ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
This sheet has been written as part of the encyclopedic Atlas of the Small Mediterranean Islands project, carried out by the Conservatoire du Littoral, the PIM Initiative and their numerous partners.
(https://pimatlas.org)

CLUSTER

Côte d'Esterel

Rédigé par : Conservatoire du littoral (avec l’appui de O2 Terre)

Date de création : 01/12/2021

 

Pour citer cette version : CONSERVATOIRE DU LITTORAL. (2021). Fiche cluster : Côte d’Esterel – Sous-bassin : France Sud. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/cote-desterel/

Composition du cluster : îles 6
Composition du cluster : archipels 1
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection national 1
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection international
Nombre d’îles avec au moins un gestionnaire 1

Description générale


L’île d’Or, avec sa fameuse tour sarrasine construite en 1912

Le cluster de la Côte de l’Esterel est composé de 6 îles et îlots de surface assez réduites (inférieure à 2 ha) entre les communes de Fréjus à l’Ouest et de Théoule-sur-Mer à l’Est : le Lion de Mer (0,65 ha), l’île d’Or (1,1 ha), les îlots des Vieilles (1,97 ha), l’îlot de Saint-Barthélemy (0,5 ha), le Maubois Sud (0,016 ha) et le Maubois Nord (0,12 ha). Hormis pour celles de Maubois, ces îles sont assez éloignées les unes des autres (distance moyenne de 2,5 km). Elles sont malgré tout proches de la côte (moins de 500 m) et ne sont pas habitées, sauf l’île d’Or, propriété de la famille Bureau, qui possède une tour de guet construite en 1912 et qui sert de résidence secondaire aujourd’hui.

Le cluster de l’Esterel correspond au milieu marins entre Saint-Aygulf à l’est et Théoule-sur-Mer au nord-ouest soit un linéaire côtier de 30 km environ. Ce cluster est rattaché au massif de l’Esterel, qui est un massif volcanique s’étendant sur plus de 32 000 hectares entre la plaine des Maures à l’est et le massif du Tanneron au nord. Ces îles et îlots ont en commun une géologie assez particulière, marquée notamment par l’éruption d’une chaîne de volcans qui a déposé de la rhyolite rouge, donnant une teinte inspirant de nombreux peintres et poètes comme André Derain, René Seyssaud ou Louis Valtat.

Cinq de six îles sont incluses dans le périmètre du site NATURA 2000 FR9301628 – Esterel, défini au titre de la Directive Habitat-Faune-Flore et couvrant une surface terrestre et marine de plus de 15 000 ha. La Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée est chargée de l’animation et de la gestion. Ce site présente une continuité terre-mer remarquable et dont la côte rocheuse se prolonge au large par les tombants très riches en coralligènes. D’une manière générale, la zone est globalement remarquable par la richesse de son peuplement de poissons, avec de nombreux juvéniles, des espèces de passage et de grands prédateurs. Le grand dauphin, principale espèce côtière de mammifère marin, transite occasionnellement dans la zone, en troupes de taille variable.

Cet ensemble d’îles fait également parti intégrante du patrimoine culturel local et national, notamment grâce à la réputation de l’île d’Or, qui a notamment inspiré de nombreux artiste comme Hergé, lors de l’écriture de sa bande dessinée “Tintin et l’Ile Noire”. 

Connaissances


Le massif de l’Estérel, reconnu pour sa couleur rougeâtre. Source : Itinera magica

Les anthropologues émettent plusieurs hypothèses pour l’origine du nom “Estérel” : 

du mot latin Sterilis (« stérile »), à cause de la pauvreté des sols

de l’ancien provençal estelell qui signifie « soleil »

Ces deux hypothèses racontent bien les conditions arides de cette zone méditerranéenne.

Ces îles et îlots ont en effet en commun une géologie particulière issue de la chaîne Hercynienne (période anté carbonifère), qui a ensuite été marquée par des affleurements volcaniques apparus à la fin du Paléozoïque il y a 250 millions d’années. Les fortes éruptions volcaniques, qui ont duré pendant 30 millions d’années, ont déposé du basalte et une grande quantité de rhyolites rouges, qui caractérise aujourd’hui le massif par sa couleur rougeâtre parsemée de bleu provenant de l’estérellite bleu (comme sur le cap Dramont par exemple). Pour l’anecdote, des géologues ont également découvert en Corse et dans le Morvan des origines géologiques similaires (roche volcanique) et l’expliquent par l’éclatement de la Pangée pour former la Téthys.

L’histoire de ces îlots semble très ancienne, et débute notamment dès l’antiquité, avec l’exploitation de la rhyolite rouge dans le massif de l’Estérel pour la fabrication de meules servant à  la production d’huiles et de farines. Puis ces îlots se situent sur les routes commerciales de la méditerranée : l’île d’Or est alors réputée pour être un écueil très dangereux pour les bateaux de commerce, qui viendront notamment s’échouer sur son flanc Sud. 

Enfin, ces îlots intègrent le patrimoine local et national lorsque l’Etat met en vente l’île d’Or en 1897 : Le second propriétaire de l’île, Auguste Lutaud, érige une tour sarrasine de 8 mètres de haut et s’auto-proclame Roi de l’île. De nombreuses fêtes y seront organisées avant la première guerre mondiale et la vente de la Tour à la famille Bureau, qui organisera une restauration complète de la tour, faisant maintenant partie du patrimoine local. 

Intérêts


Posidonia oceanica – S.Ruitton – INPN

Côté terrestre, la côte des Maures et ses îlots possèdent une flore particulièrement riche et diversifiée en dehors des centres d’urbanisation, avec notamment la présence d’habitats d’influences méridionales et orientales comme la chênaie verte à Frêne à fleur et la chênaie liège à Genêt.

Côté mer, la zone reste en très bon état écologique. En effet, des études effectuées par l’Observatoire Marin de la CAVEM ont permis de décrire la zone marine autour du Cap Dramont, composée notamment d’herbiers de Posidonies Posidonia oceanica en bon état écologique, de falaises sous-marines et de nombreux hauts fonds rocheux. La zone regroupe par ailleurs de nombreux habitats différents, grâce à une continuité terre-mer particulièrement remarquable qui se prolonge au large par des tombants très riches en coralligènes accueillant notamment des frayères et des nurseries. Entre l’île d’Or et le sec de Fréjus, les fonds marins sont également divisés par un canyon sous-marin, qui abrite des espèces moins communes comme les organismes bioluminescents et le Grand requin griset Hexanchus griseus.

Le cluster de la côte de l’Estérel est également un site très apprécié par des touristes venus du monde entier. En effet, le littoral ainsi que ses îlots comme l’île d’Or sont très convoités par les bateaux de plaisance, mais également pour les activités terrestres et nautiques comme le kayak, la voile ou le snorkeling.

Encadré – Des pontes de tortues marines à Fréjus


Grand évènement sur le littoral méditerranéen français : en été 2020, près de soixante tortues caouannes Caretta caretta juvéniles sont nées sur la plage des Sablettes, située sur la commune de Fréjus. 

Durant les 46 jours de l’incubation, les agents de l’Observatoire marin de la Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée ce sont donc relayés avec le Réseau Tortues Marine de Méditerranée Française (RTMMF) pour sécuriser la zone de ponte et pour relever des données sur les paramètres environnementaux comme la température ou l’humidité du sable, dans le but de comprendre le fonctionnement et la dynamique de cette espèce sur les côtes méditerranéennes. Les individus adulte mesurent de 85 cm à 1 m et pèsent 77 à 200 kg. 

Depuis 2016, le nombre de pontes de tortues marines en France métropolitaine n’a cessé d’augmenter, ce qui s’explique très probablement par une augmentation de la température de surface en Méditerranée française ces dernières années. Cependant, même si ce genre d’évènements est exceptionnel, les données récoltées lors de cette ponte et celle de 2016 sur cette même plage confirme que cette région peut devenir un site de ponte régulier potentiel pour la Tortue caouanne (la seule espèce venant pondre sur nos côtes). 

Un évènement réjouissant pour cette espèce protégée qui était plutôt habituée à pondre en méditerranée occidentale.

Pressions


Caulerpa Taxifolia – especes-exotiques-envahissantes.fr

La pression la plus importante de ce cluster est liée à l’afflux régulier des touristes. La proximité de ces îlots avec la ville de Saint-Raphaël et Fréjus en font des sites particulièrement fréquentés par les plaisanciers durant la saison estivale. De plus, le littoral de la Côte d’Estérel est réputé pour les activités nautiques (kayak, planche à voile) et pour la plongée sous-marine. Les fonds marins de ces îlots, et notamment ceux autour de l’île d’Or, sont alors exposés aux nuisances sonores et aux mouillages qui dégradent fortement les peuplements de posidonie.

Les fonds marins sont également exposés à la présence d’algues invasives comme la Caulerpe taxifoliée Caulerpa taxifolia qui est très toxique pour la faune, et qui impacte fortement la biodiversité des îlots en modifiant les habitats marins et en remplaçant les algues indigènes. Elle menace donc les herbiers de posidonie. Même si elle est moins problématique pour les fonds marins. Un autre espèce, cousine de la  à caractère envahissant est également présente, la Caulerpa racemosa est également présente sur le littoral de la Côte de l’Esterel, mais sa présence diminue désormais, notamment grâce aux actions de gestion sur l’ensemble du littoral Méditerrannéen. 

Gestion / conservation


Le sanctuaire PELAGOS qui protège les mammifères marins de la zone méditerranéenne.

Une partie de la côte de l’Esterel et de ses îlots est également incluse dans le Natura 2000 FR9301628 – ESTEREL, créé en 1998 sur les communes de Bagnols-en-Forêt, Fréjus, et Saint-Raphaël, et s’étendant sur près de 15 000 hectares (dont 49% en surface marine). La Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée (CAVEM), créée en 2013, est l’organisme responsable de la gestion du site. De ce fait, un cantonnement de pêche autour du Cap Roux, d’une surface avoisinant les 445 hectares, a été mis en place grâce à la concertation entre acteurs locaux, interdisant la pêche de plaisance et la pêche professionnelle, et permettant ainsi de préserver ainsi de protéger la biodiversité marine. 

Il faut également préciser que depuis 1996, le site Natura 2000 Estérel est classé au titre du paysage pour la totalité de son périmètre terrestre, s’ajoutant à cela une bande littorale d’environ 500 mètres. Ce statut permet donc de réguler l’urbanisation sur la zone, et d’en limiter l’impact sur le milieu naturel.

En 2004, la prud’homie et la ville de Saint-Raphaël ont également mis en place trois zones de mouillages organisées visant à préserver la qualité des fonds marins et du paysage de la rade pour éviter les mouillages forains. Ces mouillages organisés ont permis, en moins de 3 ans, d’augmenter la quantité et la qualité écologique des herbiers, et d’éviter un morcellement des herbiers. La dissémination et la progression de la Caulerpa taxifolia a également été limitée grâce à ces mesures.

Enfin, Le site Natura 2000 de l’Estérel fait également partie de la zone PELAGOS, qui est un sanctuaire pour les mammifères marins qui a été créé en 1999, et qui recouvre une zone de 87 000 km² entre l’Italie, Monaco et la France. Ce sanctuaire permet également de sensibiliser le public sur la préservation de ces espèces marines, et sert de plate-forme pour des expérimentations qui peuvent être utiles aux aires marines protégées classiques.

Encadré –  La gestion des zones de mouillage par la prud’homie et la ville de Saint-Raphaël


En 2004, compte-tenu de la pression du mouillage grandissante dans la Baie d’Agay, la prud’homie de pêche (ou corporation des patrons pêcheurs) et la ville de Saint-Raphaël ont installé 3 zones de mouillages organisés, pour limiter les impacts des plaisanciers durant la saison estivale et préserver les fonds marins exceptionnels. Ces bouées de surface, reliées au fond par un système fixe d’amarrage adapté au type de substrat, permettent ainsi de limiter la surface occupée sur le fond, et d’éviter le contact de la ligne de mouillage avec le substrat. Cette installation permet maintenant d’accueillir près de 120 bateaux et d’augmenter la capacité d’accueil du port d’Agay lors de la période estivale. Ces systèmes, malgré un investissement financier conséquent, sont donc très importants pour limiter les jets d’ancres forains qui détruisent les récifs de posidonie, et disséminent les algues exotiques envahissantes. 

Enfin, le but de mettre en place un tourisme responsable, contrôlé et utile pour le territoire. Ces actions s’inscrivent plus largement dans l’investissement des élus locaux pour la préservation de la biodiversité locale, la sensibilisation des usagers, et la mise en valeur de l’environnement de la Côte de l’Estérel.

Principales ressources bibliographiques


  1. Natura 2000 FR9301628 – Esterel : https://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR9301628 
  2. Maures Développement Durable : http://www.maures-developpement.fr/ 
  3. Esterel – Côte d’Azur : https://www.esterel-cotedazur.com/decouvrir/sites-naturels/ile-dor/ 
  4. Le volcanisme d’Estérel : http://www.saga-geol.asso.fr/Volcanisme_page_excursions_Esterel.html 
  5. Entités paysagères du Var : L’Estérel : http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ent10-esterel_oct_cle2b1d32.pdf 
  6. DIREN PACA – catalogue départemental des sites classés, Alpes maritimes et Var : Le massif de l’Estérel Oriental : http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/annexe_14_site_classe_fiche.pdf 

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOM DES ILES ET ILOTS NOM DE L’ARCHIPEL surface (ha) Altitude max (mètre) Linéaire côtier (mètre) Distance à la côte (mile nautique) Coordonnées géographiques Propriété Iles avec au moins un statut de protection Présence d’un gestionnaire
Latitude Longitude
Îlot Barthélémy 0,51 9 423,4 0,02 43,44544 6,908319 N/A Institution publique ‘Parc National de Port-Cros’
Le Lion de Terre 1,05 11 478,6 0,02 43,40809 6,782391 Département du Var ; Direction du Patrimoine Immobilier
Le Lion de Mer 0,65 15 373,2 0,36 43,40694 6,774117 Commune de Saint-Raphael (100%)
Maubois Nord 0,1 5 127,3 0,03 43,45515 6,923327 N/A
Maubois Sud 0,01 5 44,55 0,01 43,45448 6,922958 N/A
Île d’Or 1,09 15 600,8 0,11 43,41076 6,84652 N/A  
Île des Vieilles 1,97 10 1329 0,09 43,42743 6,894163 N/A

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ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
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(https://pimatlas.org)

CLUSTER

Côte des Maures

Rédigé par : Conservatoire du littoral (avec l’appui de O2 Terre)

Date de création : 01/12/2021

 

Pour citer cette version : CONSERVATOIRE DU LITTORAL. (2021). Fiche cluster : Côte des Maures – Sous-bassin : France Sud. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/cote-des-maures/

Composition du cluster : îles 14
Composition du cluster : archipels
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection national
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection international
Nombre d’îles avec au moins un gestionnaire

Description générale


Le massif des Maures. Source : Sainte-Maxime.com

Le cluster de la Côte des Maures est composé de 14 îlots et rochers affleurants d’une surface totale de 6,15 hectares. L’île de Brégançon couvre 3,14 ha  et constitue la plus grande île du cluster. La surface moyenne de ces îles est de 0,43 ha. Elles s’étendent de La Londe-les-Maures à l’ouest jusqu’à l’extrémité de Saint-Maxime dans le Var à l’est. Le linéaire côtier de ce cluster est donc d’environ 90 km, et pourtant le nombre d’îles et îlots est assez limité, ce qui s’explique notamment par l’origine géologique du massif des Maures. En effet ce massif, qui est une petite chaîne de montagne varoise culminant à 776 mètres, est composé en grande partie de roches cristallophylliennes et cristallines très érosives sous l’action de la houle et du vent, ce qui limite fortement la création d’îlots résistant aux éléments au niveau des côtes exposées au sud.

Les îles de ce cluster ne sont pas habitées, hormis la résidence présidentielle de Brégançon qui constitue une villégiature du Président de la République Française depuis 1968.

Malgré leur petite taille, il faut savoir que certains de ces îlots possèdent un couvert forestier dense, ce qui permet d’accueillir une certaine biodiversité assez peu étudiée, et permet notamment aux oiseaux marins de s’y développer ou de s’y reposer au cours de leur migration lors d’une halte migratoire.

Une seule de ces îles n’est pas concernée par le périmètre d’un site NATURA 2000 : Les Sardinaux, au large de Sainte-Maxime

Connaissances


Le Fort de Brégançon, appartenant entièrement à l’Etat. Source: elysee.fr

Les connaissances pour les îles de ce cluster restent assez limitées, autant au niveau historique qu’environnemental.

Concernant l’étymologie, plusieurs hypothèses ont été émises pour l’origine du mot “Maures”. L’’hypothèse de Frédéric Mistral, qui écrit que ce mot provient du toponyme provençal “Mauro”, qui signifie “sombre et obscurs”.  L’’adjectif maure qui signifie également « brun, foncé» est commun à l’ancien occitan et à l’ancien français. De fait, ce nom exprime et provient certainement de l’aspect foncé du massif des Maures, et de sa géologie particulière.

L’histoire de ces îlots semble méconnue mis à part Brégançon, qui accueillait déjà un comptoir grec au VIIème siècle avant JC, et qui prit le nom de Pergantion. Nous savons également, qu’une seigneurie fut installée dès le moyen-âge, avant de subir de nombreux dommages liés aux guerres de religion. A partir du XVIIème siècle, le fort fut renforcé par le Cardinal de Richelieu pour permettre à la France de protéger les côtes toulonnaises et hyéroises. Enfin, le fort devient propriété de l’Etat à la Révolution, avant de devenir un lieu de villégiature officiel du Président de la République en 1968 par décision du Général de Gaulle.

Encadré – L’histoire du Fort de Brégançon


Joyau du patrimoine français, le fort de Brégançon possède en lui une partie de l’histoire du pays, de ses jeux de pouvoirs, de ses conquêtes et de ses multiples guerres. Érigé au sommet d’un rocher de 35 mètres, sur la commune actuelle de Bormes-les-Mimosas, l’emplacement du fort fut rapidement occupé du fait don emplacement stratégique aux abords du port de Toulon et de Hyères. Dès l’an 118 avant J.-C., l’ilot de Brégançon abritait déjà une forteresse, construite par les Ligures de Provence. 

Cette forteresse fut ensuite détruite, pour laisser place au XIème siècle à un fort, construit et possédé par les vicomtes de Marseille, avant d’intégrer le royaume de France en 1257. Après avoir traversé les âges et les différentes guerres régionales, le fort fut utilisé par Bonaparte pour y installer une artillerie lourde et surveiller les ports alentours, avant d’être utilisé pour y installer un régiment de vétérans nationaux. 

Enfin, l’histoire contemporaine du fort commence lors du mandat du Général de Gaulle en 1968, lorsque ce dernier décida d’y installer la résidence officielle des présidents ! Depuis, les chefs d’État auront pour habitude d’y séjourner en période estivale durant leur mandat, mais également d’y recevoir les présidents des grandes puissances mondiales !

Intérêts


Les cymodocées Cymodocea nodosa sont présentes autour des îlots de la Côte des Maures.
Source : Gerard Pergent – Doris.ffessm.fr

La plupart des îlots du cluster de la Côte des Maures sont restés très peu connus sur le plan de la biodiversité jusqu’à très récemment. Les inventaires naturalistes effectués dans le cadre des inventaires ZNIEFF et NATURA 2000 ont permis d’améliorer les connaissances et de mettre en exergue la présence d’espèces floristiques et faunistiques d’intérêt patrimonial.

Les îles siliceuses de la côte des Maures disposent d’un couvert forestier assez dense où le Pin d’Alep Pinus halepensis et le Chêne vert Quercus ilex dominent en taillis, voire en futaies, mais où les essences caducifoliées (Quercus pubescens, Sorbus, Acer) sont très rares ou absentes. Côté faune, les Caps Lardier et Taillat abritent la dernière population littorale de Tortue  d’Hermann Testudo hermanni en France occidentale, et la zone des 3 caps possède également 21 espèces patrimoniales dont 6 déterminantes ZNIEFF. La zone littorale possède également des populations d’insectes d’intérêt patrimonial comme la Thécla de l’arbousier Callophrys avis, qui sont essentiellement des espèces d’affinités méditerranéennes.

Le littoral de la Côte des Maures est par endroit très fortement urbanisé. Cependant, une majorité du littoral reste sauvage, et ses fonds marins restent préservés. On retrouve de ce fait près de Brégançon des petits massifs de posidonie Posidonia oceanica, espèce protégée au niveau national, sur des fonds peu profonds. On retrouve également des grandes nacres Pinas nobilis, une espèce indigène à la méditerranée rare et également protégée au niveau national. Cette espèce patrimoniale, en danger critique d’extinction, est en effet très sensible aux pollutions en tout genre, attestant que les eaux sur le littoral des Maures restent à certains endroits peu exposées aux fortes pollutions.

Les zones plus profondes possèdent de grandes étendues de posidonies et de cymodocées Cymodocea nodosa qui abritent des raies pastenagues. On note également une grande richesse en concrétions de coralligènes, et la présence ponctuelle de bancs de Maërl, qui sont très rares en méditerranée (contrairement à l’Atlantique) et qui mettent en lumière une eau de qualité.

Plusieurs mammifères marins, comme le Grand dauphin Tursiops truncatus, ont également été signalés  autour des îlots.

Enfin, le cluster de la côte des Maures, et notamment de ses îlots ouest, font partie intégrante du patrimoine local, et sont notamment reconnus grâce à la réputation de Brégançon. Le littoral de la côte des Maures est très apprécié par les touristes, notamment durant la période estivale. Les pourtours de Brégançon sont également très fréquentés par les bateaux de plaisance, grâce à la mise à disposition de bouées de mouillage. Enfin, les îlots sont également fréquentés par les activités nautiques grâce à un accès facile en partant des différentes plages aux alentours. Les spots de plongée sous-marine sont également très prisés et fréquentés en été.

Pressions


Ancrage à vis permettant le mouillage des bateaux dans la baie de Saint-Tropez. Source : J.Payrot – Observatoire marin du littoral des Maures

La pression la plus importante au niveau des îles de ce cluster est liée à la pression touristique très importante durant la période estivale. La proximité des îlots ouest avec les ports (Le lavandou, La Londe-les-Maures) et les plages du littoral de la côte des Maures (plage de Brégançon, plage de la Galère) rendent leur accès très facile pour les balades ou les activités nautiques. Ces îlots sont donc exposés à une nuisance sonore importante durant l’été, et au mouillage des bateaux qui dégradent fortement les herbiers de posidonie aux alentours.

Ces îlots sont également exposés aux incendies qui touchent régulièrement le massif des Maures, et sont également exposés à l’échouage de déchets provenant des villes aux alentours et du bassin méditérannéen, notamment à cause des courants et des vents.

Enfin, les îlots du cluster de la Côte des Maures, comme une grande partie de la Méditerranée occidentale, sont envahis par Caulerpa taxifolia depuis 1999 et par Caulerpa racemosa depuis 2003. Ces deux espèces exotiques envahissantes sont particulièrement problématiques pour les herbiers de posidonie et pour la faune marine, car elles ne possèdent pas de prédateurs connus en méditerranée, même s’il semble que leur progression récente soit maintenant limitée (source : Campagnes Caulerpes 2011 – Observatoire Marin du littoral des Maures) grâce notamment aux actions de l’Observatoire Marin.

Gestion / conservation


Le site Natura 2000 de la Corniche Varoise est composé à 98% de zones maritimes.

Les fonds marins du cluster de la côte des Maures ont été suivis depuis 1999 par l’Observatoire Marin, structure créée grâce à une initiative des élus du Golfe de Saint-Tropez. Cette structure conseille également les mairies du littoral pour les projets liés au milieu marin, et opèrent dans le but de créer une connaissance poussée des milieux littoraux de la zone. L’Observatoire marin a également pour mission de sensibiliser les différents usagers du littoral des Maures, et de mettre en place des opérations de gestion des littoraux. Ils ont notamment permis, en 2011, la mise en place de bouées de mouillage dans le but d’éviter l’ancrage des bateaux sur les herbiers de posidonie.

Depuis 1999, l’Observatoire Marin a également mené des campagnes d’études et d’éradication de l’espèce envahissante Caulerpa taxifolia, qui fut très problématique sur le littoral méditérannéen. Pour cela, une concertation avec les acteurs et élus locaux a permis de faire émerger plusieurs principes pour le littoral de la Côte des Maures : 

  • La mise en place d’un réseau d’observatoire continu, selon des procédés de prospection aléatoire
  • La mise en place d’un réseau d’observatoire ponctuel, visant à étudier régulièrement les zones d’intérêt patrimonial (biodiversité et potentiel touristique)
  • L’éradication de Caulerpa taxifolia sur les zones d’intérêt patrimonial
  • la sensibilisation des usagers, notamment aux mouillages sauvages qui permettent de disséminer la Caulerpe.

Une partie des îlots du littoral des Maures fait également partie du Natura 2000 FR9301624 – CORNICHE VAROISE depuis 2014, dont la gestion a été confiée à la DREAL PACA.

Enfin, le fort de Brégançon et son îlot sont classés comme Monument Historique (MH) depuis 2012, ce qui permet une protection accrue contre l’urbanisation et la fréquentation.

Principales ressources bibliographiques


  1. Natura 2000 FR9301624 – CORNICHE VAROISE : https://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR9301624 
  2. Observatoire marin du SIVOM du littoral des maures : https://www.observatoire-marin.com/accueil.htm 
  3. Campagne Caulerpe 2011 – Observatoire marin : http://www.observatoire-marin.com/request.php?module=Content_OMDocumentsViewer&file=185 
  4. Le fort de Brégançon et son îlot – notice du Ministère de la Culture : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00081548 
  5. Le fort de Brégançon – Elysée : https://www.elysee.fr/la-presidence/le-fort-de-bregancon 
  6. Matthias Schultz – Présentation de la géologie régionale du Var : le massif hercynien des Maures et de Tanneron – 2016 : https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/geologie-Maures-Tanneron.xml 
  7. FOURNIER P. 1961. Les quatre flores de la France, Corse comprise (Générale, Alpine, Méditerranée, Littorale). Edition Lechevalier, Paris.  

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOM DES ILES ET ILOTS NOM DE L’ARCHIPEL surface (ha) Altitude max (mètre) Linéaire côtier (mètre) Distance à la côte (mile nautique) Coordonnées géographiques Propriété Iles avec au moins un statut de protection Présence d’un gestionnaire
Latitude Longitude
Bregançon 3,15 36 1264 0,06 43,09279 6,32227 Etat (100%)
Cap Taillat,Cartaya 0,51 10 361,4 0,04 43,16671 6,647083 N/A
Ilot Cristau 0,16 10 186,9 0,06 43,09115 6,372141 N/A
Ilot de l’Estagnol nord,Estagnol Terre 0,3 8 278,3 0,02 43,1055 6,299368 N/A
Ilot de l’Estagnol sud,Estagnol Large 0,17 8 189,5 0,07 43,10481 6,298982 N/A
Rocher de l’Estagnol Nord 0,01 45,53 0,01 43,10632 6,29871 N/A
L’Estagnolon 0,05 100,7 0,03 43,10593 6,299689 N/A
Fourmigues du Cap Benat 0,09 5 126,6 1,63 43,10598 6,404201 N/A
Ilot du Jardin 0,14 5 300,3 0,16 43,10532 6,304966 N/A
Ilot de Leoube 0,38 13 288,8 43,11405 6,282773 N/A
Rocher Fouras   0,05 129,1 0,33 43,19917 6,688609 N/A
Ile aux Oiseaux,Ilot du Cap Camarat,Rocher des Portes   0,63 16 360,1 0,03 43,2001 6,682353 N/A
Les Sardinaux   0,15 216,2 0,61 43,31446 6,686996 N/A
Teste de Can   0,12 197,2 0,38 43,25814 6,703202 N/A

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ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
This sheet has been written as part of the encyclopedic Atlas of the Small Mediterranean Islands project, carried out by the Conservatoire du Littoral, the PIM Initiative and their numerous partners.
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CLUSTER

ARCHIPEL DE ZEMBRA ET ZEMBRETTA

Rédigé par : Sabri JAZIRI

Date de création : 22 février 2021

 

Pour citer cette version : JAZIRI, S.  (2021). Fiche cluster : Zembra et Zembretta. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/archipel-de-zembra-et-zembretta/

Composition du cluster : îles 6
Composition du cluster : archipels 1
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection national 6
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection international 6
Nombre d’îles avec au moins un gestionnaire 6

Description générale


Vue de Zembra (© Bernard CADIOU, 2013)

Ce cluster est constitué par l’archipel de Zembra et Zembretta. Il est situé au nord-est de la Tunisie à l’extrémité orientale du golfe de Tunis et à l’ouest de la pointe du cap bon. Il est formé par 6 îles et îlots. La plus grande île est Zembra, avec 389 ha de superficie et 9 km de linéaire côtier. Aux alentours de Zembra on trouve deux grands rochers, une au nord-ouest Lantorcho, qui fait 0.17 ha et une au sud-ouest la Cathédrale qui couvre 1.47 ha. L’îlot de Zembretta est situé à l’est de Zembra (l’île principale) à une distance de 5 km, elle couvre 2 ha de superficie. Deux îlots de petite taille sont proches de Zembretta, un îlot au nord-ouest (0.1 ha) et un autre à l’ouest (0.33 ha). Plusieurs civilisations ont marqué leur présence dans l’archipel comme le témoignent les fouilles archéologiques (les murs de soutènement, terrassettes décrites par A. Oueslati 1995) allant de la période punique à celle byzantine. Dans les temps modernes, la présence humaine dans l’archipel n’était pas très importante, quelques familles siciliennes se sont installées pour la période d’après-guerre, vivant de l’élevage caprin et de la fabrication de fromage. Dès les années soixante, on assiste à une fréquentation plus importante sur l’île, où un projet touristique vient de voir le jour. Cette activité est de courte durée. Elle a été couronnée par un échec en 1977, et depuis, la marine nationale occupe le site avec la présence d’un gardien de la DGF. En 2018, l’initiative PIM en collaboration avec l’ASPEN ont bénéficié d’un fond CEPF afin d’instaurer un système de cogestion efficace. En 2020 et suite à l’appui financier du Medfund l’association est maintenant cogestionnaire avec l’APAL pour mettre en place les activités décrites dans le plan de gestion telles que, les activités de suivi, de restauration écologique ainsi que la sensibilisation.

Connaissances


©Ridha OUNI, 2014

A notre connaissance, c’est qu’au début du XIXe siècle que les premières descriptions spécifiques de la flore terrestre sur l’archipel ont commencé. Entre 1884 et 1953, les prospections ont montré la présence d’au moins 230 espèces de végétaux vasculaires (Labbé 1954). La description de la macrofaune benthique dans l’archipel a commencé dès les années 90 par l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM). Principalement, les prospections se sont focalisées sur la distribution des herbiers de posidonie, le coralligène ainsi que les éponges. Et dès lors, des missions ponctuelles sont conduites sur l’archipel par les institutions de recherche national qui contribuent à l’amélioration des connaissances de la biodiversité dans l’archipel. Il faut attendre 2007 pour assister à d’autres missions scientifiques sur l’archipel dans le cadre de la coopération internationale appuyée par l’initiative PIM. Lors de cette mission, 152 espèces végétales ont été dénombrées dont certaines sont rares en Tunisie telles que Silene neglecta ou Ranunculus parviflorus. La mission de 2008, s’est focalisée à l’îlot de Zembretta, mentionnant ainsi la disparition du chou Brassica cretica subsp. atlanticus recensé en 1953 et la surabondance de la carotte sauvage Daucus carota avec deux autres espèces nitrophiles ; Ecballium elaterium et Malva et la présence d’une importante colonie de Goélands leucophées (Larus michahellis) sans pour autant oublier la présence d’espèces animales introduites telles que le Rat noir (Rattus rattus) , le chat haret (Felis sp.), le Lapin Garenne (Oryctolagus cuniculus), la Souris grise (Mus musculus) et le Mouflon de Corse (Ovis gmelini musimon) sur l’archipel. Ce qui a incité les gestionnaires du site (la direction des forêts DGF et l’agence de protection et aménagement du littoral APAL) à envisager une campagne de dératisation sur l’îlot Zembretta. Avec l’appui de l’initiative des petites îles de la méditerranée PIM, une campagne de dératisation a été menée sur l’îlot en 2009 suivie par une opération de piégeage en 2010 confirmant ainsi  l’absence totale du rat (Rattus rattus) sur Zembretta qui représente une menace pour les oiseaux nicheurs sur l’îlot. En 2010 en coordination avec l’APAL, l’initiative PIM appuie une étude et cartographie des biocénoses marines de l’île de Zembra. La dernière mission scientifique en date est celle du printemps 2019, qui a permis d’identifier 196 taxons et de découvrir 21 nouveaux taxons pour l’île de Zembra et 70 taxons sur l’îlot de Zembretta.

Les connaissances sur la biodiversité sur l’archipel restent insuffisantes et nécessitent un suivi régulier. Ce qui a été cogité par la nouvelle approche de cogestion de l’archipel entre l’association ASPEN et l’APAL, afin de combler les lacunes et assurer une présence régulière sur l’archipel.

Des activités ancestrales ancrées dans les traditions de la population locale


La pêche constitue une activité patrimoniale pour la population locale de la région notamment de Sidi Daoud et El Haouaria, qui exerçait historiquement une pêche côtière artisanale et une pêche au thon rouge moyennant les madragues. Cette dernière activité est délaissée de nos jours.

 

Un aperçu historique : la pêche au thon rouge

Cette pratique remonte à l’époque des Phéniciens (VII et VIII siècle AV JC). Ce sont les Arabes qui auraient mis au point le système de capture, la madrague ou “almadhraba”, ensuite délaissé en VIIe siècle (Plusquellec, 1956). Mais à partir du XIXe siècle, cette activité a reconnu son essor. Ce sont les Siciliens qui ont développé la pêche à la madrague. En effet on peut fixer aux environs de 1820 les premières exploitations des madragues tunisiennes. Cette exploitation demeura alors pendant plus d’un siècle et demi une industrie purement italienne, pratiquée par des équipages siciliens (Ganiage, 1960). Le 9 novembre 1826, Hussein Pacha bey concédait à un membre de la famille Rafo le droit de pêcher le thon aux abords du cap bon pour une durée de 6 années et moyennant une redevance de 9.000 piastres (5.400 francs). Puis les madragues passèrent à d’autres concessionnaires.  La madrague d’El Haouaria installée entre Sidi Daoud et le cap Bon est concédée par l’arrêté du 28 septembre 1906. Elle est calée à la hauteur de l’îlot Zembretta sur le point du cap de même nom. Depuis 1997, suite a la signature par la Tunisie de la convention relative a la conservation des Thonides de l’Atlantique (ICCAT) réglementant ainsi la pêche au thon au niveau des pays du bassin Méditerranéen et de l’Atlantique Nord, la pêche au thon a été abandonnée et régie par une autorisation spécifique qui a exclu la population location l’exploitation de cette ressource. 

 

Les activités touristiques dans la région :

– Le festival de l’épervier :

Dans le village d’El Haouaria, les habitants sont reconnus par les pratiques de dressage des rapaces capturés dans les falaises avoisinantes. Durant ce festival, des démonstrations de chasse par les faucons sont pratiquées. Tous les ans, au mois de juin, se tient à El Haouaria ce festival.

– L’activité touristique dans Zembra :

En 1968 un projet touristique réalisé par la société tunisienne des banques (STB) voit le jour. Qui a été en faveur pour le développement d’un tourisme alternatif. Ces dernières années l’activité de pêche a enregistré une nette régression dans la région de point de vue capture que flottille. Cette régression a été en faveur de l’expansion des pratiques non règlementaire dans la région telle que la pêche illégale et le transporteur de personnes vers l’archipel qui offrent des services de restauration et hébergements. Les campings et le surcroît de la pêche anarchique et de la pêche récréative exercés aussi bien par les locaux que par les plaisanciers ont entraîné des incidences négatives sur l’environnement (surpêche, déchets, braconnage).

 

 

D’après l’UICN « L’approche par écosystème est fondée sur l’application de méthodologies scientifiques adéquates et rigoureusement concentrées sur des paliers d’organisation biologique. Ces paliers constituent les principales structures, processus, fonctions et interactions entre les organismes et leur environnement. La particularité de l’approche par écosystème est qu’elle reconnaît que les populations humaines, dans leur diversité culturelle, sont une composante intégrante de nombreux écosystèmes ». Ce qui a été pensé depuis longtemps pour l’archipel. En effet, depuis 1977, Zembra a été décrété comme un parc national marin et terrestre et une réserve de la Biosphère du programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO. Sauf que certaines activités pratiquées depuis des générations restent inchangées et pratiquées par la population locale qui nécessite un travail de long halène combinant plusieurs approches de sensibilisation, de gouvernance ainsi qu’organisationnelles pour remédier à cette situation.

Plusquellec, P.H.- 1956- les madragues de Tunisie. Pêche maritime, 942 : 385-389

Ganiage, J., 1960 – Une Entreprise italienne de Tunisie au milieu du XIXème siècle, correspondance commerciale de la thonaire de Sidi Daoud. Presses universitaires de France, Paris.

Intérêts


Ail de Lehman (© Errol VELA, 2020)

L’archipel de Zembra et Zembretta présente un intérêt considérable pour la protection de la biodiversité marine et terrestre. L’éloignement de la zone côtière a été un bénéfique pour la préservation d’un complexe paysager et naturel d’exception. Plusieurs espèces listées dans les annexes II et/ou III de la convention de Barcelone  sont observées à l’archipel. Notamment, l’herbier de Posidonie (Posidonia oceanica) qui est une espèce endémique de la Méditerranée et la cymodocée (Cymodocea nodosa). La macrofaune benthique est très riche dans l’archipel avec plusieurs espèces de gorgones qui peuplent les substrats rocheux tels que Eunicella singularis, Eunicella cavolinii, plusieurs espèces de Bryozoaires sont représentées aussi telles que  Myriapora truncata, Pentapora fascialis. Les éponges présentes dans le site couvrent une grande densité, notamment Axinella cannabina, Axinella damicornis, Axinella polypoides, Agelas sp, Petrosia ficiformis, Spongia officinalis, Hippospongia communis, Sarcotragus muscarum, Sarcotragus sp, Ircinia sp, Cacospongia mollior. La grande nacre est aussi présente (Pinna nobilis), les oursins diadèmes (Centrostephanus longispinus), les grandes cigales de mer (Scyllarides latus), les corbs (Sciaena umbra). Les grandes espèces de poissons d’intérêt pour la conservation comme les mérous Epinephelus marginatus, Mycteroperca rubra sont fréquemment rencontrées. Les mammifères marins sont observés aux alentours de l’archipel comme le Grand Dauphin (Tursiops truncatus). La biodiversité végétale est riche aussi, avec un peu plus d’une douzaine d’espèces endémiques. Du point de vue conservation de la biodiversité à l’échelle méditerranéenne, c’est l’avifaune qui constitue le plus d’intérêt. l’archipel constitue la troisième voie de migration la plus importante pour les oiseaux de la méditerranée (MedWetCoast, 2003) et l’archipel de Zembra renferme l’une des plus grandes colonies mondiales de Puffins cendrés (Calonectris diomedea), qui est une espèce vulnérable (annexe II de la convention de Barcelone) avec à peu près 142 000 couples. On trouve aussi le goéland d’Audouin (Larus audouini) et le Cormoran huppé (Phalacrocorax aristelis), les goélands d’Audouin et les cormorans huppés, le faucon pèlerin (Falco peregrinus). Il est important de signaler que depuis l’éradication des rats noirs de Zembretta les effectifs des puffins yelkouan se sont améliorés. L’archipel recèle également de vestiges archéologiques antiques parfois assez bien conservés et d’autres, menacés, notamment par l’érosion marine.

Pressions


Langue de griffes de sorcières, près du port (© Frédéric MEDAIL, 2020)

Les pressions exercées sur ce cluster, constitué par l’archipel de Zembra et Zembretta, sont multiples. Le premier facteur qu’on peut citer est la présence des espèces non indigènes à l’archipel introduites volontairement ou non par l’homme. Ces espèces peuvent être une réelle menace  pour l’équilibre écosystémique sur l’archipel. On peut citer à titre d’exemple, les dégâts qui peuvent être causés par le lapin de garenne sur les populations végétales entraînant ainsi un appauvrissement des ces communautés tant sur le plan quantitatif que qualitatif (Courchamp et al., 2003). Le rat (Rattus rattus) est un omnivore, qui menace directement les oiseaux nicheurs dans l’archipel. On rappelle qu’après les missions de dératisation sur l’îlot, la population des puffins cendrés est rétablie et elle est maintenant parmi les plus grandes populations en Méditerranée. On ce qui concerne les espèces exotiques marines, on signale la présence de l’algue verte Caulerpa racemosa et Caulerpa taxifolia qui ont un potentiel invasif, également le crabe Percnon gibbesi et la blennie Parablennius pilicornis ont été observés aussi dans l’archipel.

D’autres menaces d’origine anthropique sont présentes sur l’archipel. Notamment, la pêche illicite aux alentours de l’archipel, que ce soit professionnel ou récréatif. Cette activité est conduite moyennant des engins passifs tels que les palangres et/ou les filets maillants ou actifs comme la senne ou le chalut. Les engins délaissés sur le fond rocheux par ces opérations de pêche frauduleuses se transforment en filet fantôme causant la mortalité de plusieurs espèces. Ce qui engendre une détérioration de toute la zone impactée par le filet fantôme. A cela s’ajoute l’effet du mouillage des plaisanciers sur le site causant des dommages assez importants sur les herbiers de Posidonie et sur d’autres habitats sous-marins. Les activités touristiques sur l’île principale qui sont parfois non ou mal encadrées comptent parmi les pressions majeures qui s’exercent sur l’archipel. Les visiteurs peuvent entreprendre des actions de récoltes d’espèces pour des fins d’ornement ou bien de consommation (la collecte de la Patelle ferrugineuse), ou alors ils peuvent, si le contrôle n’est pas en place, entreprendre des activités de pêche en apnée (mérou ou bien d’autres espèces de hautes valeurs commerciales). Pour cela une présence permanente sur l’archipel est nécessaire afin de sensibiliser les gens à l’intérêt de la conservation et maintenir un contrôle permanent pour dissuader les malfaiteurs.

Gestion / conservation


Opération pilote de translocation de patelles géantes (© Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral)

En Tunisie, l’intérêt porté pour l’archipel de Zembra et Zembretta dénommé “les joyeux de la méditerranée” pour la conservation ne date pas d’hier. En effet, en 1973, l’archipel a été classé comme zone intégrale marine sur 1.5 mile marins autour de l’île. Quatre ans plus tard, il est décrété comme un parc national marin et terrestre et une réserve de la Biosphère du programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO. Ainsi, l’archipel de Zembra et Zembretta est le plus ancien Parc national en Tunisie (1975) géré depuis par la Direction Générale des Forêts  et le premier ayant à la fois un statut national qu’international. En 2001, l’archipel est déclaré « Aire Spécialement Protégée d’Importance Méditerranéenne »  ASPIM et une « zone importante pour la conservation des oiseaux » ou ZICO par BirdLife international. Dictant ainsi son importance à l’échelle méditerranéenne et mondiale pour la conservation des oiseaux sauvages.

La gestion de l’archipel proprement dit reste tributaire du cadre juridique. La loi 49-2009, pour la création et la gestion des AMCP tunisiennes se fait attendre plusieurs années. En mai 2014, les lois et décrets d’application sont promulgués instaurant ainsi un cadre réglementaire pour la gestion des AMCPs à travers l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL). Mis à part les missions scientifiques sur l’archipel, appuyées par l’initiative PIM, les actions de conservation de la diversité biologique se font rares. En 2020 une approche de cogestion entre l’APAL et l’association ASPEN voit le jour pour la mise en place des actions établie dans le plan de gestion de 2018. Cette cogestion avec l’appui du Medfund donne une autonomie de fonctionnement pour l’ASPEN afin de mettre en place les actions de gestion concrète notamment la sensibilisation, les actions de restauration, la valorisation du patrimoine culturel et la réhabilitation des habitats et des espèces endémiques.

Principales ressources bibliographiques


  1. ANDROMEDE., 2010. Étude et cartographie des biocénoses marines de l’île de Zembra, Tunisie. Initiative pour les Petites îles de Méditerranée. Contrat Oeil d’Andromède/Agence de l’Eau. 122 pp.
  2. BERNARD, F., MEDAIL, F and VELA, E., 2008. Les Petites Iles de Méditerranée (Initiative PIM): élaboration d’une base de données et premiers éléments de gestion.
  3. Courchamp F., Chapuis J.L. et Pascal M., 2003. Mammals invaders on islands : impact, control and control impact. Biol. Rev. 78: 347-383.
  4. Doùmet-Adanson N., 1888. Rapport sur une mission botanique exécutée en 1884 dans la région saharienne, au nord des grands Chotts et dans les îles de la côte orientale de la Tunisie. Imprimerie Nationale, Paris.
  5. Labbé A., 1954. Contribution à la connaissance de la flore phanerogamique de la Tunisie. Addition à la flore de l’île de Zembra, . Mémoires de la société des Sciences Naturelles de Tunisie n°2 : 1-12.
  6. Oueslati A., 1995. Les îles de la Tunisie, Paysages et milieux naturels: Genèse, évolution et aptitudes à l’aménagement d’après les repères géomorphologie, de l’archéologie et de l’occupation humaine récente. Secrétariat à la recherche Scientifique et à la Recherche Scientifique et à la Technologie, Université des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines de Tunis I, centre d’Etudes et de Recherches Economiques et Sociales de Tunis. Série géographique N°10. Tunis. 368 p.
  7. Ben Mustapha, K., El Abed, A., Komatsu, T., Souissi, A., Sammari, C., Zarrouk, S. and Hattour, A., 2002. Tunisian mega benthos from infra (Posidonia meadows) and circalittoral (coralligenous) sites.
  8. Médail F. & Véla E., 2020. Flore et végétation vasculaires de l’archipel de Zembra (Tunisie nord-orientale). Note naturaliste PIM, Marseille : 67 p.
  9. MedWetCoast.,  2003. “Phase diagnostic: Rapport de synthèse: SITE Lagunes du cap Bon Oriental. Rapport du Projet de conservation des zones humides et des Ecosystèmes Côtiers GEF-TUN.”: G33, Tunisie.

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOM DES ILES ET ILOTS NOM DE L’ARCHIPEL surface (ha) Altitude max (mètre) Linéaire côtier (mètre) Distance à la côte (mile nautique) Coordonnées géographiques Propriété Iles avec au moins un statut de protection Présence d’un gestionnaire
Latitude Longitude
Zembra Archipel de Zembra et Zembretta 
 
389 433 9000 6 37.1277771 10.80611134 publique  X
Lantrocho 0.17 200 7 37.14083481 10.7952776 publique
Cathédrale 1.47 500 7 37.118476 10.789747 publique  X
Zembretta 2 53 1290 4 37.106588 10.87436 publique  X
Ilot ouest de Zembretta 0.33 220 3 37.106448 10.870443 publique  X  X
Ilot nord-ouest de Zembretta 0.1 100 3 37.108162 10.872806 publique X X

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ISSN 2970-2321

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Sottobacino : Sardegna

Arcipelago dei Fiori e Isole d’Ogliastra

Autore : Lina Podda

Data di creazione : 3 aprile 2018

Per citare questa versione :  PODDA, L. (2018). Foglio di cluster : Arcipelago dei Fiori e Isole d’Ogliastra – Sottobacino : Sardegna. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/arcipelago-dei-fiori-e-isole-dogliastra/

Composizione del cluster : isole 20
Composizione del cluster: arcipelaghi
Numero di isole con almeno uno status di protezione nazionale
Numero di isole con almeno uno status di protezione internazionale
Numero di isole con almeno un manager

Descrizione


Il cluster dell’Arcipelago dei Fiori e Isole d’Ogliastra si trova lungo la costa centro e sud-orientale della Sardegna. L’Arcipelago dei Fiori (parte più a sud del cluster, situato al largo della penisola di Capo Carbonara) è costituito da due isole maggiori, l’Isola dei Cavoli e l’Isola di Serpentara, oltre a diversi isolotti di modesta superficie chiamati Variglioni. La maggior parte di questi isolotti sono situati in prossimità delle isole maggiori, ad esclusione dell’isolotto o scoglio di S. Stefano, situato di fronte alla spiaggia omonima e gli scogli di Piscadeddus, prospicienti la spiaggia di Porto Sa Ruxi (Atzeni et al., 2014). L’Isola dei Cavoli si trova sul prolungamento del promontorio di Capo Carbonara, da cui dista circa 700 metri, mentre l’Isola di Serpentara è situata a nord di Punta Molentis, a poco più di 3 km dalla costa. A nord delle isole dell’Arcipelago dei Fiori, a ridosso della costa centro-orientale, si trova un gruppo di piccole isole, di cui la più grande è l’Isola d’Ogliastra con un’estensione di 5 ettari (Bocchieri & Mossa, 1986).

L’intero Arcipelago dei Fiori è incluso nel Sito d’Importanza Comunitaria (SIC) “Isola dei Cavoli, Serpentara, Punta Molentis e Campulongu” (ITB040020) che si estende su 9.281 ettari (di cui 8.538 marini e 743 terrestri) e tutela uno dei più importanti siti marino-costieri della Rete Natura 2000 (Acunto et al., 2017), come testimoniato anche dalla sua quasi totale sovrapposizione con l’Area Marina Protetta di Capo Carbonara e con tre Zone a Protezione Speciale (ZPS) (Isola di Serpentara: ITB043026; Isola dei Cavoli: ITB043027; Capo Carbonara e stagno di Notteri-Punta Molentis: ITB043028). Il solo scoglio di su Brecconi è, tra le isole d’Ogliastra, l’unico incluso in un SIC (Area del Monte Ferru di Tertenia, ITB020015).

Dal punto di vista geologico dominano litologie riferibili essenzialmente al batolite ercinico del Sarrabus, costituite per lo più da graniti e granodioriti interessate da movimenti tettonici che le hanno deformate prevalentemente secondo la direzione NNO-SSE. Alle masse granitiche sono associati sistemi filoniani di uguale orientamento e per lo più di natura basica, che assumono particolare rilievo nella determinazione del paesaggio costiero e sottomarino (Orrù et al., 1994). 

Nelle isole e in tutto il settore costiero la vegetazione più evoluta è rappresentata da microboschi o formazioni di macchia, costituite da arbusti prostrati e fortemente modellati dal vento a dominanza di Juniperus phoenicea subsp. turbinata e Olea europaea var. sylvestris. Solo sull’Isola dei Cavoli sono presenti comunità psammofile. La flora è caratterizzata dalla presenza di piante ad alto pregio naturalistico, tra cui specie endemiche esclusive o ad areale limitato, distribuite prevalentemente nelle due isole maggiori (Bacchetta et al., 2007). Sull’Isola dei Cavoli, si trova una delle più importanti popolazioni della Sardegna di cavolo selvatico (Brassica insularis), pianta endemica presente negli allegati della Direttiva Habitat (92/43/CEE). Serpentara rappresenta il locus classicus (Bocchieri, 1988) della ferula di Arrigoni (Ferula arrigonii), endemita sardo-corsa limitata a poche aree costiere e insulari e della silene di Valsecchi (Silene valsecchiae), endemita esclusiva della Sardegna orientale. Sono inoltre presenti in tutta la fascia costiera del territorio, isole comprese, tre endemismi appartenenti al genere Limonium, esclusivi della Sardegna orientale: Limonium retirameum, Limonium tyrrhenicum e Limonium protohermaeum (Arrigoni & Diana, 1999).

Gli ambienti costieri delle isole e degli isolotti sono importanti per la nidificazione di diversi uccelli marini di interesse conservazionistico, inseriti nella Direttiva Uccelli (2009/147/CE) come la berta maggiore (Calonectris diomedea), la berta minore (Puffinus yelkouan) e il marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis ssp. desmarestii), presenti sulle Isole dei Cavoli e di Serpentara. Tra i rettili, si sottolinea la presenza di due importanti endemismi inseriti nella Direttiva Habitat (92/43/CEE): la lucertola tirrenica (Podarcis tiliguerta) endemismo sardo-corso, diffusa sulla maggior parte delle isole in questione, e il tarantolino (Euleptes europaea) endemismo tirrenico, riportato per l’Isola di Serpentara, per l’isolotto di S. Stefano e lo Scoglio Piscadeddus (Poggesi et al., 1996; Corti et al., 2006; Atzeni et al., 2014).

Conoscenza


Interessi


Pressioni


Gestione / conservazione


Bibliografia


  1. Acunto S., Bacchetta G., Bordigoni A., Cadoni N., Cinti M.F., Duràn Navarro M., Frau F., Lentini L., Liggi M.G., Masala V., Meloni F., Pinna R., Podda L. & Sanna A., 2017. The LIFE+ project “RES MARIS – Recovering Endangered habitatS in the Capo Carbonara MARIne area, Sardinia”: first results. Plant Sociology, 54: 85-95.

  2. Arrigoni P.V. & Diana S., 1999. Karyology, chorology and bioecology of the genus Limonium (Plumbaginaceae) in Sardinia. Plant Biosystems, 133: 63-71.

  3. Atzeni S., Cardia S., Frau D., Meloni F. & Podda L., 2014. Guida agli ambienti e alle specie del SIC Isola dei Cavoli, Serpentara, Punta Molentis e Campulongu-ITB040020. Pubblicazione a cura dell’AMP Capo Carbonara realizzata nell’ambito del progetto “Azioni di divulgazione scientifica e didattica naturalistica degli esiti del monitoraggio compiuto nel sic a mare ITB040020 Isola dei Cavoli, Serpentara, Punta Molentis e Campulongu”.

  4. Bacchetta G., Fenu G., Mattana E., Meloni F. & Podda L., 2007. Conservazione ex situ e in situ della biodiversità vegetale dell’Area Marina Protetta di Capo Carbonara (Sardegna sud-orientale). Fitosociologia, 44: 157-164.

  5. Bocchieri E., 1988. Silene valsecchiae e Ferula arrigonii, due specie nuove della Sardegna. Bollettino della Società Sarda di Scienze Naturali, 26: 305-310.

  6. Bocchieri E. & Mossa L., 1986. La flora dell’Isola dell’Ogliastra (Sardegna centro-orientale). Bollettino della Società Sarda di Scienze Naturali, 25: 125-142.

  7. Corti C., Lo Cascio P., Razzetti E., 2006. Erpetofauna delle isole italiane. In: Sindaco R., Doria G., Razzetti E., Bernini F. (eds), Atlante degli Anfibi e dei Rettili d’Italia / Atlas of Italian Amphibians and Reptiles. Societas Herpetologica Italica, Edizioni Polistampa, Firenze, 792 pp.

  8. Orrù P., Cocco A. & Panizza V., 1994. Rilevamento geomorfologico subacqueo del settore compreso tra Capo Boi e Punta Is Cappuccinus (Sardegna Sud-Occidentale). Memorie Descrittive della Carta Geologica d’Italia, 52: 163-176.

  9. Poggesi M., Agnelli P., Borri M., Corti C., Finotello P.L., Lanza B. & Tosini G. 1996. Erpetologia delle isole circumsarde. Biogeographia, 18: 583-618.

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOME DELLE ISOLE E DEGLI ISOLOTTI NOME DELL’ARCIPELAGO superficie (ha) Altitudine massima (metro) Linea costiera (metri) Distanza dalla costa (miglio nautico) Coordinate geografiche Proprietà Isole con almeno uno status protetto Presenza di un manager
Latitudine Longitudine
Isola dei Cavoli Arcipelago dei fiori e isole d’Ogliastra 42,7197 40 3708 39,0863401 9,53207838     Commune de Villasimius
Scoglio di Sa Punta   0,098716 0 39,2953485 9,63356596    
Scoglio di Cala sa Figu 0,255067 10 39,3078857 9,62757655
Scoglio di Cala is Cascias 0,417627 0 39,0846647 9,536845
Variglione settentrionale dei Cavoli 0,895101 17 39,0836624 9,54109533
Variglione meridionale dei Cavoli 1,19888 14 39,0813744 9,53631471
Variglione centrale dei Cavoli 1,20526 14 39,0827831 9,53971565
Scoglio su Brecconi 0,610635 27 39,7045969 9,67144023
Scoglio di San Elmo 0,177716 3 39,0977683 9,52815227
Scoglio Is Scoglius Arrubius,Scoglio di Arrubius 0,134153 1 39,8720663 9,68531163
Isola d’Ogliastra 6,47821 47 1590 39,9750621 9,70467699
Scoglio meridionale dell’Isola d’Ogliastra 0,536 3 320 39,9761124 9,70694446
Scoglio settentrionale dell’Isola d’Ogliastra 0,875 3 220 39,976387 9,7080555
Scoglio di Murtas 1,6525 12 290 1 39,5243528 9,65874378
Isola di Serpentara 37,9342 54 3462 1 39,139467 9,60565285 Commune de Villasimius
Variglione meridionale di Serpentara 3,54197 32 630 1 39,1478588 9,60365376 Commune de Villasimius
Variglione centrale di Serpentara 1,53114 17 500 1 39,1493438 9,60552722 Commune de Villasimius
Variglione settentrionale di Serpentara 1,79641 27 440 1 39,1514957 9,6044453 Commune de Villasimius
Scogli di Piscadeddus,Scogli de Piscadeddus,Scogli dei Pescatelli,Scogli Is Piscadeddus 0,422837 12 160 39,1239185 9,46485149
Scoglio di Santo Stefano 0,442316 13 290 39,1134337 9,49940276

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ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
This sheet has been written as part of the encyclopedic Atlas of the Small Mediterranean Islands project, carried out by the Conservatoire du Littoral, the PIM Initiative and their numerous partners.
(https://pimatlas.org)

CLUSTER

Sottobacino : Sardegna

Isole Tavolarine

Autore : Augusto Navone (AMP Tavolara)

Data di creazione : 3 aprile 2018

Per citare questa versione :  NAVONE, A. (2018). Foglio di cluster : Isole Tavolarine – Sottobacino : Sardegna. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/isole-tavolarine/

Composizione del cluster : isole 35
Composizione del cluster: arcipelaghi
Numero di isole con almeno uno status di protezione nazionale
Numero di isole con almeno uno status di protezione internazionale
Numero di isole con almeno un manager

Descrizione


Il cluster delle Isole Tavolarine è situato nella costa nord orientale della Sardegna e ricade nei territori dei comuni di Olbia, Loiri Porto San Paolo e San Teodoro. Il sistema articolato di isole, che si snoda dalla punta del promontorio di Capo Ceraso a nord, fino ad arrivare a sud alla spiaggia de La Cinta, è costituito da 30 piccole isole e dalle due isole maggiori di Tavolara, con un’estensione di circa 600 ettari ed un’altitudine massima di 565 m s.l.m. e di Molara, con superficie di circa 360 ettari ed un’altitudine massima di 158 m s.l.m. Il cluster è compreso all’interno della ZPS Isole del Nord Est tra Capo Ceraso e Stagno di San Teodoro (ITB013019) e coincide con il SIC Isole di Tavolara, Molara, Molarotto (ITB010010).

L’esistenza di substrati granitici e calcarei ha influenzato le comunità vegetali di questo sistema insulare, che si presentano ricche di specie e con una componente endemica di rilievo. Negli ambienti insulari costieri delle falesie sono presenti piante adattate all’elevata salinità, con diverse specie di statice (Limonium spp.), il fiordaliso spinoso sull’Isola di Tavolara (Centaurea horrida), e l’euforbia delle Baleari (Euphorbia pithyusa) su falesie granitiche. Le coste basse e sabbiose sono caratterizzate da associazioni di vegetazione pioniera, con Cakile maritima e Silene succulenta subsp. corsica, endemismo sardo-corso, da pratelli annui e garighe a elicriso (Helichrysum microphyllum subsp. tyrrhenicum), che a maggiore distanza dalla riva, si trasformano in formazioni arbustive e forestali a ginepro fenicio (Juniperus turbinata). Sia su suolo carbonatico che granitico si sviluppano piccoli boschi termo-xerofili a J. turbinata e Olea europaea var. sylvestris, con Asparagus albus e Pistacia lentiscus. Sulla sommità dell’Isola di Tavolara si osservano anche comunità forestali frammentate di leccio (Quercus ilex) e piccoli boschi di acero minore (Acer monspessulanum). Sulle rupi vegetano specie caratteristiche come Odontarrhena tavolarae, di cui l’isola rappresenta il locus classicus, e Campanula forsythii. Fra le isole minori ricordiamo l’Isola Piana, che in soli tredici ettari di superficie ospita 250 diverse specie vegetali. Fra queste è presente anche il Limoniastrum monopetalum, che si ritrova in Sardegna, son con piccole stazioni, presso le foci del Rio Padrongianus e a Teulada (AA.VV., 2008).

Le isole dell’Arcipelago di Tavolara sono sito riproduttivo di diverse specie citate nell’allegato I della Direttiva Uccelli che trovano in questi ambienti spazi ideali per nidificare. In particolare, l’Isola di Tavolara ospita la più grande colonia mondiale conosciuta di berta minore (Puffinus yelkouan), con circa 10–13.000 coppie. Sono presenti, anche se poco numerose, alcune coppie di berta maggiore (Calonectris diomedea). Un’altra specie legata agli ambienti costieri è il marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis subsp. desmarestii), che nidifica su tutte le piccole isole dell’arcipelago e ha una colonia riproduttiva che supera il centinaio di coppie sull’isolotto di Molarotto. Anche il gabbiano corso (Ichthyaetus audouinii) nidifica, da diversi anni, su questo isolotto, con un numero contenuto di coppie (sito web Area Marina Protetta Tavolara Punta Coda Cavallo).

Gli ambienti insulari appaiono importanti anche per la presenza di diverse specie di rettili endemici dell’area tirrenica o del complesso sardo-corso, inseriti negli allegati della Direttiva Habitat (92/43/CEE), fra cui ricordiamo il tarantolino (Euleptes europaea), l’algiroide nano (Algyroides fitzingeri) e la lucertola tirrenica (Podarcis tiliguerta). Importante appare anche la tutela di quest’ultimo endemismo sardo-corso (Podarcis tiliguerta), che sull’Isola di Molarotto si è differenziata morfologicamente e geneticamente nella sottospecie Podarcis tiliguerta subsp. ranzii (Corti & Spano, 2009).

Conoscenza


Interessi


Pressioni


Gestione / conservazione


Bibliografia


  1. AA.VV., 2008. Tavolara. A cura di Navone A. & Trainito E. Delfino Ed.
  2. Corti C. & Spano G., 2009. Erpetofauna. Collana “Quaderni dell’Area Marina”, vol. 4.

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOME DELLE ISOLE E DEGLI ISOLOTTI NOME DELL’ARCIPELAGO superficie (ha) Altitudine massima (metro) Linea costiera (metri) Distanza dalla costa (miglio nautico) Coordinate geografiche Proprietà Isole con almeno uno status protetto Presenza di un manager
Latitudine Longitudine
Isola della Bocca Isole Tavolarine 0,593793 5 320 40,920554 9,5668058    
Figarello,Isola di Figarolo   22,2771 139 1957 40,9804412 9,64339062    
Isola Gabbia 1,50166 6 600 40,931013 9,52671687
Isola dei Garofani 0,689366 5 265 40,8861134 9,63342108
L’Isoledda 0,263726 15 170 40,8502796 9,69110595
Isolotti dei Pedrami 2,31877 5 150 40,6847135 9,76640735
Isola di Leporeddu 2,04243 2 210 40,9138137 9,50583471
Isola Manna 3,6775 2 2000 40,9171633 9,51064154
Scoglio di Tramaglio 0,096944 0 40,8305673 9,70740813
Scoglio a nord di C.po Ceraso 0,429925 0 40,9212757 9,6422252
Isola di Molara 348,887 161 40,8686151 9,72758974 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Scoglio dei Magroni 0,241736 1 100 40,9233458 9,63548429
Isola di Mezzo 2,29404 2 800 40,9212099 9,5119356
Isola di Patron Fiaso 1,88499 4 640 40,9047062 9,58288988
Isolotto I Porri 2,48752 9 500 40,9586729 9,58858547
Isolotto di Porritula 0,483496 3 130 40,9853387 9,588876
Isola settentrionale di Portolucas 0,913597 8 340 40,9214143 9,63373448
Isola meridionale di Portolucas 0,646213 7 250 40,9202239 9,63273075
Isola Rossa,Isola Ruja di C.po Comino 5,98895 5 1200 40,539196 9,81923399
Isola di Tavolara 604,206 565 19996 1 40,9057123 9,71290054 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola Piana 13,7857 14 2017 40,8882354 9,6508792 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola dei Cigni,Isola dei Cavalli 2,32697 5 791 40,8855873 9,64031906 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isoletta di Cala Spagnola,Isolotto del Fico 0,51347 1 301 1 40,875298 9,707768 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isolotti dei Tre Fratelli 0,280086 1 90 1 40,8617504 9,76169124 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola di Molarotto 2,88183 51 981 3 40,8744899 9,77797881 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola Cana 0,611015 6 327 40,8644704 9,67699041 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Reulino,Isolotto Rosso 2,47876 11 824 40,8777385 9,67166861 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola dei Porri di Tavolara,Isolotto Spalmatore 0,35383 6 254 1 40,893745 9,668171 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola dei Topi 0,273234 5 192 1 40,8967373 9,67502944 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola di Barca Sconcia 0,699681 6 477 40,9176583 9,64744332 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isolotto di Ottiolu 0,878777 5 340 40,7363447 9,71811452 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola Ruja,Isola Rossa 3,05304 14 700 40,8276895 9,70791501 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola di Proratora 4,85692 27 1017 40,8464566 9,72332668 Consortium de 3 communes (Olbia, S. Teodoro et Loiri S. Paolo) – Area marina protetta Tavolara-Punta
Isola del Cavallo 1,54934 4 550 40,9171863 9,52605347
Scoglio settentrionale di Leporeddu 0,541 240 40,915554 9,50583361

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ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
This sheet has been written as part of the encyclopedic Atlas of the Small Mediterranean Islands project, carried out by the Conservatoire du Littoral, the PIM Initiative and their numerous partners.
(https://pimatlas.org)

CLUSTER

Sottobacino : Sardegna

Arcipelago di La Maddalena

Autore : Donatella Cogoni

Data di creazione : 3 aprile 2018

Per citare questa versione :  COGONI, D. (2018). Foglio di cluster : Arcipelago di La Maddalena – Sottobacino : Sardegna. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/arcipelago-di-la-maddalena/

Composizione del cluster : isole 96
Composizione del cluster: arcipelaghi
Numero di isole con almeno uno status di protezione nazionale
Numero di isole con almeno uno status di protezione internazionale
Numero di isole con almeno un manager

Descrizione


L’Arcipelago di La Maddalena, situato nella parte più nordorientale della Sardegna è costituito da sette isole maggiori (La Maddalena, Caprera, Spargi, Santo Stefano, Santa Maria, Budelli e Razzoli), e da oltre 50 isolotti, isole minori e scogli adiacenti di particolare rilevanza paesaggistica, per uno sviluppo costiero pari a 176,2 km, ed una superficie complessiva di circa 5.134 ettari (Biondi & Bagella, 2005). All’interno del cluster è presente il “Parco Nazionale dell’Arcipelago di La Maddalena” istituito nel 1994 mentre nel 2001 la superficie marina è diventata parte integrante del Santuario dei Cetacei. Parte dell’Arcipelago ricade nel Sito di Importanza Comunitaria (SIC) “Arcipelago La Maddalena” coincidente con la Zona di Protezione Speciale (ZPS) “Arcipelago La Maddalena” (ITB010008).

L’Arcipelago appartiene al contesto geologico-strutturale della Gallura settentrionale. Le morfologie dominanti sono granitiche attraversate da un sistema filoniano (Carmignani et al., 2001) e solo nel settore orientale le rocce presentano natura scistosa (gneiss e migmatiti) (Barca et al., 1996). Le forme di erosione eolica plasmano un paesaggio caratterizzato da tafoni, divisi da incavi creati dal dilatamento delle fratture per opera delle acque di scorrimento e nicchie scavate nel granito. Gli aspetti di maggior interesse della morfologia costiera riguardano la tipica conformazione dei litorali, caratterizzati da un andamento frastagliato in cui sono frequenti rias di varie dimensioni (Biondi & Bagella, 2005). Le spiagge sabbiose sono poco estese e localizzate all’interno di insenature (Ulzega, 1997), con piccoli stagni costieri, indicati come paduli (Baldacci, 1961).

Nel complesso il clima dell’arcipelago, sulla base della classificazione bioclimatica di Rivas-Martìnez et al., 2002), può essere ascritto al macrobioclima mediterraneo, bioclima pluvistagionale-oceanico, termotipo termomediterraneo superiore, ombrotipo secco superiore (Biondi & Bagella, 2005). Tra i venti, prevalgono quelli occidentali seguiti da quelli dei quadranti di nord-ovest e nord-nord-ovest (Bocchieri, 1996).

Il patrimonio floristico è composto da 986 entità, di cui 52 endemiche (Bocchieri, 1996). Tra esse si annoverano Silene velutina, Silene valsecchiae, Helicodiceros muscivorus, Limonium cunicularium e Limonium strictissimum.

La vegetazione è dominata da macchie e boschi sclerofillici riferibili alla classe Quercetea ilicis. I boschi di leccio, sono relegati in canaloni, mentre gli oleastreti risultano più diffusi così come le macchie dell’Oleo-Ceratanion e i micro boschi a ginepro fenicio. Nelle aree più costiere, la vegetazione degrada dalla macchia più bassa alla gariga con fitocenosi psammofile, alofile e subalofile (Biondi & Bagella, 2005).

L’Arcipelago ricade tra le aree più importanti per la fauna, sia nell’ambito terrestre che marino. Di particolare rilevanza l’avifauna; numerosi uccelli marini come il gabbiano corso (Ichthyaetus audouinii), la berta maggiore (Calonectris diomedea), il marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis subsp. desmarestii) e la sterna comune (Sterna hirundo), scelgono queste isole per la loro nidificazione.

Viene inoltre riportata la presenza di diverse specie di interesse comunitario, per i mammiferi si ricordano ad esempio Tursiops truncatus e Rhinolophus ferrumequinum, per i rettili Euleptes europaea, Emys orbicularis, Testudo hermanni, Testudo marginata, Caretta caretta, Hierophis viridiflavus, nonché le specie endemiche Archaeolacerta bedriagae, Algyroides fitzingeri, Podarcis tiliguerta, per gli anfibi Bufo balearicus, Discoglossus sardus e Hyla sarda e per i pesci Alosa fallax (Poggesi et al., 1996; Corti et al., 2006, 2012; MATTM, 2015).

Conoscenza


Interessi


Pressioni


Gestione / conservazione


Spiaggia Rosa di Budelli

Donatella Cogoni

 

L’Isola di Budelli è una piccola isola appartenente all’Arcipelago di La Maddalena, ha una superficie di 1,6 km², offre paesaggi rappresentati da scogliere granitiche, rocce tafonate e incantevoli spiagge di sabbia finissima.

Nell’isola è presente un antico complesso religioso di origini medioevali, costituito da una chiesa e da un convento, che furono probabilmente costruiti agli inizi del secolo XIII sopra un antico romitorio di cui però non si ha più traccia. Durante il tredicesimo secolo fu probabilmente un centro di grande rilievo, venne però distrutto nel corso del secolo XVI da un’incursione di corsari turchi.

Sull’Isola di Budelli nidificano ogni anno gabbiani reali, berte e altri uccelli pelagici. Di rilevanza conservazionistica sono anche diverse specie erpetologiche, qua di seguito se ne riportano alcune: Bufo balearicus, Testudo marginata,  Euleptes europaea, Algyroides fitzingeri, Archaeolacerta bedriagae, Podarcis tiliguerta.

Tra tutte le varie spiagge presenti nell’isola, una in particolare l’ha resa famosa in tutto il mondo per il caratteristico colore rosa della sabbia, la Spiaggia Rosa di Budelli. Immortalata dal regista Michelangelo Antonioni, il quale ambientò nel 1964 una famosa scena del film “Deserto rosso”, è situata a sud-est dell’Isola di Budelli. Deve la sua colorazione alla presenza di minuscoli frammenti di un microorganismo di colore rosa, la Miniacinia miniacea, un protozoo foraminifero, il cui habitat è costituito dalle matte di Posidonia oceanica. Quando questo microrganismo muore, le conchiglie vengono trascinate fino a riva e sminuzzate grazie all’azione delle onde e dei vari agenti atmosferici. Attualmente la spiaggia Rosa è una delle aree più tutelate dell’intero Arcipelago di La Maddalena, giacché da sempre sono vietati l’accesso all’arenile, il transito o la sosta dei mezzi nautici nello specchio acqueo antistante.

Nel 2005 Budelli venne messa all’asta ma, poiché non ci fu un’offerta concreta, lo Stato italiano annunciò di volere esercitare il diritto di prelazione. Nel 2013 vennero stanziati circa 3 milioni di euro da parte dello Stato italiano per l’acquisto dell’Isola. Nel 2015, il Consiglio di Stato ha annullato il diritto di prelazione dell’Ente Parco dell’Arcipelago di La Maddalena sull’acquisto dell’Isola di Budelli (operazione effettuata dal cittadino neozelandese Michael Harte a seguito di un’asta giudiziale) per la mancanza di un piano di tutela per il parco. A seguito della sentenza, non senza polemiche, il giudice per le esecuzioni fallimentari ha revocato d’ufficio la custodia del bene in favore del Parco e ha concesso a Harte un termine di 60 giorni per il deposito dell’importo dovuto per l’acquisto, pari a due milioni e 954 mila euro. Infine, il 17 maggio 2016, il giudice fallimentare del tribunale di Tempio, respingendo in via definitiva le istanze di Michael Harte, ha stabilito il passaggio di proprietà al Parco Nazionale dell’Arcipelago di La Maddalena.

Riferimenti

Sito web Parco Nazionale dell’Arcipelago di La Maddalena: http://www.lamaddalenapark.it/vivi-il-parco/isole/budelli

Bibliografia


  1. Baldacci O., 1961. Il clima e l’idrografia. In: Ricerche sull’arcipelago de La Maddalena. Memorie della Società Geografica Italiana, 25: 67-88.

  2. Barca S., Carmignani L., Oggiano G., Pertusati P.C. & Salvatori I., 1996. Carta Geologica della Sardegna, Servizio Geologico Nazionale, Carmignani L. (ed.) Litografia Artistica Cartografica. Firenze.

  3. Biondi E. & Bagella S., 2005. Vegetazione e paesaggio vegetale dell’arcipelago di La Maddalena (Sardegna nord-orientale). Fitosociologia, 42: 3-99.

  4. Bocchieri E., 1996. L’esplorazione botanica e le principali conoscenze sulla flora dell’arcipelago della Maddalena (Sardegna nord-orientale). Rendiconti Seminario Facoltà Scienze Università Cagliari, 66 suppl.1.

  5. Carmignani L., Oggiano G., Barca S., Conti P., Pertusati P.C., Salvadori I., Eltrusi A., Funedda A. & Pasci S., 2001. Vol. LX in Carmignani (ed.) Memorie Descrittive della Carta Geologica d’Italia. Istituto Poligrafico e Zecca dello Stato. Roma

  6. Corti C., Biaggini, Delaugerre M. & Lo Cascio P., 2012. Erpetofauna delle isole dell’Arcipelago di La Maddalena. Relazione finale. Museo di Storia Naturale dell’Università degli Studi di Firenze, Sezione di Zoologia “La Specola, Parco Nazionale dell’Arcipelago di La Maddalena”, 85 pp.

  7. Corti C., Lo Cascio P. & Razzetti E., 2006. Erpetofauna delle isole italiane. In: Sindaco R., Doria G., Razzetti E., Bernini F. (eds), Atlante degli Anfibi e dei Rettili d’Italia / Atlas of Italian Amphibians and Reptiles. Societas Herpetologica Italica, Edizioni Polistampa, Firenze, 792 pp.

  8. MATTM, 2015. Sito internet ftp://ftp.minambiente.it/PNM/Natura2000/. Formulario Standard “Arcipelago La Maddalena” (ITB010008).

  9. Poggesi M., Agnelli P., Borri M., Corti C., Finotello P.L., Lanza B. & Tosini G., 1996. Erpetologia delle isole circumsarde. Biogeographia, 18 [1995]: 583-618.

  10. Rivas-Martínez S., Dìaz T.E., Fernandéz-Gonzalez F., Izco J., Loidi J., Lousã M. & Penas A., 2002. Vascular plantcommunities of Spain and Portugal. Addend a to the syntaxonomical checklist of 2001. Itinera Geobotanica, 15: 433-922.

  11. Ulzega A., 1997. In: Maciocco G. “I luoghi dell’acqua e della terra”. Modello geomorfologico. Arti Grafiche Nidasio. Assago (MI).

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOME DELLE ISOLE E DEGLI ISOLOTTI NOME DELL’ARCIPELAGO superficie (ha) Altitudine massima (metro) Linea costiera (metri) Distanza dalla costa (miglio nautico) Coordinate geografiche Proprietà Isole con almeno uno status protetto Presenza di un manager
Latitudine Longitudine
Scoglio della Colombaia Arcipelago di La Maddalena 0,614922 7 190 41,2327921 9,27928664    
Isola dei Cappuccini   3,11352 23 872 41,1531822 9,50202198    
Isolotto dei Fichi d’India 0,231 170 41,125724 9,444342
Isola dei Cavalli 0,744807 0 300 41,2023976 9,31807673
Isolotto di Porto Puddu 4,2602 16 920 41,1903467 9,3333133
Isolotto dei Mucchi Bianchi 0,37 8 200 41,126667 9,46583361
Scoglio Munichedda 5,4938 12 950 41,250415 9,1841979
Isola della Maddalena 1973,52 156 49314 41,2329377 9,41013323 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Caprera 1587,91 212 50347 41,2100644 9,46517017 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Santo Stefano 303,413 100 11202 41,1968212 9,41149146 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Spargi 423,556 153 12650 1 41,2410174 9,34562784 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Spargiotto 10,3414 47 1743 2 41,2504167 9,32399423 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Budelli 172,873 88 8835 4 41,2829692 9,34951218 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Razzoli 166,121 65 12168 5 41,3010087 9,3462786 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Santa Maria 188,241 49 11003 4 41,2976249 9,37351044 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola La Presa 28,961 0 2839 6 41,3100408 9,37560646 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Corcelli 12,7629 32 2295 5 41,2947544 9,40031094 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola Piana 4,12081 10 810 5 41,2948314 9,40547755 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Barrettini 10,7275 39 2076 4 41,2834089 9,40184237 Autorité du parc national de La Maddalena
Isolotto settentrionale Barrettinelli 0,095694 0 280 4 41,2762953 9,40379183 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Soffi 45,44 30 3000 1 41,0646656 9,57487682 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola occidentale delle Camere 3,75223 22 1000 1 41,068157 9,5818262 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola orientale delle Camere 5,2099 16 1200 1 41,0699671 9,5863968 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Mortorio 63,3231 77 6712 1 41,0762034 9,60443372 Autorité du parc national de La Maddalena
Isole Poveri 0,145698 3 390 41,094081 9,580921 Autorité du parc national de La Maddalena
Capaccia 0,027 10 41,094049 9,584961 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola delle Rocche 2,62786 17 640 41,1165884 9,56922112 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola occidentale Li Nibani 7,8219 20 2000 41,1261891 9,56610316 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola delle Bisce 29,5765 16 3442 41,164443 9,52303717 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola del Porco 5,38094 25 1205 1 41,1742718 9,46098137 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola del Piccolo Porco 0,374978 7 245 1 41,1743045 9,45939409 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola della Pecora 7,23188 16 1392 2 41,1825507 9,4857012 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola della Piccola Pecora 0,03997 5 205 2 41,1838795 9,48781791 Autorité du parc national de La Maddalena
Isole dei Monaci 1,83214 12 1179 3 41,2170047 9,51808546 Autorité du parc national de La Maddalena
Isolotto settentrionale Italiani 0,167 240 3 41,22967 9,45456 Autorité du parc national de La Maddalena
Isolotto centrale Italiani 0,444924 5 288 3 41,2285952 9,4551857 Autorité du parc national de La Maddalena
Isolotto meridionale Italiani 0,904672 8 412 3 41,2257522 9,4555621 Autorité du parc national de La Maddalena
Isolotto dell’Aglio 0,319631 3 230 2 41,2080146 9,44656229 Autorité du parc national de La Maddalena
Isolotto Roma 1,7126 20 520 41,1964298 9,3966348 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola Chiesa 7,13474 16 1200 2 41,2132235 9,41779164 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Giardinelli 47,0423 16 4000 3 41,2321175 9,44124624 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola Lo Strangolato 0,067 120 3 41,2569427 9,40583318 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Abbatoggia 2,10804 14 778 3 41,2532019 9,39941548 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola Carpa 0,420026 9 276 4 41,2875662 9,36249495 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola settentrionale di Paduleddi 1,86146 12 569 4 41,2864967 9,36659381 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola meridionale di Paduleddi 0,479572 7 289 4 41,2855122 9,3653185 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di mezzo Stramanari 0,298533 5 200 4 41,283352 9,36392755 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Capicciolu 1,7229 49 566 6 41,3090649 9,36918879 Autorité du parc national de La Maddalena
Scoglio di Cala Giorgio Marino,Cala Giorgio Marino 0,038698 0 70 5 41,275077 9,40277669 Autorité du parc national de La Maddalena
Barretinelli di Fuori,Isola di Barretinelli di Fuori 0,51877 11 290 5 41,3014381 9,40108057 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Punta Stagnali,Punta Stagnali 0,782954 5 434 1 41,2017863 9,44257588 Autorité du parc national de La Maddalena
Isolotto di P. Coda Sardegna,Isola Fico 0,250208 1 160 41,1879052 9,43350842 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola di Mortorietto 0,548151 3 180 2 41,0859015 9,61852495 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola meridionale dei Poveri 2,34045 3 250 41,09221 9,57918332 Autorité du parc national de La Maddalena
Scoglio di Punta Abbatoggia 0,365465 0 238 3 41,2620935 9,40073159 Autorité du parc national de La Maddalena
Scoglio meridionale di Abbatoggia 1,17252 5 292 2 41,249638 9,396667 Autorité du parc national de La Maddalena
Stramanari est 9 160 4 41,2494431 9,39777756 Autorité du parc national de La Maddalena
Isola orientale di Stramanari 0,127993 9 174 4 41,2834682 9,36511914 Autorité du parc national de La Maddalena
Scoglio di Spargiotello 0,098794 0 41,251659 9,32096424
Scoglio della Torre 0,128493 0 41,0156309 8,87220651
Isolotto centrale di Cala Lunga 0,135967 2 41,2947588 9,33483678
Isola settentrionale di Cala Lunga 0,145791 0 41,2951485 9,33280629
Isola Molino 0,16599 3 40,9191082 8,71041486
Isolotto orientale di Cala Lunga 0,452624 0 41,2946877 9,33591039
Isolotto Camize 0,462223 3 41,0743883 9,58733458
Scoglio di Cala di Trana 0,523119 0 41,2862436 9,33715218
Scoglio di Punta Corsara 0,707959 12 41,2285869 9,33764487
Isolotto del Canale delle Galere 0,958144 8 41,1227381 9,56525845
Isola settentrionale Li Nibani 2,53135 16 41,131201 9,56723542
Scoglio Li Canneddi 0,434638 0 41,0264923 8,8787809
Scoglio di Tinnari 0,847785 0 41,0281647 8,89201759
Scoglio di Porto Leccio 0,321344 0 41,0441704 8,92679204
Scoglio di Costa Paradiso 0,329023 0 41,0575688 8,94528844
Scoglio la Cruzzitta 0,114173 3 41,0767127 8,96544889
Isola settentrionale della Marmorata 3,00149 3 41,2564049 9,24066736
Isola occidentale di Stramanari 0,151419 3 41,2840851 9,36274174
Scoglio di Punta Falcone 0,529719 0 41,2588861 9,22439459
Isolotto Cala del Rosario 0,224278 0 41,3102083 9,33616961
Scoglio meridionale di Calaccia 0,178636 0 41,3015651 9,33384444
Isolotto delle Bisce 1,21691 4 41,1638329 9,5185912
Isolotto meridionale di Cala Lunga 0,371772 0 41,2939847 9,33574794
Scoglio della Noce 0,550765 0 41,3012284 9,35639304
Scoglio di C.po Testa 0,450847 4 41,2315218 9,14100972
Isolotto di Punta Barca Bruciata 0,44247 5 41,1404256 9,43804233
Scoglio di Cala Baccà 0,081623 6 41,1911684 9,44185064
Scoglio Colombo 0,499841 4 41,2415896 9,26729599
Scoglio Paganetto 0,579319 1 41,2447506 9,27042978
Scoglio settentrionale di Calaccia 0,07 41,3031528 9,33376283
Scoglio di Monte Russu 0,827625 0 350 41,1578573 9,11959288
Isola meridionale della Marmorata 5,49194 5 900 41,2534369 9,23812694
Isolotto dell’Oro 0,11 130 41,18057 9,397254
Isola di Portisco 1,31886 5 380 41,0418531 9,52877021
Isola Rossa 6,36269 29 1406 41,0140768 8,86313879
Scoglio occidentale dell’Isola Rossa 0,391177 0 210 41,0154619 8,85966597
Isolotto meridionale di Punta Scaviccio 2,06929 8 650 2 41,2216988 9,44893896 Autorité du parc national de La Maddalena
Isolotto di Cala Scaviccio 0,800814 2 380 2 41,2186276 9,44934314 Autorité du parc national de La Maddalena

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ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
This sheet has been written as part of the encyclopedic Atlas of the Small Mediterranean Islands project, carried out by the Conservatoire du Littoral, the PIM Initiative and their numerous partners.
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CLUSTER

Sottobacino : Sardegna

Arcipelago dell’Asinara

Autore : Mariano Ucchesu

Data di creazione : 3 aprile 2018

Per citare questa versione :  UCCHESU, M. (2018). Foglio di cluster : Arcipelago dell’Asinara – Sottobacino : Sardegna. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/arcipelago-dellasinara/

Composizione del cluster : isole 15
Composizione del cluster: arcipelaghi
Numero di isole con almeno uno status di protezione nazionale
Numero di isole con almeno uno status di protezione internazionale
Numero di isole con almeno un manager

Descrizione


Il cluster dell’Arcipelago dell’Asinara è limitato a oriente dal golfo omonimo il quale rappresenta la più ampia insenatura della costa settentrionale sarda, a sud dalla punta di Capo Falcone e a ovest e a nord dal Mare di Sardegna. L’isola maggiore è l’Asinara, con una superficie di 51,9 km2 e uno sviluppo costiero di circa 100 km, attorno alla quale sono presenti altre 13 piccole isole e scogli. Tale complesso microinsulare è parte integrante di un piccolo frammento isolato del massiccio paleozoico sardo-corso. I caratteri geomorfologici dell’isola sono del tutto analoghi a quelli della parte settentrionale della Nurra con la quale si trova in contatto tramite l’Isola Piana.

Le litologie prevalenti risultano derivanti dal disfacimento di micascisti del Paleozoico inferiore e del complesso granitico del Carbonifero. A causa della sua posizione geografica, le rocce affioranti hanno subito e subiscono tuttora una forte azione di modellamento ad opera di agenti atmosferici, da riferirsi principalmente alla deflazione eolica e all’azione abrasiva dell’acqua marina (Bocchieri, 1988).

Le coste sono essenzialmente rocciose e articolate; quelle a falesia sono presenti soprattutto nel versante occidentale e settentrionale dell’Asinara, mentre nel settore orientale della stessa, così come nelle restanti piccole isole, degradano verso il mare andando a costituire un insieme di calette sabbiose alle quali si alternano capi rocciosi. Dal punto di vista geologico, la caletta di Cala Stagno Lungo è quella che riveste maggior importanza. In essa infatti risultano ben documentati i depositi del Tirreniano; composto in prevalenza da conglomerati e arenarie quarzose e, calcari arenacei, ricchi di molluschi marini (Bocchieri, 1988). 

Per quanto riguarda i dati climatici, le precipitazioni sono in media di poco inferiori ai 500 mm annui le quali si distribuiscono in circa 60 giorni piovosi. Le stagioni più piovose sono l’autunno e l’inverno, durante le quali cadono circa il 75% (370 mm) delle precipitazioni medie annue. 

Le temperature registrate sull’isola mettono in evidenza l’azione termoregolatrice che il mare esercita negli ambienti microinsulari. L’escursione termica infatti, calcolata annualmente, si mantiene intorno a valori compresi tra 12 e 14°C, mentre le temperature medie annue si attestano sui 17ºC. Dal punto di vista bioclimatico, si confermano per tutto il cluster la presenza di un bioclima mediterraneo pluristagionale oceanico, un termotipo termomediterraneo superiore e un ombrotipo secco superiore.

Le prime notizie sulla flora dell’Asinara si devono al Moris (1837-1859) il quale in Flora Sardoa cita 41 specie. Allo stato attuale delle conoscenze, la flora risulta costituita da 678 entità specifiche e infraspecifiche; di queste 616 sono spontanee, appartenenti a 91 famiglie e 336 generi. Le famiglie numericamente più rappresentative sono le Asteraceae, le Fabaceae e le Poaceae che complessivamente, rappresentano poco meno della metà dell’intera flora spontanea dell’isola. Tra gli endemismi, la specie piú significativa è Anchusa crispa, recentemente rinvenuta nella porzione piú meridionale dell’isola.

Lo spettro biologico evidenzia un’alta componente di terofite, di particolare importanza anche il contingente camefitico il quale, lungo le garighe della costa occidentale, è rappresentato principalmente da Centaurea horrida, Erodium corsicum, Astragalus terraccianoi, Limonium spp. e Crithmum maritimum (Bocchieri, 1988).

Tra le fanerofite, le specie più rappresentative sono senz’altro il ginepro fenicio (Juniperus phoenicea var. turbinata) e il leccio (Quercus ilex). Soprattutto sull’isola maggiore dell’Asinara, tali comunità arboree dovevano occupare, in tempi passati, una superficie ben maggiore di quella attuale. Anche l’euforbia arborea (Euphorbia arborescens) e il mirto (Myrtus communis) all’Asinara assumono in alcuni casi un habitus arborescente, con esemplari di oltre 3 metri presenti per lo più nelle zone impervie e quasi inaccessibili del versante meridionale e orientale dell’isola.

Tra le idrofite, la specie più diffusa all’Asinara è Callitriche stagnalis la quale è rinvenibile in quasi tutte le pozze effimere distribuite dal livello del mare fino alle quote più elevate. Estremamente rare sono Baldellia ranunculoides e Zannichellia palustris (Bocchieri, 1988).

Per quanto riguarda la fauna, è emblematica la presenza di una particolare varietà di asino albino (Equus asinus var. albina) alla quale si attribuisce l’origine stessa del toponimo. Oltre al mustiolo (Suncus etruscus) e al topo quercino sardo (Eliomys quercinus subsp. sardus), si menzionano, tra i rettili e gli anfibi, gli endemismi Algyroides fitzingeri, Podarcis tiliguerta, Discoglossus sardus e Hyla sarda (Corti et al., 2006). 

Dal punto di vista archeologico, il mancato ritrovamento di reperti relativi al neolitico e all’età del Bronzo fanno pensare che 1’Asinara non fosse abitata dall’uomo primitivo. Non vi abitarono neppure i Greci sebbene chiamarono l’isola principale (Asinara) Enacrea. In epoca più recente, i Romani costruirono un tempio dedicato a Ercole. L’Isola dell’Asinara fu chiamata dai Romani Sinuaria a causa delle numerose insenature che secondo la leggenda si sarebbero formate dalle dita di Ercole che, volendo farle una carezza, non si rese conto di stringerla con forza. L’origine dell’attuale nome dell’isola non e semplice da ricercare per cui, in linea generale, si pensa che «Asinara» derivi dal nome romano Sinuaria o forse dagli asinelli presenti sull’isola. Questa seconda ipotesi pare sia avvalorata dal fatto che gli Arabi, fin dal 1l54, identificarono 1’Asinara come «isola madre degli asini». Qualunque sia l’origine del nome, l’isola ha subito una serie di invasioni barbariche, incursioni spagnole e da parte delle repubbliche marinare di Pisa e Genova. Un evento significativo che ha interessato l’Asinara si verificò nel 1720 quando gli Asburgo cedettero la Sardegna ai Savoia in cambio della Sicilia. Fu dopo questa data che gli Asinaresi furono costretti a un primo e forzato esodo dalla loro isola (Areddu, 2011). 

Dal 1858 al 1999 l’area dell’Isola dell’Asinara, così come le acque e le piccole isole limitrofe, vennero interdette al libero accesso e destinate a colonia penale. Attualmente, gran parte del cluster ricade all’interno del Parco Nazionale dell’Asinara (L. n. 344 del 1997).

Conoscenza


Interessi


Pressioni


Gestione / conservazione


Bibliografia


  1. Areddu A., 2011. Il Marchesato di Mores. Le origini, il duca dell’Asinara, le lotte antifeudali, l’abolizione del feudo e le vicende del marquis de Morès. Cagliari, Condaghes.

  2. Bocchieri E., 1988. L’isola Asinara (Sardegna nordoccidentale) e la sua flora. Webbia, 42: 227-268.
  3. Corti C., Lo Cascio P. & Razzetti E., 2006. Erpetofauna delle isole italiane (pp. 613-643). In: Sindaco R., Doria G., Razzetti E., Bernini F. (eds), Atlante degli Anfibi e dei Rettili d’Italia / Atlas of Italian Amphibians and Reptiles. Societas Herpetologica Italica, Edizioni Polistampa, Firenze, 792 pp.

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOME DELLE ISOLE E DEGLI ISOLOTTI NOME DELL’ARCIPELAGO superficie (ha) Altitudine massima (metro) Linea costiera (metri) Distanza dalla costa (miglio nautico) Coordinate geografiche Proprietà Isole con almeno uno status protetto Presenza di un manager
Latitudine Longitudine
Isolotti del Candelliere Arcipelago dell’Asinara

0,451 10 160 5 41,0513878 8,250556     Autorité du parc national de L’Asinara
Isola Sgombro,Isola Scombro 3,36171 12 700 4 41,0284714 8,25210596     Autorité du parc national de L’Asinara
Isolotto Bocca 0,897056 0 400 40,9855355 8,21378468 Autorité du parc national de L’Asinara
L’Isolotto 0,786955 2 450 40,9672502 8,22472465 Autorité du parc national de L’Asinara
Isola Piana dell’Asinara,Piana di Stintino 120,709 23 6500 40,9751019 8,21841957 Autorité du parc national de L’Asinara
Isola della Pelosa 2,04463 7 580 40,9707138 8,20697015 Autorité du parc national de L’Asinara
Scoglio di Punta Pedra Bianca 0,212238 0 40,9999088 8,21085192
Scoglio di Scombro di Dentro 0,515551 0 41,0278463 8,24614709
Scoglio occidentale di Scoglio Andrea 0,537769 0 41,0239526 8,25399432
Scoglio di Cala Galanza 0,653212 16 41,0072896 8,21295298
Scoglio di Punta Scoglietti 0,754156 15 40,9393212 8,17406474
Scoglio orientale di Scoglio Andrea 0,983593 7 41,0238423 8,25552925
Asinara,Isola dell’Asinara 5172,55 408 41,062805 8,269777
Scoglio di Businco 0,570932 20 300 40,8253118 8,18778148
Isola dei Porri,Isolotto dei Porri 4,08946 63 832 40,8805385 8,2136562

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ISSN 2970-2321

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Sottobacino : Sardegna

Isole della Riviera del Corallo

Autore :  Claudia Corti

Data di creazione : 3 aprile 2018

Per citare questa versione :  CORTI, C. (2018). Foglio di cluster : Isole della Riviera del Corallo – Sottobacino : Sardegna. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/isole-della-riviera-del-corallo/

Composizione del cluster : isole 3
Composizione del cluster: arcipelaghi
Numero di isole con almeno uno status di protezione nazionale
Numero di isole con almeno uno status di protezione internazionale
Numero di isole con almeno un manager

Descrizione


Le isole del Corallo comprendono due isole e un isolotto del Mar di Sardegna, tutti ricadenti nel territorio della Nurra.

Il piccolo e basso Isolotto della Maddalena (o La Maddalenetta) situato nella rada di Alghero, con superficie emersa di poco superiore ai 2000 m2, perimetro inferiore a 200 m e distante dalla linea di costa circa 1 km, deve il suo nome a una piccola e antica chiesa, della quale ormai non resta più traccia, dedicata a Santa Maria Maddalena Penitente (Sari Bozzolo, 2010). Dal punto di vista geologico, La Maddalenetta fa parte del distretto vulcanico di Capo Marargiu ed è caratterizzata da depositi piroclastici del Burdigaliano.

Sull’Isolotto è presente un piccolo faro alto 6 m, circondato da malvoni (Lavatera arborea) che fu costruito negli anni Quaranta del secolo scorso sul basamento della suddetta chiesa. Le specie animali sinora osservate sull’Isola sono il gabbiano reale zampegialle (Larus michahellis) e il marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis).

Le isole Foradada e Piana di Capo Caccia rientrano nei confini del Sito di Interesse Comunitario (SIC) ITB 010042 “Capo Caccia (con le Isole Foradada e Piana) e Punta Giglio”. Geologicamente sono riconducibili alla successione sedimentaria mesozoica della Sardegna settentrionale, la prima è un’imponente scoglio carbonatico, con superficie di poco superiore ai 5,5 ettari, un’altezza di 131 m s.l.m., caratterizzata da calcare a rudiste, localizzata a W di Capo Caccia in posizione più meridionale rispetto all’Isola Piana che è invece formata da depositi carbonatici di piattaforma, calcari, calcari dolomitici, calcari oolitici e bioclastici. Foradada dista dalla Penisola di Capo Caccia all’incirca 300 m e deve il suo nome alla presenza di una grande grotta (Grotta dei Palombi), lunga oltre 100 m, che l’attraversa da parte a parte. L’isola presenta a W un’alta falesia a strapiombo sul mare mentre il versante orientale, nonostante sia molto scosceso, appare meno acclive.

Per quanto concerne la flora, Desole (1954) scrive che su Foradada «si riesce a scovare una flora più ricca di quanto non ci si aspetti al primo sguardo d’assieme», riportando il ritrovamento di oltre 71 piante, fra le quali viene riportata la presenza di alcuni endemismi tirrenici, quali il cavolo di Sardegna (Brassica insularis) e il gigaro sardo-corso (Arum pictum) o addirittura esclusivi delle coste nord-occidentali della Sardegna (Limonium laetum).

Per quanto concerne la fauna, l’unico rettile è la lucertola tirrenica (Podarcis tiliguerta), domina invece l’ornitofauna e in particolare la berta maggiore (Calonectris diomedea), la berta minore (Puffinus yelkouan), l’uccello delle tempeste (Hydrobates pelagicus), il piccione selvatico (Columba livia), il rondone pallido (Apus pallidus) e il rondone maggiore (Tachymarptis melba), il merlo (Corvus monedula), il gabbiano reale zampegialle (Larus michahellis) e il marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis).

L’Isola Piana dista un centinaio di metri dalla Penisola di Capo Caccia, è alta 105 m s.l.m. e ha una superficie di 13,5 ettari. Nonostante anch’essa presenti un tratto di falesia a strapiombo sul mare (a WSW), nell’insieme è molto più acclive dell’Isola di Foradada. Sul versante orientale è presente un piccolo canale, evidentemente più al riparo dai venti dominanti, che appare particolarmente ricco di vegetazione arbustiva. Sulla flora dell’Isola Piana Desole (1954) scrive: «causa della sua maggiore capienza e della sua struttura morfologica, si ha una flora abbastanza più varia ed abbondante” in rapporto alle altre isole [I. Foradada e I. dei Porri], con particolari fitocenosi e qualche rarità di grande rilievo», riportando per l’isola la presenza di 85 specie; di queste se ne ricordano alcune quali l’olivastro (Olea europaea), la palma nana (Chamaerops humilis), i ginepri (Juniperus macrocarpa e J. turbinata), le euforbie (Euphorbia characias e E. dendroides), la salsapariglia (Smilax aspera), che sono tipiche della macchia. Desole (1954) segnala inoltre la presenza della felce dolce (Polypodium cambricum), della violacciocca selvatica (Matthiola tricuspidata), del gigaro sardo-corso (Arum pictum), delle scille, sia marittima (Charybdis pancration) che ondulata (C. undulata), e di molte altre fra le quali numerose terofite e geofite.

Tra le diverse specie di animali segnalate per l’Isola si ricordano il Tarantolino (Euleptes europaea) la cui presenza sull’isola andrebbe tuttavia confermata, la lucertola tirrenica (Podarcis tiliguerta), il gabbiano reale zampegialle (Larus michahellis), la rondine montana (Ptyonoprogne rupestris), il rondone maggiore (Tachymarptis melba), il rondone pallido (Apus pallidus), il piccione selvatico (Columba livia) e il marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis).

Per quanto concerne la flora e fauna marine nell’area di Capo Caccia che comprende anche l’Isola Foradada e l’Isola Piana, sono segnalate le alghe rosse Lithophyllum lichenoides, Lithophyllum incrustans, Phymatolithon lenormandii e Neogoniolithon brassica-floridum (specie, quest’ultima, particolarmente resistente al forte urto delle onde) (Cossu et al., 1992); i fondali rocciosi sono inoltre popolati da diverse specie di poriferi, briozoi, echinodermi, diversi crostacei quali l’astice (Homarus gammarus) e l’aragosta (Palinurus spp.) e alcune specie di balanidi, molluschi fra i quali si ricorda la Patella ferruginea, nonché altri invertebrati incluso il corallo rosso (Corallum rubrum). La fauna ittica è altrettanto varia e ricca di specie: se ne ricordano alcune quali il cavalluccio marino (Hyppocampus guttulatus), il sarago maggiore (Diplodus sargus) e quello fasciato (Diplodus vulgaris), la cernia bruna (Epinephelus marginatus) e quella bianca (Epinephelus aeneus) e la triglia di scoglio (Mullus surmuletus).

Conoscenza


Interessi


Pressioni


Gestione / conservazione


Bibliografia


  1. Cobolli M., Lucarelli M. & Sbordoni V., 1996. Le farfalle diurne delle piccole isole circumsarde. Biogeographia, 18: 569-582.

  2. Cossu A., Gazale V. & Baroli M., 1992. La Flora marina della Sardegna: inventario delle alghe bentoniche. Giornale botanico italiano, 126: 651-707.

  3. Cossu A., Farris A. & Torre A., 2012. La biodiversità del SIC di capo caccia-Punta Giglio nel Parco di Porto Conte. Carlo Delfino Editore, Sassari, 144 pp.

  4. Desole L., 1954. Studio Floristico e Fitogeografico Delle Piccole Isole della Sardegna Nord-Occidentale. Giornale botanico italiano, 61: 2-3.

  5. Foddai D., Minelli A. & Zapparoli M., 1996. I chilopodi delle isole circumsarde nel contesto del popolamento insulare dell’area tirrenica s.l. Biogeographia, 18: 357-376.

  6. Piras V., 2007. Gruttas e pelciones. Regione autonoma della Sardegna, Grafiche Editoriali Solinas s.a.s., Nuoro e Bolotana.

  7. Poggesi M., Agnelli P., Borri M., Corti. C., Finotello P. L., Lanza B. & Tosini G., 1996. Erpetologia delle isole circumsarde. Biogeographia, 18 [1995]: 583-618.

  8. Sari Bozzolo, 2010. La chiesa scomparsa [sito web] http//:raffaelesari.blogspot.com/2010/09/la-chiesa-scomparsa.html

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOME DELLE ISOLE E DEGLI ISOLOTTI NOME DELL’ARCIPELAGO superficie (ha) Altitudine massima (metro) Linea costiera (metri) Distanza dalla costa (miglio nautico) Coordinate geografiche Proprietà Isole con almeno uno status protetto Presenza di un manager
Latitudine Longitudine
Isola di Foradada Isole della Riviera del Corallo

5,41254 131 1290   40,5706297 8,1516413    
Isola Piana di Capo Caccia 13,3826 105 1785   40,6038133 8,14096201     Commune d’Alghero
Isola della Maddalena 0,910898 4 40,5722873 8,30018509

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ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
This sheet has been written as part of the encyclopedic Atlas of the Small Mediterranean Islands project, carried out by the Conservatoire du Littoral, the PIM Initiative and their numerous partners.
(https://pimatlas.org)

CLUSTER

Sottobacino : Sardegna

Isole della Costa di Bosa

Autore : Claudia Corti e Mauro Fois

Data di creazione : 3 aprile 2018

Per citare questa versione :  CORTI, C., FOIS, M. (2018). Foglio di cluster : Isole della Costa di Bosa – Sottobacino : Sardegna. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/isole-della-costa-di-bosa/

Composizione del cluster : isole 9
Composizione del cluster: arcipelaghi
Numero di isole con almeno uno status di protezione nazionale
Numero di isole con almeno uno status di protezione internazionale
Numero di isole con almeno un manager

Descrizione


Le isole della Costa di Bosa si trovano lungo il litorale nord-occidentale della Sardegna, all’incirca tra l’antico borgo di Sennariolo e Villanova Monteleone, località rispettivamente appartenenti alle province di Oristano e di Sassari. Il cluster è composto da 2 isolotti e 7 scogli (Scogli Meridionale, Centrale e Settentrionale di Corona Niedda; Scoglio di Colombargia; Scoglio di Torre Argentina; Isolotto di Porto Managu; Scoglio di Marargiu; Isolotto Sa Pagliosa; Scoglio di Poglina). Tra questi, lo Scoglio Centrale di Corona Niedda è quello con superficie maggiore (6.240,8 m2) mentre lo Scoglio di Marargiu è quello più piccolo (1.042 m2). La distanza dalla costa di questi isolotti varia indicativamente da 15 a 550 m. Per quanto concerne la loro geologia, otto fanno parte del distretto vulcanico di Capo Marargiu e sono caratterizzati da rocce vulcaniche oligo-mioceniche; in particolare gli scogli di Corona Niedda, formati da roccia basaltica, presentano affioramenti trachitici mentre lo Scoglio di Marargiu e gli isolotti di Porto Managu e Sa Pagliosa possono presentare affioramenti di rocce andesitiche. Solo lo Scoglio di Poglina, quello più a nord, fa parte della formazione di Monte Nurra ed è caratterizzato da dolomie e calcari (Piras, 2007). Gli isolotti che si trovano lungo la costa a nord di Bosa fino a Sa Pagliosa (compreso) rientrano nei confini della ZSC “Entroterra e zona costiera tra Bosa, Capo Marargiu e Porto Tangone” ITB020041 e della Zona di Protezione Speciale “Costa e Entroterra di Bosa, Suni e Montresta” ITB023037.

La vegetazione degli isolotti e scogli in questione non presenta aspetti floristici di particolare rilevanza. Si può tuttavia osservare che negli isolotti maggiori la vegetazione si presenta, nello stadio più evoluto, sotto forma di macchie termoxerofile mediterranee composte da arbusti sempreverdi quali Pistacia lentiscus, Phillyrea angustifolia e Olea europaea. Negli stessi isolotti sono presenti endemismi condivisi con le coste più prossime, quali Limonium acutifolium, Prospero corsicum e Stachys glutinosa. Nei più piccoli scogli sono invece presenti formazioni casmofitiche aeroaline, composte principalmente da comunità terofitiche e camefitiche.

I primi isolotti che si incontrano, procedendo da sud verso nord, sono i tre Scogli di Corona Niedda (Meridionale, Centrale e Settentrionale) che distano dalla costa all’incirca 550, 400 e 150 metri rispettivamente; di questi, lo Scoglio Settentrionale di Corona Niedda è il più alto (22 m s.l.m.). 

Per quanto concerne la fauna, le sole informazioni disponibili per queste isole riguardano prevalentemente l’avifauna. Fra gli uccelli è stata rilevata la presenza del rondone pallido (Apus pallidus), del piccione selvatico (Columba livia), della taccola (Corvus monedula), del falco pellegrino (Falco peregrinus), del gabbiano corso (Ichthyaetus audouinii), del gabbiano reale zampegialle (Larus michahellis), del marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis), dello storno nero (Sturnus unicolor) nonché della berta maggiore (Calonectris diomedea). Sono state osservate inoltre tracce di ratto la cui presenza sembrerebbe tuttavia essere occasionale. Procedendo verso nord, seguono: lo Scoglio di Colombargia, lo Scoglio di Torre Argentina, per i quali non esistono dati relativi alla fauna terrestre e, l’Isolotto di Porto Managu (distante indicativamente solo 15 m dalla costa) dove è stata riscontrata la presenza del gabbiano reale zampegialle. Anche per lo Scoglio di Marargiu non esistono dati relativi alla fauna. Per lo Scoglio Sa Pagliosa è stata invece osservata la presenza del gabbiano reale zampegialle e del marangone dal ciuffo.

Per quanto riguarda l’ambiente marino informazioni dettagliate relative agli isolotti in questione sono pressoché inesistenti. Si può tuttavia ricordare che la porzione di litorale relativa all’area di Capo Marargiu ospita diverse specie di alghe rosse, piante acquatiche quali Cymodocea nodosa e Posidonia oceanica, nonché una fauna ittica molto varia che comprende saraghi, ghiozzi, donzelle, bavose e molte altre specie, molti invertebrati marini quali spugne, tunicati, briozoi, echinodermi, crostacei, per la zona viene anche riportata la presenza di antozoi quali il Corallium rubrum e il Parazoanthus axinellae.

Conoscenza


Interessi


Pressioni


Gestione / conservazione


Bibliografia


  1. Piras V., 2007. Gruttas e pelciones. Regione autonoma della Sardegna, Grafiche Editoriali Solinas s.a.s., Nuoro e Bolotana.

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOME DELLE ISOLE E DEGLI ISOLOTTI NOME DELL’ARCIPELAGO superficie (ha) Altitudine massima (metro) Linea costiera (metri) Distanza dalla costa (miglio nautico) Coordinate geografiche Proprietà Isole con almeno uno status protetto Presenza di un manager
Latitudine Longitudine
Scoglio di Poglina Isole della Costa di Bosa
0,445225 0   40,4997443 8,33678662      
Scoglio centrale di Corona Niedda 1,70941 21 470   40,2100117 8,45545786      
Isolotto Sa Pagliosa 1,05939 19 370 40,360349 8,37739843
Scoglio di Marargiu 0,125101 0 40,3376723 8,38180325
Isolotto di Porto Managu 1,59225 30 40,3354462 8,42161163
Scoglio di Torre Argentina 0,542502 11 40,3205699 8,44192272
Scoglio di Colombargia 0,621638 5 40,232617 8,46299213
Scoglio settentrionale di Corona Niedda 0,778223 22 40,2127718 8,45873479
Scoglio meridionale di Corona Niedda 0,723 40,2039676 8,45793919

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ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
This sheet has been written as part of the encyclopedic Atlas of the Small Mediterranean Islands project, carried out by the Conservatoire du Littoral, the PIM Initiative and their numerous partners.
(https://pimatlas.org)

CLUSTER

Isole del Sinis

Autore : Giuseppe Fenu

Data di creazione : 3 aprile 2018

Per citare questa versione :  FENU, G. (2018). Foglio di cluster : Isole del Sinis – Sottobacino : Sardegna. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/isole-del-sinis/

Composizione del cluster : isole 6
Composizione del cluster: arcipelaghi
Numero di isole con almeno uno status di protezione nazionale
Numero di isole con almeno uno status di protezione internazionale
Numero di isole con almeno un manager

Descrizione


Il cluster delle Isole del Sinis è localizzato nella costa centro occidentale della Sardegna, nel territorio costiero antistante la Penisola del Sinis, in Provincia di Oristano. Il cluster è composto da un’isola di discrete dimensioni, l’Isola di Mal di Ventre con una superficie di circa 90 ettari, localizzata a una distanza di circa 5 miglia nautiche dalla costa, e da cinque isolotti e scogli di piccole dimensioni, localizzati a ridosso dalla costa dell’isola madre, principalmente nel settore settentrionale della penisola del Sinis, nello specchio di mare compreso tra Capo Mannu e Santa Caterina di Pittinuri. Merita una citazione lo scoglio del Catalano, un dicco vulcanico di origine basaltica posizionato a circa 12 miglia ad ovest di Capo San Marco, totalmente privo di vegetazione.

La gran parte delle isole del cluster ricadono all’interno della rete Natura 2000, in particolare la ZPS “Isola di Mal di Ventre” (ITB030039) e la coincidente ZPS (ITB033041) che comprendono l’omonima isola e il mare antistante fino a circa 500 metri dalla linea di costa, mentre l’Isola di Sa Mesa Longa ricade all’interno della ZSC “Putzu Idu – Salina Manna e Pauli Marigosa” (ITB030038). Recentemente è stato istituito un nuovo SIC marino (ITB030080) che ingloba il SIC di Mal di Ventre e quello che includeva lo Scoglio del Catalano; il perimetro del nuovo SIC marino coincide con quello dell’Area Marina Protetta Penisola del Sinis – Isola di Mal di Ventre e interessa anche l’Isola di Caogheddas. Gli isolotti più settentrionali del cluster, l’Isola di Sa Tonnara e i due scogli di S’Archittu, non godono di alcuna tutela e non ricadono all’interno del perimetro di aree protette.

Dal punto di vista geologico l’Isola di Mal di Ventre è pressoché totalmente costituita da litologie riferibili al batolite ercinico, principalmente da granitoidi, rappresentati da granodioriti a grossi feldspati, da manifestazioni filoniane e micrograniti associati risalenti al tardo Carbonifero (Carmignani et al., 1982). Sono presenti anche limitati depositi quaternari, rappresentati da depositi detritici fossiliferi del Pleistocene, chiamati calcareniti fossilifere (Deriu and Zerbi, 1964), depositi sabbioso-ghiaioso di spiaggia lungo la costa orientale, e depositi di blocchi e ciottoli di granodiorite lungo la costa occidentale. Tutte le isolette e gli scogli minori sono invece di natura carbonatica e riprendono le principali litologie riscontrabili nella prospiciente costa dell’isola madre; in particolare sono diffuse le formazioni eoliche del Quaternario (Wurmiane), composte da arenaria ben cementata con intercalati numerosi livelli di paleosuoli argillosi, riferibili alla Formazione di Capo Mannu (Cherchi et al., 1978).

La vegetazione nelle isole del Sinis presenta analogie con quella presente nel settore costiero. Le formazioni più evolute sono presenti sull’Isola di Mal di Ventre dove, in esigui lembi relitti nella parte occidentale dell’isola, si possono osservare formazioni boschive o di macchia alta dominate da fanerofite prostrate quali Juniperus phoenicea var. turbinata, Pistacia lentiscus, Chamaerops humilis e Phillyrea angustifolia var. rodriguezii. Sulle isolette minori sono invece più diffuse le formazioni di macchia a Pistacia lentiscus e Chamaerops humilis, fortemente modellate dal vento, e le praterie emicriptofitiche. Esclusivamente sull’Isola di Mal di Ventre è possibile osservare anche alcuni lembi di vegetazione psammofila e, nelle aree a ridosso delle pozze temporanee, aspetti di vegetazione costituiti prevalentemente da specie rizofitiche e giunchiformi.

Studi approfonditi sulla flora sono disponibili solo per l’Isola di Mal di Ventre, mentre non si hanno informazioni sulle altre isolette e sugli scogli del cluster. La flora di Mal di Ventre risulta costituita da 216 taxa riferibili a 145 generi e 50 famiglie (Fenu & Bacchetta, 2008). Molto povera la componente endemica, concentrata esclusivamente sull’Isola di Mal di Ventre; tra le cinque specie endemiche presenti merita citare Nananthea perpusilla, che sull’isola presenta estesi popolamenti a ridosso delle pozze temporanee di acqua salmastra (Fenu & Bacchetta, 2008).

Gli ambienti costieri delle isole e degli isolotti hanno un elevato interesse naturalistico per la fauna; sono infatti siti importanti per la nidificazione di diversi uccelli marini di elevato interesse conservazionistico e di interesse prioritario ai sensi delle Direttive Europee, come il gabbiano corso (Ichthyaetus audouinii) e il marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis subsp. desmarestii). È da segnalare la cattura avvenuta recentemente di alcune specie rare o accidentali per la Sardegna, come l’usignolo maggiore (Luscinia luscinia, unica segnalazione per la Sardegna), la bigia grossa (Sylvia hortensise) e la bigiarella (Sylvia curruca), tutte specie estremamente rare in Sardegna.

Tra i rettili, per l’Isola di Mal di Ventre, si riporta la presenza delle seguenti specie, alcune delle quali sono inserite negli allegati della Direttiva Habitat (92/43/CEE): la testuggine moresca (Testudo graeca), il tarantolino (Euleptes europaea), il geco verrucoso (Hemidactylus turcicus), la lucertola campestre (Podarcis siculus), la luscengola (Chalcides chalcides), il gongilo (Chalcides ocellatus) e il biacco (Hierophis viridiflavus) (Poggesi et al., 1996, Corti et al., 2008). Merita segnalare che la popolazione di testuggine moresca (Testudo graeca) è di notevole consistenza.

Per quanto riguarda la fauna marina, tra gli invertebrati, si sottolinea la presenza di una ridotta popolazione di Patella ferruginea (Coppa et al., 2012), di una consistente popolazione di nacchera (Pinna nobilis; Coppa et al., 2010), e di riccio diadema (Centrostephanus longispinus), tutte specie tutelate dalla Direttiva Habitat. Sono frequenti gli avvistamenti, soprattutto nei pressi dello scoglio del Catalano, di tursiopi (Tursiops truncatus) e di altre specie di cetacei quali le balenottere comuni (Balaenoptera physalus) e i capodogli (Physeter macrocephalus). Sono avvistati con elevata frequenza anche individui di Caretta caretta, specie tutelata dalla Direttiva Habitat, e più raramente di tartaruga liuto (Dermochelys coriacea).

Conoscenza


Interessi


Pressioni


Gestione / conservazione


Lo scoglio del Catalano 

 

Lo scoglio del Catalano è un dicco vulcanico di origine basaltica, dista circa 5,6 miglia nautiche dalla costa del Promontorio di Seu (12 miglia ad ovest di Capo San Marco) e si trova a circa 6 miglia nautiche a sud-ovest dell’Isola di Mal di Ventre. Lo scoglio ha una forma circolare, con una superficie emersa di meno di un ettaro, un diametro nel punto massimo di circa 700 m e un’altezza massima di 12 m s.l.m.

Nonostante si collochi nella medesima dorsale dell’Isola di Mal di Ventre, costituita prevalentemente da graniti appartenenti al batolite sardo-corso, lo scoglio del Catalano è formato interamente da lava basaltica di colore nero. Si tratta del relitto di una struttura vulcanica formatasi durante il ciclo Plio-Pleistocenico, responsabile anche della formazione dei grandi edifici vulcanici del Montiferru e del Monte Arci e degli espandimenti basaltici sulla terraferma. Lo scoglio è infatti quanto rimane di un vecchio condotto di emissione, dove la lava si è raffreddata in posto, dando origine alla fisionomia attuale; le peculiari condizioni giaciturali hanno infatti determinato che il condotto lavico fosse maggiormente resistente all’erosione di quanto non lo siano i terreni formanti il circostante edificio vulcanico. A seguito dei fenomeni erosivi, successivi alla formazione, la lava è stata isolata e rimane oggi come testimone dell’edificio vulcanico originario, dando luogo al tipico rilievo subcilindrico, denominato neck. Da una visione aerea risultano evidenti, anche se parzialmente sommersi, i resti della cresta che costituiva la bocca del cratere. In particolare al centro dello scoglio le onde hanno approfondito una frattura, scavando un solco profondo alcuni metri, che suddivide lo scoglio in due parti quasi uguali in senso E-W.

Nella parte sud-orientale sono presenti diverse secche che in alcuni punti affiorano come scogli su basso fondale mentre, a nord e a nord-ovest, il fondale degrada rapidamente fino a profondità di oltre 40 metri. Nei fondali rocciosi antistanti tutto lo scoglio sono presenti caratteristiche forme dovute all’attività vulcanica come le pareti subverticali che si ergono dal fondo, spesso isolati filoni allungati verso nord, con canaloni, archi, grotte e tunnel. Di particolare interesse le formazioni sommerse di basalti a fratturazione colonnare, presenti anche in alcune secche tra cui quella del Carosello che si trova a nord dello scoglio, muovendosi verso l’Isola di Mal di Ventre.

I fondali attorno allo scoglio sono estremamente ricchi e ampiamente variegati, con numerosi anfratti rocciosi che si alternano con praterie di Posidonia oceanica. Negli ingressi degli anfratti è possibile osservare diverse specie di margherita di mare (Parazooanthus spp.), spugne e crostacei e, in alcuni siti specifici a poca distanza dal Catalano, anche alcionari (Octocorallia) e il corallo rosso (Corallium rubrum). Sono altresì presenti popolazioni di nacchera (Pinna nobilis) e riccio diadema (Centrostephanus longispinus), tutte specie inserite negli allegati della Direttiva Habitat.

Per quanto riguarda la parte emersa, la superficie dello scoglio è occupata da una imponente colonia di gabbiani reale che nel tempo ha portato all’accumulo di una grossa quantità di guano; nonostante questo, è comunque presente una piccola popolazione nidificante di marangone dal ciuffo (Phalacrocorax aristotelis subsp. desmarestii).

Lo scoglio, anche a causa della difficile accessibilità, è da sempre disabitato e non sono presenti costruzioni, fatta eccezione per i ruderi di un piccolo edificio di segnalazione automatica di supporto alla navigazione notturna, ormai non attivo.

Lo scoglio del Catalano, un tempo molto frequentato da pescatori e da appassionati subacquei a causa dei numerosi siti di immersione, attualmente è compreso all’interno nell’Area Marina Protetta “Penisola del Sinis – Isola di Mal di Ventre” e ricade in una delle due zone di riserva integrale, delimitate da appositi segnali, all’interno del cui perimetro è assolutamente vietata qualunque attività, compreso il transito.

Lo scoglio del Catalano è stato chiamato in numerosi modi tra i quali Coscia di Donna o il Saraceno (Su Cadelanu in sardo); alcuni sostengono che il nome derivi dal fatto che lo scoglio era meta dei pescatori di Corallo provenienti da Alghero e che sostavano per lunghi periodi a ridosso dell’Isola di Mal di Ventre.

Riferimenti

AA.VV., 2008. Piano di Gestione SIC / ZPS “Isola di Mal di Ventre” e SIC “Catalano”. Comune di Cabras.

Sito web Area Marina Penisola del Sinis – Isola Mal di Ventre: http://www.areamarinasinis.it/

Giuseppe Fenu

Bibliografia


  1. AA.VV., 2008. Piano di Gestione SIC / ZPS “Isola di Mal di Ventre” e SIC “Catalano”. Comune di Cabras.

  2. Carmignani L., Cocozza T., Ghezzo C., Pertusati P.C. & Ricci C.A., 1982. I lineamenti del Basamento Sardo. Guida alla Geologia del Paleozoico sardo. Guide Geologiche Regionali. Memorie della Società Geologica Italiana, 20: 11-23.

  3. Cherchi A., Marini A., Murru M. & Robba E., 1978. Stratigrafia e paleoecologia del Miocene Superiore della Penisola del Sinis (Sardegna Occidentale). Rivista Italiana di Paleontologia e Stratigrafia, 84: 973-1036.

  4. Coppa S., De Lucia G., Massaro G. & Magni P., 2012. Density and distribution of Patella ferruginea in a Marine Protected Area (western Sardinia, Italy): Constraint analysis for population conservation. Mediterranean Marine Science, 13: 108-117.

  5. Coppa S., Guala I., de Lucia G.A., Massaro G. & Bressan M., 2010. Density and distribution patterns of the endangered species Pinna nobilis within a Posidonia oceanica meadow in the Gulf of Oristano (Italy). Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom, 90: 885–894.

  6. Corti C., Bassu L., Satta M.G., Nulchis V. & Paliaga B., 2008. L’erpetofauna del Sinis di Cabras (Sardegna occidentale, Italia): proposta di tutela per un territorio di particolare valore (pp. 148-154). In: Corti C. (ed.), Herpetologia Sardiniae. Societas Herpetologica Italica/Edizioni Belvedere, Latina, “le scienze” (8), 504 pp.

  7. Deriu M. & Zerbi M., 1964. Notizie sulla costituzione geopetrografica dell’Isola di Mal di Ventre, Ateneo Parmense. Acta Naturalia, 35: 113-143.

  8. Fenu G. & Bacchetta G., 2008. La flora vascolare della Penisola del Sinis (Sardegna Occidentale). Acta Botanica Malacitana, 33: 91-124.

  9. Poggesi M., Agnelli P., Borri M., Corti. C., Finotello P. L., Lanza B., Tosini G., 1996. Erpetologia delle isole circumsarde. Biogeographia, 18 [1995]: 583-618.

  10. Sito web Area Marina Penisola del Sinis – Isola Mal di Ventre: http://www.areamarinasinis.it/

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOME DELLE ISOLE E DEGLI ISOLOTTI NOME DELL’ARCIPELAGO superficie (ha) Altitudine massima (metro) Linea costiera (metri) Distanza dalla costa (miglio nautico) Coordinate geografiche Proprietà Isole con almeno uno status protetto Presenza di un manager
Latitudine Longitudine
Isola Caogheddas Isole del Sinis 0,255334 0 290 39,9042997 8,39646049      
Isolotto Sa Mesa Longa 1,14725 7 350 40,0461889 8,39683831      
Isola di Mal di ventre 88,549 18 6827 3 39,9904952 8,30523054
Scoglio meridionale di S’Archittu 0,202609 8 40,0923084 8,48699138
Scoglio settentrinale di S’Archittu 0,62742 1 40,0930738 8,48753441
Isola di Sa Tonnara 1,70092 10 420 40,0538159 8,40369236

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