ISSN 2970-2321
ISSN 2970-2321
Cluster : Îles d’Hyères
Sous-bassin : FRANCE-SUD
Contributeur : Annie Aboucaya (Parc National de Port-Cros), Elise Krebs (Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles)
Date de création : 18/06/2021
Pour citer cette version : ABOUCAYA, A., KREBS, E. (2021). Fiche île : Ile de Bagaud – Sous-bassin : France Sud. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/iles/ile-de-bagaud/
Commune | Hyères | |
Archipel | Archipel des Iles d’Hyères (ou Iles d’Or) | |
Surface (ha) | 59 | |
Linéaire côtier (mètre) | 8314 | |
Distance à la côte (Mile nautique) | 4.86 | |
Altitude max (mètre) | 59 | |
Coordonnée géographiques | Latitude | 43,0124439 |
Longitude | 6,36327 | |
Propriété foncière | Publique 100% Conservatoire du Littoral | |
Gestionnaire(s) | Institution publique ‘Parc National de Port-Cros’ | |
Statut de protection | national | Parc national (FR) : 1963
Site inscrit (FR) : 1949 Site classé (FR) : 1930 Réserve intégrale (FR) : 2007 |
international | ASPIM : 2002
Diplôme européen (Conseil de l’Europe) : 1997 Site d’Importance Communautaire SIC : 2012 Zone de Protection Spéciale ZPS (Directive_Oiseaux) : 2002 |
Située dans le Var, dans l’archipel des Iles d’Hyères et à l’ouest de l’île de Port-Cros, l’île de Bagaud profile la longue silhouette du Nord au Sud. Recouverte d’une végétation dense et touffue, elle recèle des traces importantes d’une occupation humaine passée, témoins de sa longue histoire militaire : quatre forts et batteries dans des états divers de conservation, un ancien débarcadère et des treuils.
L’île était cultivée, comme en témoignent la présence de bassins, d’anciennes restanques, ainsi que des pieds d’oliviers âgés, et a certainement était parcourue par des troupeaux. L’affectation au Conservatoire du Littoral en 2008, après une longue période de déprise militaire, et le classement en réserve intégrale du Parc national de Port-Cros en 2007 (avec les deux autres îlots de Port-Cros, la Gabinière et le Rascas) ont désormais orienté la vocation de Bagaud vers la protection intégrale, pour l’instant uniquement pour la partie terrestre.
Sur l’île de Bagaud, le débarquement est interdit, sauf autorisation formelle du Conseil scientifique du Parc national de Port-Cros.
La cartographie des formations végétales (Lavagne 1972, en cours d’actualisation) permet d’identifier une dizaine d’habitats distincts parmi lesquels : formation halophile côtière à Criste marine Crithmum maritimum et Statice nain Limonium pseudominutum, groupements halo-ornitho-coprophile à Lavatère arborescente Lavatera arborea ou à Frankénie Frankenia spp., prés salés à Jonc aigu Juncus acutus, fruticées de l’oléolentisque, maquis haut, cistaies, bosquets à Pin d’Alep Pinus halepensis, groupements à Figue des Hottentots Carpobrotus spp.
Les premiers inventaires biologiques documentés et formalisés semblent assez récents : les formations végétales terrestres (Lavagne, 1972), les oiseaux (Cheylan, 1997), la flore vasculaire terrestre (Médail, 1998), et l’entomofaune (Ponel et Andrieu-Ponel 1998). Lors de l’étude de faisabilité d’éradication du Rat noir Rattus rattus, une première synthèse des éléments connus pour la faune et la flore terrestre a été dressée (Pascal Ma, 2006). Le programme de restauration écologique en cours de l’île de Bagaud (2010-2019) permet d’engranger de nombreuses données biologiques, en particulier grâce aux protocoles de suivis biologiques engagés pour contrôler l’impact sur le milieu naturel des mesures mises en œuvre ̶ végétation, flore vasculaire, insectes, oiseaux terrestres et marins, reptiles (Passetti et al., 2012) ̶ mais aussi par effet d’opportunité, en multipliant la présence de naturalistes sur le site, bénéficiant d’un accès facilité par un réseau temporaire de layons.
Une réactualisation de l’inventaire des plantes vasculaires terrestres en 2014 (Krebs et al., 2014) puis en 2016 (Aboucaya et al., 2016), permet de porter à 229 le nombre de taxons recensés sur Bagaud, dont 20 sont patrimoniaux.
Un inventaire bryologique partiel avait été réalisé sur Bagaud par J.-P. Hébrard en 1978 (Contribution à l’étude de la flore et de la végétation muscinale du parc national). Une réactualisation partielle a été effectuée par B. Offerhaus (Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, 2014) qui répertorie au moins 24 espèces revues et confirmées.
L’analyse des campagnes entomologiques est en cours par l’IMBE. Une synthèse intermédiaire fait état de 230 espèces, en cours d’identification (Braschi et al., 2015). L’inventaire myrmécologique décompte 28 espèces de Fourmis (Berville, Passetti et Ponel, 2015).
L’inventaire des reptiles comprend 3 espèces, Phyllodactyle d’Europe Euleptes europaeus, Couleuvre de Montpellier Malpolon monspessulanus ; la Couleuvre à échelons Zamenis scalaris a été signalée, mais jamais été revue depuis 1973 (Association Reptil’Var, Rapport 2015).
Les études de l’avifaune ont permis d’observer 23 espèces d’oiseaux, 19 terrestres et 4 marines, dont 12 nicheuses : Corneille noire Corvus corone, Engoulevent d’Europe Caprimulgus europaeus, Faucon Pèlerin Falco peregrinus, Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla, Fauvette mélanocéphale Sylvia melanocephala, Goéland leucophé Larus michahellis, Martinet pâle Apus pallidus, Merle noir Turdus merula, Petit-duc scops Otus scops, Rossignol philomène Luscinia megarhynchos, Tadorne de Belon Tadorna tadorna et Puffin yelkouan Puffinus yelkouan.
Pour le domaine marin, l’inventaire et la cartographie des biocénoses de Port-Cros a été établie en 2011 (Bonhomme et al., 2011).
En 2012, une étude a été menée sur les vestiges de l’occupation humaine : Etude des usages historiques de l’îlot de Bagaud (Riaudel L. et Ponzone N., 2012, contrat PNPC n°12-018).
L’îlot présente une bonne représentativité en matière d’espèces rares et endémiques de l’archipel, illustrant l’histoire de leur mise en place par fractionnement du massif des Maures. Pour les plantes endémiques présentes, citons la Romulée de Florent Romulea florentii, la Crépide fausse dent de lion Crepis leontodontoides, la Germandrée maritime Teucrium marum, le statice nain Limonium pseudominutum et pour les espèces rares, le Gaillet minuscule Galium minutulum, le Glaïeul douteux Gladiolus dubius, le Genêt à feuilles de lin Genista linifolia, le Lys maritime Pancratium maritimum, la Fumeterre bicolore Fumaria bicolor, la Fumeterre en éventail Fumaria flabellata, l’Orobanche sanguine Orobanche sanguinea, le Polypogon presque engainé Polypogon maritimus subsp. subspathaceus, le Séneçon à feuilles grasses Senecio leucanthemifolius subsp. crassifolius, l’Armoise arborescente Artemisia arborescens, la Romulée de Rolli Romulea rollii, le Sérapias à petites fleurs Serapias parviflora, la Luzerne précoce Medicago praecox.
Bagaud présente une remarquable richesse myrmécologique, avec presque 12 % de la myrmécofaune française sur une superficie de moins de 60 ha (Berville et al., 2015). Absente au précédent inventaire, la fourmi d’Argentine Linepithema humile est par contre présente à Porquerolles et à Port-Cros (Berville et al., 2015).
Les intérêts faunistiques sont principalement liés à la présence d’oiseaux et de reptiles emblématiques. Le Puffin yelkouan Puffinus yelkouan est un oiseau marin endémique de Méditerranée, emblématique de par sa biologie et les menaces qui pèsent sur ses populations. Le Faucon pèlerin Falco peregrinus est nicheur au niveau de l’île.
Pour les reptiles, le Phyllodactyle d’Europe Euleptes europaea, endémique de l’ouest de la Méditerranée et principalement insulaire est présent sur l’île.
Pour le domaine marin, on se référera utilement à l’étude des biocénoses (Bonhomme et al., 2011). On peut citer l’étendue remarquable de l’herbier à posidonies et l’intérêt particulier de la variante en escaliers connue sur le site de plongée réputé de Montremian, la présence de champs de Grandes nacres Pinna nobilis, du Mérou brun Epinephelus marginatus et du Corb Sciaena umbra, et la forte biodiversité des fonds détritiques côtiers (formation à Peyssonneliaceae).
Le programme de restauration écologique débuté en 2010 s’efforce d’éliminer ou de limiter les nuisances liées à la présence de deux espèces exotiques envahissantes majeures : la Griffe de sorcière Carpobrotus edulis et le Rat noir Rattus rattus. Le milieu marin n’est pas épargné par la Caulerpe raisin Caulerpa racemosa, une espèce d’algues vertes, dont le caractère invasif est préoccupant.
Le statut de réserve biologique intégrale de parc national protège plutôt bien la partie terrestre de lîle des impacts anthropiques directs malgré quelques débarquements estivaux intempestifs. Par contre, il existe une forte pression exercée par les mouillages forains périphériques, en raison de la protection contre les vents d’ouest qu’offre l’île, mais aussi de l’attractivité globale de l’archipel. On constate de plus en plus de nuisances sonores provenant de certains plaisanciers, qui s’ajoutent à l’impact des ancres et du rejet des eaux usées, voire l’abandon de poubelles en mer. La présence de sites de plongée réputés autour de Bagaud ajoute un motif supplémentaire de fréquentation. Cette fréquentation par bateau comporte en outre le risque majeur de transporter des rongeurs indésirables, susceptibles de débarquer sur Bagaud. Concentrée autour de Bagaud, la pêche professionnelle constitue également un impact.
L’île subit les dommages anthropiques indirects, tels que les retombées atmosphériques de polluants, les embruns pollués, les apports de déchets par la mer (dont nombreux déchets plastiques, polystyrène etc…), les effets du changement global. Dans le cadre du programme de restauration écologique, se mettent peu à peu en place des moyens matériels et scientifiques de suivis de ces effets.
La pollution lumineuse se manifeste également sur Bagaud, en provenance du port de Port-Cros mais surtout du continent voisin, au littoral intensément urbanisé.
Enfin, le voisinage de l’île du Levant est sensible en raison d’essais réguliers de tirs de missiles. La découverte régulière d’obus de la 2ème guerre mondiale induit des destructions en mer ou « pétardages » dont l’impact sur la vie marine, peu documenté, est potentiellement important.
Située en zone cœur du Parc national de Port-Cros, l’île de Bagaud bénéficie du statut de Réserve intégrale de parc national depuis 2007 (décret 2007-757 du 9 mai 2007), statut parmi les plus protecteurs en France. Elle est de plus propriété du Conservatoire du Littoral depuis 2008. Ce site inscrit est implanté sur 2 sites Natura 2000, le site FR9310020 – Iles d’Hyères (Directive Oiseaux) et le site FR9301613 – Rade d’Hyères (Directive Habitats).
Depuis 2010, un programme décennal de restauration écologique a été engagé à la demande du Conseil scientifique du Parc national de Port-Cros. Il est destiné à éradiquer deux taxons exotiques envahissants à fort impact, le Rat noir et les Griffes de sorcière. L’originalité du programme réside dans le soutien scientifique apporté par l’IMBE et l’INRA de Rennes, afin de pouvoir tirer des conclusions solides de cette opération et mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes insulaires méditerranéens.
ENCADRE : Programme décennal de restauration écologique de Bagaud (2010-2019)
Le programme de restauration écologique s’appuie sur des méthodologies et divers suivis scientifiques.
Après la création d’un réseau de 21 km de layons, l’opération initiale d’éradication du Rat noir a commencé en septembre 2011 au moyen de 886 ratières relevées durant 22 nuits (soit 21 045 nuits x pièges) ayant permis la capture de 1925 rats. Démarrée le 18 septembre 2011, la lutte chimique s’est poursuivie jusqu’en juin 2012. A la suite de cette opération, 31 boîtes permanentes dites « de biosécurité » contenant des appâts chimiques et contrôlées tous les 2 mois ont été mises en place. Des contrôles ont ensuite été réalisés, le premier en septembre 2013 (320 ratières, 4 nuits soit 1280 nuits x pièges et lutte chimique) a abouti à la capture d’un rat. Un deuxième contrôle, effectué en septembre 2014 (350 ratières et lutte chimique, 6 nuits, 2049 nuits x pièges) a conclu à la réussite de l’éradication. Toutefois, depuis novembre 2015, de nouvelles traces de présence de rats ont été relevées et ont entraîné des opérations spécifiques de lutte mécanique et chimique.
Pour le traitement des griffes de sorcière, la méthode de l’arrachage intégral des rameaux avec enlèvement de la litière a été utilisée et préférée aux autres modes opératoires manuels testés préalablement. L’opération initiale a été réalisée en 2011 pour les secteurs accessibles totalisant environ un hectare, suivie de contrôles réguliers, annuels de 2012 à 2015 puis menés tous les deux ans, pour éliminer les repousses. Les populations de Carpobrotus spp. situées en falaise sur une superficie totalisant environ un hectare également, nécessitant l’intervention de cordistes, ont été arrachées manuellement fin 2012-début 2013 et font l’objet de contrôles. La mise en place dès 2010 de protocoles standardisés et reproductibles pour l’étude de la flore terrestre, des oiseaux, des reptiles et des insectes va permettre de tirer des bilans précis des opérations et de mieux comprendre le fonctionnement d’écosystèmes insulaires méditerranéens. Ces suivis ont été réalisés annuellement de 2010 à 2015, et sont mis en œuvre tous les deux ans. Réalisé par l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et terrestre (IMBE) et le Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, le suivi de la flore vasculaire s’opère au moyen d’un réseau de placettes flore implantées dans les différents habitats identifiés sur l’île : 30 placettes circulaires de 100 m² sont réparties dans les sept grands ensembles de végétation, complétées pour les zones à fort enjeu de restauration par 31 placettes carrées de 16 m² (d’après la méthodologie mise au point par Vidal (1998) et reprise par Baumberger (2008) puis Sarrano (2008) sur les îles de Marseille). Dans les secteurs accessibles ayant fait l’objet d’une éradication des griffes de sorcière, ce suivi a permis de mettre en évidence le doublement de la richesse spécifique en deux ans et une augmentation significative du recouvrement par la végétation autochtone. Un accroissement des effectifs de diverses plantes patrimoniales a également été noté : Romulée de Florent, Lis maritime, Orobanche sanguine et Séneçon à feuilles grasses en particulier (Krebs et al., 2015). L’IMBE a mis en place un suivi de l’entomofaune au moyen de sept transects de pièges enterrés (pièges Barber) et de cinq pièges aériens Polytrap (4 campagnes de piégeage de 3 semaines par an). Le tri d’un tel volume de prélèvements représente bien sûr un gros travail, en cours à l’heure actuelle. Les premiers résultats provenant d’une analyse partielle du jeu d’échantillons permettent pour l’instant d’inventorier 230 morpho-espèces différentes pour l’îlot. On note aussi que les ex-secteurs à Carpobrotus spp. sont plus riches en Arthropodes après éradication, alors que les zones où le Rat était présent en forte densité le sont moins. Enfin, on assiste à une explosion de la densité des petits arthropodes saprophages tels qu’acariens, pucerons, collemboles (Braschi et al. 2015), favorisés par la litière de griffes de sorcière. L’association Reptil’Var procède au suivi de l’herpétofaune au moyen de deux quadrats et trois itinéraires-échantillon de 80 mètres chacun pour les reptiles diurnes et de cinq emplacements témoins pour le Phyllodactyle d’Europe. Depuis l’éradication du Rat noir, on observe davantage de juvéniles chez le Lézard des murailles et le Phyllodactyle d’Europe. Le suivi de l’avifaune terrestre et marine est assuré par l’association DREAM. L’effectif du Puffin yelkouan est variable, avec une estimation en 2015 de 3 à 19 couples nicheurs. L’étude des oiseaux terrestres s’effectue avec la technique des points d’écoute. On note une augmentation générale des effectifs et l’apparition de nouvelles espèces : Engoulevent d’Europe, Merle noir…
Annie Aboucaya, Elise Krebs, Aurélie Passetti
Braschi J., Ponel P., Krebs E., Jourdan H., Passetti A., Barcelo A., Berville L., Le Quilliec P., Lorvelec O., Matocq A., Meunier J.-Y., Oger P., Séchet E. & Vidal E., 2015 – Eradications simultanées du rat noir (Rattus rattus) sur l’île de Bagaud (Parc national de Port-Cros, Provence, France) : résultats préliminaires des conséquences sur les communautés d’arthropodes – Revue d’Ecologie (Terre et Vie) , 70 (supplt 12 « Espèces invasives ») : 91-98.
Berville L., Passetti A., Ponel P., 2015 – Diversité des Formicidae de la réserve intégrale de l’île de Bagaud (Var, France) avant l’éradication de deux taxa invasifs majeurs : Rattus rattus et Carpobrotus spp – Sci. Rep. Port-Cros natl. Park, 29 : 23-40.
Chenot J, Affre L., Passetti A. & Buisson E., 2014 – Consequences of iceplant (Carpobrotus) invasion on the vegetation and seed bank structure on a Mediterranean island : response elements for their local eradication – Acta botanica Gallica : Botany letters, 8 p.
Krebs E., Abba A., Gillet P., Eudeline R., Gauthier J., Le Quilliec P., Lorvelec O., Martinerie G., Vidal E. & Buisson E., 2015 – Réponses des populations de reptiles à l’éradication du rat noir (Rattus rattus) sur l’île de Bagaud (Parc national de Port-Cros, Var, France) – Revue d’Ecologie (Terre et Vie) , 70 (supplt 12 « Espèces invasives ») : 99-109.
Krebs E., Affre L., Aboucaya A., Allègre A., Chenot J., Montegu C., Passetti A., Pavon D. & Buisson E., 2015 – Résilience de la flore indigène après éradication des griffes de sorcière (Carpobrotus sp.) sur une île méditerranéenne – Revue d’Ecologie (Terre et Vie) , 70 (supplt 12 « Espèces invasives ») : 80-90.
Krebs E., Pavon D., Pascal Marine, Passetti A., Aboucaya A., 2014 – Actualisation de la liste des plantes vasculaires de l’île de Bagaud (archipel de Port-Cros, Var, France) – Sci. Rep. Port-Cros natl. Park, 28 : 87-112.
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Pascal Marine, 2006 – Réhabilitation écologique de l’île de Bagaud par éradication d’un rongeur allochtone (Rattus rattus) : étude de faisabilité préalable, modalités d’exécution et de contrôle – Rapport de Master 2 pro SET BIOSE EEGB, Université Paul Cézanne/ IMEP, 71 p.
Passetti A., Aboucaya A., Buisson E., Gauthier J., Médail F., Pascal Michel, Ponel P., Vidal E., 2012 – Restauration écologique de la Réserve intégrale de l’île de Bagaud (Parc national de Port-Cros, Var, France) et « état zéro » des suivis scientifiques : synthèse méthodologique – Sci. Rep. Port-Cros natl. Park, 26 : 149-171.
Ruffino E., Krebs E., Passetti A., Aboucaya A., Affre L., Fourcy D., Lorvelec O., Barcelo A., Berville L., Bigeard N., Brousset L., De Méringo H., Gillet P., Le Quilliec P., Limouzin Y., Médail F., Meunier J.-Y., Pascal Marine, Pascal Michel, Ponel P., Rifflet F., Santelli C., Buisson E. & Vidal E., 2014 – Eradications as scientific experiments : progress in simultaneous eradications of two major invasive taxa from a Mediterranean island – Pest Manag Sci, 10p.
COTTAZ C., ABOUCAYA A., KREBS E., PASSETTI A. & BUISSON E. (coord.), 2020. Programme de restauration écologique de la réserve intégrale de l’île de Bagaud, Parc national de Port-Cros. Synthèse des activités et résultats du programme décennal – Phase 2010-2019. Rapport du Parc national de Port-Cros et du Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, 118 p + annexes.