ISSN 2970-2321
ISSN 2970-2321
Rédigé par : Conservatoire du littoral (avec l’appui de O2 Terre)
Date de création : 01/12/2021
Pour citer cette version : CONSERVATOIRE DU LITTORAL. (2021). Fiche cluster : Golfe de Marseille et des Calanques – Sous-bassin : France Sud. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/golfe-marseille-calanques/
Composition du cluster : îles | 44 |
Composition du cluster : archipels | 3 |
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection national | |
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection international | |
Nombre d’îles avec au moins un gestionnaire |
Ce cluster est composé de l’archipel du Frioul et du Riou. Le Frioul, situé dans la rade de Marseille, comprend les deux îles reliées de Pomègues et Ratonneau, les deux îlots d’If et de Tiboulen de Ratonneau, et s’étend sur plus de 200 ha de surfaces émergées.
L’archipel de Riou, situé au large des calanques, est composé de l’île principale de Riou, mais également des îles Plane, Jarre, Jarron, Maïre, du Grand Conglué, et de plusieurs îlots : les Pharillons, le Petit Conglué, les Empereurs, l’île Moyade et les Moyadons. Il s’étend sur une surface de 162 ha.
A ces deux archipels s’ajoutent les trois petits îlots d’Endoume, proches du littoral Marseillais, de l’île du Planier, située au large à une quinzaine de kilomètres du Vieux-Port, et où est installé un phare automatisé.
L’île du Frioul, qui fut habitée à partir de 1974, possède un port desservi par des navettes quotidiennes, tandis que l’archipel de Riou, unique archipel inhabité du littoral continental français, est un refuge entièrement préservé pour la biodiversité, car seulement accessible avec des embarcations privées.
Les différentes îles de Marseille sont constituées de calcaire urgonien, qui est une roche très perméable avec de nombreuses failles ; elles sont soumises à des conditions climatiques qualifiées de semi-arides avec de faibles précipitations (inférieures à 400 mm pour les Calanques et les archipels), un fort ensoleillement, et sont particulièrement exposées aux embruns salés, au mistral et au vent d’est.
Ces conditions de milieu assez singulières et extrêmes confèrent des spécificités pour le développement d’espèces floristiques et faunistiques adaptées. La végétation qui s’y est adaptée est composée de buissons bas tels que lentisques et Romarins, alternant avec des éboulis, de la roche à nu, de la végétation beaucoup plus rase de plantes halophiles et avec quelques rares arbres, comme les pins d’Alep et les figuiers sauvages, à formes façonnées par le vent. De nombreuses espèces végétales et animales rares (inscrites sur des listes de protection) trouvent ici des conditions propices pour leurs cycles de développement.
L’histoire des îles du golfe de Marseille et des calanques est étroitement liée à l’histoire de la cité phocéenne. Concernant l’archipel du Frioul, les traces les plus anciennes d’activités humaines remontent à l’Age du Bronze d’après des fragments de céramique et des tessons de poterie récoltés dans des abris sous roche sur Pomègues (Gantes, 1997). D’autres sites, toujours sur Pomègues, ont permis de découvrir des fragments de passes d’amphores étrusques et massaliotes qui révèlent la présence humaine sur les îles aux IVème et Vème siècles av. JC.
Le Frioul a de tout temps servi d’annexe au port de Marseille et joué un rôle stratégique important pour la défense ou l’attaque de Marseille. Dès l’Antiquité́, lors du siège de Marseille en 49 av. JC, les galères romaines de Jules César s’y sont abritées.
L’archipel du Frioul, par les abris qu’il offre aux bateaux, a longtemps été́ considéré́ par les navigateurs comme un refuge sûr de la côte provençale en cas de tempête.
En 1524, François Ier ordonne la construction du Château d’If et, Henri IV, dès 1597, celle des forts de Pomègues et de Ratonneau.
A partir de 1627, le port naturel de l’île de Pomègues est utilisé́ comme port de quarantaine. L’île désertique garantit l’isolement de la ville et le fort construit sur le sommet de l’île assure la protection du port.
En 1821, l’épidémie de fièvre jaune impose à la Ville de Marseille l’aménagement de nouveaux dispositifs sanitaires sur le Frioul. Immédiatement une digue reliant les îles de Pomègues et de Ratonneau est construite permettant la réalisation d’un vaste port de quarantaine. En complément, un lazaret, l’Hôpital Caroline, est édifié́ sur la pointe nord de Ratonneau.
En 1859-62 le programme de réarmement des frontières conduit à construire sur les îles du Frioul quatre batteries ainsi qu’une tour de surveillance.
Jusqu’à l’occupation allemande de 1942, les forts des îles sont occupés par des régiments affectés à la défense et la surveillance de la rade de Marseille.
Durant la dernière guerre, l’état-major allemand, dans la crainte d’un débarquement allié dans le sud, décide la construction du « Südwall », l’équivalent du Mur de l’Atlantique. D’importants chantiers d’aménagement des batteries françaises sont alors entrepris ainsi que la construction de nouveaux blockhaus. Ces chantiers, loin d’être achevés lors de la capitulation des iles le 29 août 1944, ainsi que les destructions dues aux bombardements, donnent au site un aspect de friche militaire.
En 1970, la Ville de Marseille achète au Ministère de la Défense une grande partie des îles, aménage un port de plaisance, des bâtiments d’habitation et des commerces, qui accueillent depuis une fréquentation touristique importante, surtout pendant les mois d’été́.
Les connaissances naturalistes des deux archipels sont globalement bien fournies. Elles n’ont cessé de s’améliorer surtout depuis la création du Parc national des Calanques, qui a reconnu la valeur de leur patrimoine naturel en les intégrant à sa création en 2012.
On y observe 80 espèces d’oiseaux nicheurs ou nicheurs potentiels, 5 espèces de reptiles, et 13 espèces de chauves-souris. Près de 350 espèces botaniques sont également inventoriées sur les îles de Marseille.
Encadré – Le défi de Monte-Christo
Inspiré par l’histoire d’Edmond Dantès, personnage iconique du célèbre roman « Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas qui s’évada de la prison du Château d’If à la nage, le Défi de Monte-Cristo permet depuis 1999 aux bons nageurs de rallier les 5 km séparant l’île d’If de la plage du Prado de Marseille avec ou sans palmes. D’abord évènement mineur, cette course de nage en eau libre est rapidement devenue le plus grand rassemblement de nageurs d’Europe. Plus encore, cette course est réputée dans le monde entier du fait de son symbole, l’évasion, mais également du fait de sa difficulté, le temps maximal pour atteindre l’arrivée étant très limité. Rendez-vous donc en juin pour suivre l’épopée de près de 10 000 nageurs de plus de 70 nationalités, qui tenteront de vivre la fabuleuse évasion du personnage d’Alexandre Dumas !
Ces îles constituent des sites refuges pour certaines espèces de plantes qui se sont raréfiées sur le continent devant l’urbanisation ou la fréquentation touristique importante.
Un total de 29 habitats terrestres d’intérêt communautaire sont présents et abritent 8 espèces végétales protégées au niveau national. Il s’agit de l’Astragale de Marseille Astragalus tragacantha, l’Épiaire à rameaux courts Stachys brachyclada, la Lavatère maritime Malva subovata, le Myosotis fluet Myosotis pusilla, la Passerine tartonraire Thymeleae tartonraira ssp. tartonraira, la Scolopendre sagittée Asplenium sagittatum, le Statice nain Limonium pseudominutum, le Statice raide Limonium virgatum.
Une centaine d’espèces terrestres animales protégées dont lle Phyllodactyle d’Europe Euleptes europaea, gecko rarissime, endémique du bassin occidental de la Méditerranée. Le Lézard sicilien Podarcis siculus, présent uniquement sur l’île d’If est l’une des 2 seules populations connues en France.
Ces îles constituent aussi un site important de reproduction des oiseaux marins avec notamment quatre espèces pélagiques de Méditerranée, rarissimes et d’intérêt communautaire : le Puffin cendré Calonectris borealis, le Puffin de Méditerranée Puffinus yelkouan et l’Océanite tempête Hydrobates pelagicus et le Cormoran huppé de Desmaret Phalacrocorax aristotelis desmarestii, ce qui a justifié leur classement en Zone de Protection Spéciale au titre de la directive Oiseaux : ZPS Iles Marseillaises – Cassidaigne FR9312007.
La partie marine présente des herbiers de Posidonies Posidonia oceanica encore bien préservés, des fonds coralligènes d’une grande valeur esthétique, des grottes karstiques sous-marines exceptionnelles et des secteurs profonds à architecture complexe au niveau des têtes de canyons. Ces derniers se caractérisent par l’importance des mouvements des masses d’eau qui s’y produisent (puissants upwellings qui affectent l’ensemble du Golfe de Marseille). Les couches superficielles sont le lieu de reproduction de diverses espèces de poissons pélagiques tandis que le fond des canyons recèle une faune benthique et necto-benthique riche. On notera également que des colonies vivantes de coraux profonds (Madrepora oculata) ont été observées grâce à un submersible dans le canyon de la Cassidaigne.
Avec des espèces marines d’intérêt communautaire : le Corail rouge Corallium rubrum, la Datte de Mer Lithophaga lithophaga, le Dauphin blanc et bleu Stenella coeruleoalba, le Dauphin commun Delphinus delphis, le Dauphin de Risso Grampus griseus, le Grand dauphin Tursiops truncatus, la Grande cigale Scillarides latus, la Grande nacre Pinna nobilis, l’Oursin diadème Centrostephanus longispinus, la Tortue Caouanne caretta caretta ;
Le cluster des îles de Marseille est riche d’un patrimoine historique sous-marin exceptionnel. Il comprend environ une cinquantaine d’épaves antiques. Ceci est dû aux difficultés des navires pour franchir les obstacles constitués par les archipels et leurs nombreux récifs affleurants, avant d’accéder à la Calanque du Lacydon (actuellement le Vieux-Port de Marseille). Ces nombreuses épaves antiques offrent un témoignage archéologique et historique sans équivalent.
Encadré – L’histoire du Phare de l’île du Planier
Le phare de Planier, est un lieu unique très connu des marins méditerranéens, et très apprécié par les Marseillais qui le nomme parfois la « statue de la liberté à la marseillaise ». Situé à l’entrée de la Baie de Marseille, elle est la première île marseillaise visible pour les nouveaux arrivant qui voyagent en ferry, mais symbolise également le départ et l’aventure pour les marins quittant le port.
La baie ayant toujours été fréquentée pour le commerce, la construction du phare commence au Moyen-Âge, en 1320, dans le but de sécuriser et fiabiliser cette route maritime. Possédant tout d’abord un feu de bois pour produire de la lumière, le phare fut ensuite équipé des nouvelles technologies au fur et à mesure des époques et des destructions du bâtiment.
Le phare actuel, construit en 1959 par le célèbres architectes Arbus & Crillon, suite à la destruction du bâtiment par les Allemands durant la seconde guerre mondiale, éclaire magnifiquement la baie du haut de ses 66 mètres. Il fut construit dans le but d’accueillir jusqu’à 4 familles travaillant sur l’îlot. Son style architectural inédit et soigné, ainsi que son histoire forte rattachée à la Ville de Marseille, ont dont logiquement conduit l’administration à l’inscrire (en 2002) puis le classer au titre des Monuments Historiques en 2012.
Propriété de l’Etat, même si le bâtiment est aujourd’hui protégé par son statut réglementaire (inscrit comme monument historique et dans l’aire du Parc National des Calanques), il reste malheureusement à l’abandon, et en attente de pour-parlé pour de nombreux projets (centre de plongée, maison des artistes, centre pédagogique de sensibilisation à l’environnement) qui lui permettront sûrement de résister de nouveau à l’épreuve du temps.
Les problématiques qui s’exercent sur les intérêts patrimoniaux de ces îles sont liées à la proximité immédiate avec la ville de Marseille.
Ce cluster est exposé à une très forte fréquentation touristique, autant terrestre que marine et sur l’ensemble du site, qui est accrue les week-ends et lors de la période estivale. De plus, le Frioul est desservi par des navettes quotidiennes, et elle est située perpendiculairement aux vents dominants, ce qui facilite le mouillage des bateaux contrairement à l’archipel du Riou.
Cette sur-fréquentation a tout d’abord tendance à perturber la faune, notamment l’avifaune très présente sur le site. La présence répétée de randonneurs, escaladeurs, ou de pêcheurs près des zones de nidification ont donc tendance à perturber la nidification, le retour au nid et l’alimentation des juvéniles.
La végétation littorale fragile est soumise également à du piétinement ou de la mise à nu des sols dans le pire des cas, notamment sur l’archipel du Frioul. En effet, sur ce dernier, la fréquentation intense a entraîné une multiplication des sentiers sur certains secteurs.
Un des problèmes majeurs des îles marseillaises est également la surabondance de la population de Goéland leucophée. En effet, cette espèce est la plus présente sur ces archipels, et la plus active durant l’année. D’après l’étude de Patrick Vidal sur les îles Marseillaises, on observe une explosion de la quantité de Goélands leucophée depuis 2 siècles, avec un maximum de fréquentation sur l’Archipel du Riou qui est le plus abrité des activités humaines. Cette espèce arrache des végétaux pour la confection des nids et des rituels de parade, mais a également un impact chimique sur la végétation, notamment à cause des déjections qui sur-enrichissent les zones de nidification. La présence de Goélands sur ces archipels a donc tendance à dégrader ou à faire disparaître la végétation ancestrale de ces îles au détriment de plantes nitrophiles. De plus, les goélands ramènent une quantité importante de déchets sur les îles.
Ces archipels sont également exposés à la présence d’espèces invasives avec des populations parfois importantes de mammifères introduits (Rat noir, Lapin de Garenne, Chat haret), mais aussi différentes plantes telles que la Griffe de sorcière Carpobrotus edulis, le Figuier de Barbarie Opuntia ficus-indica, qui ont tendance à remplacer la végétation originelle.
Ces îles sont également exposées aux embruns pollués, qui transportent des détergents et des hydrocarbures volatiles, qui a tendance à attaquer la cuticule protectrice des feuilles et ainsi provoquer une nécrose de la plante. Ces îles sont également exposées à l’échouage de macro-déchets flottants tels que les sacs ou les bouteilles plastiques.
Enfin, ces îles sont exposées à la pollution lumineuse, en particulier sur l’archipel du Frioul. De plus, cette île possède un réseau d’éclairage assez dense sur la zone du port et du château. De ce fait, cette lumière a tendance à modifier la répartition des espèces et le rythme d’activité des animaux aux mœurs nocturnes présents sur l’île.
La reconnaissance de l’importance patrimoniale des îles de Marseille, tant au niveau terrestre que marin, remonte aux années soixante-dix. Depuis leur protection et gestion n’a cessé d’évoluer, alors que celles-ci étaient assurées de manière plus ou moins isolée pour chacune d’entre elles, c’est le Parc national des Calanques qui en assure aujourd’hui leur gestion depuis qu’elles sont incluses dans son cœur.
De nombreuses campagnes de sensibilisation ont été mises en place sur les sites des îles marseillaises, visant à informer les visiteurs de la fragilité des différents écosystèmes, et à faire reconnaître le caractère exceptionnel et souvent endémique du patrimoine naturel de ces archipels. De ce fait, une réglementation a été mise en place sur l’Archipel du Riou depuis l’acquisition de ces sites par le Conservatoire du Littoral, permettant de gérer l’afflux de visiteurs en fonction de la capacité d’accueil du milieu naturel. De plus, cet archipel est classé depuis 2003 en réserve naturelle, ce qui renforce la réglementation du site. De ce fait, le débarquement est interdit la nuit, et seulement autorisé en journée sur de faibles portions du littoral de Riou. Pour l’archipel du Frioul, la ville de Marseille a créé en 2003 le Parc maritime des îles du Frioul, ce qui permet de limiter et de réglementer les usages ainsi que la circulation sur les espaces naturels de l’île, tout ça dans le but de protéger les espaces naturels fragiles de ces sites.
Des opérations de protection des espèces végétales ont également été mises en place sur les îles marseillaises, avec notamment l’isolement de certaines zones sensibles, la lutte contre les lapins de Garenne sur les îles de Plane et de Jarre, ou encore l’organisation des sentiers de randonnée. Des campagnes de lutte contre les Goélands leucophée sont également menées au travers de la stérilisation des oeufs, mais cela ne permet pas d’enrayer le problème de surpopulation de cette espèce, qui subsiste en grande partie à cause des décharges à ciel ouvert dans les alentours de Marseille.
Dans le but de sauvegarder les populations d’oiseaux marins sur les archipels marseillais, différentes opérations ont été mises en place. En effet des campagnes régulières de lutte contre le rat noir sont organisées sur le Riou et le Frioul, et des nichoirs artificiels sont installés pour densifier certains sites non-exposés aux différentes menaces (rats, perturbations anthropiques,). Enfin, la surveillance de la Réserve naturelle de l’archipel du Riou et du Parc national des Calanques est renforcée près des colonies de nidification.
Pour finir, la faune et la flore des archipels marseillais sont suivis par plusieurs organismes comme le Parc National des Calanques, la LPO ou les universités. De ce fait, des suivis réguliers permettent de mettre à jour la cartographie des habitats et des espèces présentes, notamment grâce aux transects et quadrats, et à l’utilisation des suivis photographiques qui permettent de cartographier les habitats et de les catégoriser en fonction de leur niveau de sensibilité. Les suivis annuels sont faits sur l’avifaune nicheuse, avec l’évaluation des effectifs nicheurs et des reproductions. Enfin, des suivis du Puffin cendré, du Puffin yelkouan, de l’Océanite tempête de Méditerranée, et du Cormoran huppé méditerranéen ont été effectués dans le cadre du LIFE oiseaux marins des îles de Marseille (Programme LIFE Nature n°LIFE 03 AT/F/000102), dans le but de suivre les populations présentes sur les îles.
Suivi des populations d’oiseaux marins sur les îles de Marseille (Yannick Tranchant, Conservatoire d’Études des écosystèmes de Provence-Alpes du sud, France).
Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin
NOM DES ILES ET ILOTS | NOM DE L’ARCHIPEL | surface (ha) | Altitude max (mètre) | Linéaire côtier (mètre) | Distance à la côte (mile nautique) | Coordonnées géographiques | Propriété | Iles avec au moins un statut de protection | Présence d’un gestionnaire | |
Latitude | Longitude | |||||||||
Ilot Aragnon | 0,08 | 2 | 149 | 0,13 | 43,32457 | 5,080189 | N/A | Syndicat mixte de gestion ( région PACA, département des Bouches-du-Rhône, les 5 communes de la Côte | ||
Dromadaire | 0,1 | 12 | 147,4 | 0,02 | 43,20449 | 5,480982 | N/A | |||
Erevine,Erevisse | 0,72 | 24 | 361,4 | 0,05 | 43,3298 | 5,236075 | N/A | Syndicat mixte de gestion ( région PACA, département des Bouches-du-Rhône, les 5 communes de la Côte | ||
Ile d’Endoume | 0,65 | 7 | 483,8 | 0,11 | 43,27928 | 5,344662 | Etat – Ministère de la Mer – Direction des services maritimes (100%) | |||
Ile Gaby | 0,41 | 15 | 321,2 | 0,2 | 43,27754 | 5,344162 | N/A | Syndicat mixte de gestion ( région PACA, département des Bouches-du-Rhône, les 5 communes de la Côte | ||
Pomègues | 90,37 | 84 | 12880 | 1,54 | 43,26955 | 5,297718 | Ville de Marseille (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Ratonneau | 98,35 | 74 | 14720 | 1 | 43,2826 | 5,308323 | Ville de Marseille ; Etat – Ministère de la Défense | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Tiboulen de Ratonneau,Tiboulen du Frioul | 1,06 | 28 | 551,8 | 2,55 | 43,27943 | 5,286562 | Etat ministère de la défense; Direction des travaux maritimes de la marine marchande (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Château d’If | 3,25 | 23 | 913 | 0,82 | 43,27984 | 5,325849 | Etat ministère de la culture (100%) | |||
Le Grand Salaman | 0,06 | 117 | 2,32 | 43,2825012 | 5,29277754 | Commune de Marseille (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | |||
Le Petit Salaman | 0,002 | 19,8 | 2,32 | 43,28131 | 5,293526 | Ville de Marseille (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | |||
Ilot des Eyglaudes | 0,1 | 5 | 139,6 | 2,1 | 43,28258 | 5,297581 | Commune de Marseille (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Le Gros Estéou | 0,05 | 97,59 | 2 | 43,27049 | 5,294856 | Ville de Marseille (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | |||
Rocher du Cap Caveaux | 0,01 | 57,07 | 2,91 | 43,26389 | 5,285845 | Ville de Marseille (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | |||
Caroline | 0,15 | 10 | 146 | 1,07 | 43,28392 | 5,321583 | Commune de Marseille (100%) | |||
Ilot de Morgiret (Eyglaudes Est) | 0,08 | 15 | 130,6 | 2,35 | 43,28226 | 5,297778 | Commune de Marseille (100%) | |||
Ilot de la Pointe de Pomegues | 0,62 | 486,7 | 1,98 | 43,26993 | 5,3024 | Commune de Marseille (100%) | ||||
Ilot de la Mounine | 0,02 | 54,2 | 0,02 | 43,20709 | 5,362926 | N/A | ||||
Méjean | 0,04 | 3 | 126,9 | 0,05 | 43,3288 | 5,217705 | N/A | Syndicat mixte de gestion ( région PACA, département des Bouches-du-Rhône, les 5 communes de la Côte | ||
Rocher de la Vesse,Mousquillon | 0,05 | 98,63 | 0,03 | 43,34043 | 5,261847 | N/A | ||||
Grand Mornas,La Grande Mona | 0,12 | 162,3 | 0,1 | 43,33007 | 5,183839 | N/A | Syndicat mixte de gestion ( région PACA, département des Bouches-du-Rhône, les 5 communes de la Côte | |||
Petit Mornas | 0,07 | 155,5 | 0,05 | 43,33031 | 5,178964 | N/A | Syndicat mixte de gestion ( région PACA, département des Bouches-du-Rhône, les 5 communes de la Côte | |||
La Mélette | 0,11 | 15 | 157,6 | 0,01 | 43,21223 | 5,397142 | N/A | |||
L’Oule,l’îlot de l ’Eissadon | 0,04 | 10 | 85,23 | 0,01 | 43,20215 | 5,490205 | N/A | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
îlot du Planier | 1,89 | 10 | 851,3 | 4,75 | 43,1986 | 5,229774 | Etat – Service des domaines | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Les Pendus Ouest | 0,17 | 5 | 191,9 | 0,04 | 43,28383 | 5,346613 | Etat – Ministère de la Mer – Direction des services maritimes (100%) | |||
Les Pendus Est | 0,06 | 3 | 116,4 | 0,03 | 43,28359 | 5,347269 | Etat – Ministère de la Mer – Direction des services maritimes (100%) | |||
Riou | 89,85 | 190 | 7388 | 1,71 | 43,17638 | 5,385431 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Ile Plane,Île Calseraigne | 14,81 | 22 | 3007 | 1,19 | 43,18781 | 5,385794 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Jarre | 18,61 | 56 | 3951 | 0,45 | 43,19718 | 5,365064 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Maïre | 28,5 | 138 | 3374 | 0,04 | 43,21102 | 5,335404 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Tiboulen de Maïre | 2,31 | 49 | 930,4 | 0,39 | 43,21407 | 5,326789 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Les Pharillons nord | 0,02 | 57,87 | 0,35 | 43,20757 | 5,33797 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | |||
Les Pharillons sud | 0,02 | 57,59 | 0,37 | 43,20724 | 5,337558 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | |||
Jarron | 2,86 | 32 | 1153 | 0,46 | 43,20035 | 5,357022 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Petit Congloué | 0,39 | 34 | 283,9 | 2,02 | 43,17895 | 5,396069 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Grand Congloué | 1,99 | 47 | 696,9 | 2 | 43,17597 | 5,401273 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
île de Moyade | 0,16 | 10 | 195,4 | 1,86 | 43,17669 | 5,370305 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Les Moyadons | 0,01 | 47,51 | 1,84 | 43,17793 | 5,368547 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | |||
Les Empereurs nord | 0,05 | 15 | 88,61 | 2,46 | 43,17152 | 5,393837 | Conservatoire du Littoral (100%) | Conservatoire des Espaces Naturels de Provence Alpes Côte d’Azur | ||
Les Empereurs sud,Ilots impériaux | 0,21 | 20 | 228,8 | 2,5 | 43,16983 | 5,394502 | Conservatoire du Littoral (100%) | |||
Ilot de l’anse de La Redonne | 0,06 | 173 | 0,02 | 43,33031 | 5,202537 | N/A | ||||
Rocher de Sugiton | 0,03 | 5 | 68,96 | 0,01 | 43,21167 | 5,455042 | N/A | |||
Le Torpilleur,Ilot de la Galère,Le cygne | 0,21 | 20 | 240 | 0,02 | 43,21044 | 5,456607 | N/A | |||
Tonneau Est | 0,03 | 3 | 64,32 | 0,01 | 43,20973 | 5,462385 | N/A | |||
Tonneau Ouest | 0,04 | 15 | 81,82 | 0,01 | 43,20989 | 5,460338 | N/A |