ISSN 2970-2321
ISSN 2970-2321
Rédigé par : Sami BEN HAJ
Date de création : mars 2022
Pour citer cette version : BEN HAJ, S. (2022). Fiche cluster : Galite-Tabarka. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/galite-tabarka/
Composition du cluster : îles | 11 |
Composition du cluster : archipels | 1 |
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection national | 7 |
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection international | 7 |
Nombre d’îles avec au moins un gestionnaire | 7 |
Le cluster Galite-Tabarka est composé de 11 îles et îlots réparties sur une distance linéaire de plus de 70km séparant l’îlot inconnu1, point le plus extrême côté Ouest de la commune de Tabarka, et l’îlot des Chiens Gallo. La surface du cluster est relativement importante avec plus de 788 ha dont presque 93% représente la surface de l’île de la Galite (732 ha), île principale de l’archipel de la Galite.
Ce cluster est situé dans une région dont la tectonique est complexe et se caractérise par ces failles et ces effondrements. Le résultat est l’apparition en mer des hauts fonds de direction SO-NE (banc de Sorelles, archipel de la Galite, banc nord des Frères et banc de l’Estafette) (AZZOUZ, 1973)
L’état de connaissance des différentes composantes du cluster est différent d’un îlot à un autre. En effet, les 5 îlots de Tabarka sont des petites roches côtières dont la surface maximale ne dépasse pas 0.15ha et dont la distance maximale à la côte est inférieure à 300m d’où elles n’ont pas fait d’objet d’études scientifiques ou d’inventaires qui peuvent nous renseigner sur leurs richesses spécifiques marines. Mais il est important de signaler que ces formations sont localisées dans une zone naturelle très éloignées des agglomérations urbaines et industrielles ce qui constitue un facteur favorable pour le développement d’une faune et flore marine diversifiée.
Par contre, la deuxième composante du cluster, l’archipel de la Galite a fait l’objet de plusieurs études qui se sont intéressés à l’inventaire et le suivi de différentes composantes biologiques et géologiques. Il se situe au nord des côtes tunisiennes à une distance de 40km de la ville de Tabarka (Nord des côtes septentrionales de la Tunisie) et il est composé de 6 îles de surfaces aux paysages différents.
Les traces d’occupation humaine sur l’archipel de la Galite remontent à la préhistoire (artéfacts) puis aux aires puniques (nécropoles) et romaines (fortifications, citernes à garum, artefacts) qui ont fondé un petit village qui formait à la fois un poste militaire avancé mais également une plateforme commerciale importante en plein milieu de la Grande Méditerranée. Les traces des dernières occupations humaines au 18ème et 19ème siècle existent jusqu’au nos jours (habitat troglodyte puis habitations du début du XXèmesiècle, débarcadère, école, église,…). Au niveau de l’îlot de Galiton, un phare de 14m de haut a été construit, il est fonctionnel jusqu’à ce jour et il est géré par la marine tunisienne.
L’une des caractéristiques des îles de cet archipel réside dans leur importante diversité biologique marine et terrestre. En effet, plusieurs actions de l’initiative PIM ont été menées sur ce site pour réaliser un diagnostic écologique et elles ont permis d’inventorier les différents groupes taxonomiques qui occupent la partie terrestres des îles.
La faune terrestre des îles de l’archipel est représentée par plusieurs taxons à savoir les oiseaux marins et terrestres, les amphibiens, les reptiles, les mammifères terrestres et volants, les insectes et les mollusques.
L’archipel de la Galite a fait l’objet de plusieurs investigations botaniques et ses plantes ont été signalées par plusieurs auteurs dans plusieurs ouvrages. Au total, 442 espèces de plantes ont été inventoriées lors des différentes études. Avec les dernières prospections (Pavon et Vela, 2011), la liste a encore augmenté et a été actualisée à 449 taxons.
Quant aux écosystèmes marins dans les alentours de l’archipel de la Galite, ils sont très diversifiés et constitués principalement des habitats à phanérogames marines à Posidonia oceanica et Cymodocea nodosa ainsi que des vastes prairies d’algues telles que les cystoseires et les padines. L’ichtyofaune marine est à son tour très diversifiée et elle est représentée par plus de 100 espèces dont la majorité est à haute valeur commerciale.
Plusieurs études se sont intéressées aux îles du cluster avec un degré d’intérêt variable.
Aucun travail scientifique ou inventaire n’a été réalisé principalement sur les îlots de Tabarka. On peut citer le travail de Ben Mustapha & Hattour (1992), qui s’intéressait à la cartographie des herbiers de posidonie sur les côtes tunisiennes, a permis de signaler la présence cette espèce dans les alentours de ces îlots. Un autre travail a été mené par l’APAL en 2011 dans le cadre d’un projet pour la création d’aires marines protégées sur des sites utilisés par la plongée touristique et récréative à Tabarka. Une partie des îlots de Tabarka, le gros rocher, a été couverte par cette étude et a permis d’avoir quelques données sa faune et sa flore marine. Une deuxième mission a été menée en 2019 par l’APAL et le fond mondial pour la nature pour l’identification des indicateurs potentiels permettant de suivre l’évolution de l’état de conservation en fonction du temps.
Pour les îles de l’archipel de la Galite, une importante bibliographie est disponible et représentée par plusieurs rapports d’inventaires et d’autres expertises réalisés principalement dans le cadre des actions menées par l’initiative PIM et le Conservatoire du littoral.
Au plan physique et géologique, l’archipel de la Galite a fait l’objet de travaux qui constituent actuellement les références disponibles sur ce sujet à savoir Gauthier A. (2008) ; Oueslati A. (2009).
La végétation terrestre de l’archipel de la Galite a été inventoriée en 2010 par Chaabane et actualisée par le travail de Pavon et Vela (2011). En 2020, un article scientifique écrit par Médail et al, est paru et il s’est intéressé à l’étude des plantes vasculaires nouvelles ou rares sur les îles Tunisiennes y compris la Galite.
Plusieurs inventaires de la faune terrestre de l’archipel de la Galite ont été réalisés et ils ont permis d’établir un état zéro de la composition des différents groupes taxonomiques présent dans ce compartiment du cluster a savoir l’avifaune (Abbès I, Ben Haj S. et al., 2008) ; amphibiens et reptiles (Delaugerre & Ouni, 2007, 2008, 2009); les insectes (Soldati F., 2005) ; les mollusques terrestres (Pavon et Abbes, 2014). Parmi les observations saillantes on citera la présence d’une sous-espèce de Pseudoscropion endémique, des reptiles Euleptes europeaus, de la sous espèce endémique Psammodromus algirus dorea, d’un grand intérêt ornithologique (Importante population de faucons d’Eléonore, colonies de goélands d’Audouin, de cormorans huppés et la présence probable du Pétrel tempête sur les îlots des chiens ; on signalera également la redécouverte d’un individu de musaraigne étrusque.
Plusieurs chercheurs se sont intéressés à la flore marine dans les alentours de l’archipel de la Galite et ils ont permis d’inventorier les principaux habitats dans la zone. Au total, 70 espèces végétales ont été inventoriées lors de différentes missions menées sur l’archipel (Ramos-Espla & Azzouna, 1999 ; Creocean, 2001; Andromède, 2010).Ces travaux ont décrit aussi les différentes espèces d’invertébrés marins rencontrées dans ces habitats dont le nombre monte aux 188 espèces.
Dans le cadre de l’inventaire des différentes espèces de poissons dans l’archipel de la Galite, plusieurs missions scientifiques ont été menées par Ramos-Espla et al., en 1997 et 1999 et elles ont permis d’identifier 82 espèces. L’inventaire mené par Andromède en 2010 permet d’ajouter 20 espèces de poissons supplémentaires.
Ceci dit, malgré un bon niveau de connaissance naturaliste global d’une partie du cluster (archipel de la Galite).Les petits îlots de Tabarka restent peu connus.
Quand les lézards des îles deviennent carnivores
Avec l’élévation des niveaux marins au cours des dernières périodes interglaciaires, des animaux se sont retrouvés piégés sur d’anciens sommets de collines devenus îlots. C’est le cas des “zarzoumia” Chalcidesocellatus qui vivent sur les îlots entourant la Galite depuis plusieurs milliers d’années. Il leur a fallu s’adapter à des conditions écologiques sévères et bien différentes de celles de leur milieu d’origine. La vie sur ces îlots, rocheux, pentus, arides, ventés et pauvres en végétation, s’est traduite par une forte réduction de leur taille et plus encore de leur poids (les lézards sont 2 à 3 fois plus légers que leurs ancêtres de la Galite ou du continent). Ils ont aussi développé une très originale adaptation alimentaire et comportementale. En automne, lorsque les faucons d’Eléonore nourrissent leurs poussins de petits passereaux en migration, les lézards leur subtilisent une partie de leurs proies (le reste de l’année ils sont insectivores). Ils se nourrissent alors de chair, à condition que la peau de l’oiseau ait déjà été entamée par le bec du faucon. Leur mâchoire comme leur dentition sont sans doute modifiées, tout comme leur système digestif. Les faucons quant à eux laissent faire la plupart du temps, sauf lorsque le « garde-manger » est trop vide, alors quelques zarzoumia trop hardis paient de leur vie leur impudence. Ce comportement très original de commensalisme entre lézards et faucons d’Eléonore est observé sur d’autres îlots de Méditerranée orientale ou occidentale (Delaugerre et al. 2012). Survivre sur un îlot oblige à tirer parti de toutes les ressources disponibles. L’inventivité devient nécessité. Adaptation et évolution font le reste.
Les caractéristiques naturelles et la composition du cluster Galite-Tabarka ainsi que sa position géographique lui confèrent des intérêts non négligeables sur plusieurs niveaux. En effet, ce cluster est situé dans l’extrême Nord de la Tunisie, zone caractérisée par un faible développement urbain et industriel sur les côtes, ce qui constitue un facteur favorable pour la conservation des écosystèmes marins et de leur équilibre écologique.
Pour le couvert végétal marin, le cluster constitue une zone qui abrite des couverts étendues d’espèces patrimoniales à savoir la posidonie P. oceanica, espèce endémique de la Méditerranée d’une grande valeur écologique et économique. C’est une espèce bioindicatrice de la qualité des eaux et elle contribue au renouvellement des stocks exploitables. Elle rencontrée à partir des faibles profondeurs, côté Tabarka, jusqu’aux -45m dans les alentours de l’archipel de la Galite.
Le cluster est connu aussi par certaines zones de croissance des espèces de poissons de hautes valeurs commerciales et menacées telle que le mérou Epinephelus marginatus. En effet, le rocher de mérou, situé à moins de 1km de la côte de Tabarka, et comme le nom l’indique c’est une zone bien connue par sa richesse en spécimens de mérou et ce qui la rend une destination préférée par les plongeurs mais aussi par les chasseurs. Le mérou est aussi rencontré au niveau de l’archipel de la Galite à côté de plusieurs autres espèces de grand intérêt économique.
Sur le plan architectural, le phare de l’île de Galiton allumé en 1920, est un élément remarquable du patrimoine bâti du cluster. Le village construit sur les bords de la Galite est un deuxième élément historique qui caractérise le site. Il regroupe un ensemble de ruines qui témoignent le passage de l’homme depuis l’ère punique jusqu’au début du 20ème siècle.
Sur le plan socio-économique, le cluster Galite-Tabarka occupe une position très importante. En effet, les différentes composantes constituent des destinations touristiques prisées par les acteurs de ce domaine dans la région. Pendant la saison estivale, les clubs de plongée ramènent leurs clients au gros rocher pour faire les premières sessions d’initiation à la plongée. Ce site est choisi vu sa proximité de la côte qui le rend abrité durant la journée. D’autres opérateurs touristiques se dirigent vers l’archipel de la Galite selon les demandes de clients. Plusieurs bateaux de plaisances viennent des ports de Tabarka et Bizerte pour se balader dans les eaux de la zone et profiter de sa qualité des eaux et ses reliefs spécifiques.
L’activité de la pêche, est très développée surtout avec la présence de deux ports de pêche dans ce site : port de pêche de Tabarka et port de pêche de sidi Mechreg. A ces deux derniers s’ajoute le port de pêche de Bizerte qui n’est pas loin et dont les pêcheurs pratiquent la majorité de leurs activités sur les bancs jouxtant la zone.
Le cluster Galite-Tabarka est une zone attrayante pour différentes activités maritimes à savoir la plaisance et la pêche.
Les bateaux de plongée, de randonnée et de plaisance constituent une menace potentielle sur le site suite à leur nombre élevé et au nombre important de touristes qui visitent la zone chaque jour. Les bateaux de plaisance qui viennent des marinas de Tabarka et Bizerte se baladent dans le site durant la saison estivale. Quelques bateaux originaires de pays méditerranéens font escale pour profiter du paysage offert par les îles et îlots du cluster. Le mouillage de ces bateaux constitue une menace sérieuse pour les habitats marins surtout les herbiers de posidonie. Il faut aussi signaler que la majorité des propriétaires des bateaux de plaisance pratiquent la chasse sous-marine ce qui constitue un danger pour les espèces chassées surtout celles menacées d’extinction. La plongée sous-marine, elle à son tour en absence d’encadrement, constitue une autre menace pour les écosystèmes côtiers et les espèces fragiles telles que les bourgeons de gorgones rencontrés dans les sites de plongée et qui sont très fragiles au toucher et risquent de se casser rapidement. L’îlot du gros rocher est une station permanente pour les clubs de plongée qui ramènent chaque jour des dizaines de clients pour faire des palanquées et observer facilement les espèces attrayantes comme la posidonie, A. calycularis (espèce menacée) et E. singularis.
L’île de la Galite est également prisée sur sa partie terrestre par les randonneurs et les amateurs d’îles. Chaque jour et surtout pendant l’été, des bateaux de randonnée organisent des sorties en mer avec une escale sur la Galite. Dans la majorité des cas, les visiteurs ne sont pas bien encadrés, ce qui en résulte des dommages pour la flore terrestre de l’île et les sources d’eau douce. La gestion des déchets est approximative, la végétation de l’île est ponctuellement dégradée. Les visiteurs sont également source de pollution, usage de savon, shampoing… bivouacs en bord de mer.
Certains pêcheurs exercent une pression sur les ressources en zone d’interdiction. Le braconnage est avéré. L’activité pêche est omniprésente sur toute la côte Nord notamment sur les bancs. L’île de la Galite constitue également un abri et une zone de repos pour les corailleurs. Bien que l’activité de pêche soit réglementée en Tunisie, la pêche illicite et la surexploitation constituent des menaces sérieuses pour le stock et les habitats marins. Il faut aussi signaler que la zone d’interdiction autour de l’archipel de la Galite est très fréquentée par les chasseurs sous-marins. Beaucoup d’infractions sont relevées.
Les espèces végétales envahissantes constituent une menace pour le couvert végétal caractéristique de certaines îles du cluster. Sur le Galiton, au niveau du phare, il a été détecté la présence de Carpobrotus (griffes de sorcières). Cette espèce, originaire d’Afrique du Sud est hautement invasive, mais pour l’instant elle reste cantonnée à un secteur de faible superficie. Le pin d’Alep est aussi une espèce introduite sur la Galite. De jeunes plants au début des années 2000, ce pin forme actuellement des bosquets matures qui jouent un rôle paysager mais il convient de bien étudier leur dynamique générant des perturbations au sein de la flore autochtone.
Le niveau de protection est variable d’une composante à l’autre du cluster. L’archipel est promis à constituer une aire marine et côtière protégée, l’enquête publique est en cours avant la formalisation de la création de l’aire protégée à travers un décret de création. La réglementation en vigueur aujourd’hui se limite à l’interdiction de la pêche à 1,5 nautiques de l’archipel promulgué par arrêté du ministère de l’agriculture. A travers le protocole relatif aux Aires Spécialement Protégées et à la Diversité Biologique en Méditerranée (Protocole ASP/DB), l’archipel de la Galite a été classé comme Aire Spécialement Protégée d’Importance Méditerranéenne (ASPIM).
Ce site a fait l’objet, depuis les années 2000, de plusieurs missions d’inventaire à terre comme en mer, suivi d’actions de monitorage organisées par l’APAL, le Conservatoire du littoral et l’initiative PIM. Des actions de restauration écologique et d’aménagement ont été entreprises. D’autres études dédiées au développement durable et à l’amélioration de la qualité de la vie ont également été réalisées promouvant une gestion efficace et pratique des micro-espaces insulaires.
En 2020, une convention de partenariat a été élaborée entre l’APAL, l’association Méditerranée Action Nature et le bailleur TheMedfund pour installer une équipe de cogestion de l’archipel de la Galite. Cette unité est actuellement fonctionnelle et a pour mission la mise en place des activités de suivi et de conservation décrites dans le plan de gestion élaboré pour celle- ci.
Une deuxième initiative a été lancée aussi par l’APAL en 2010 et avait pour objectif la création d’une deuxième AMCP dite AMCP de Tabarka. C’est une zone côtière de la ville de Tabarka composée de 3 sites principaux : les tunnels, Cap Tabarka et le rocher de mérou. Ce dernier site intègre l’îlot du gros rocher qui fait partie la partie côtière du cluster. Plusieurs missions d’inventaires, de caractérisation des écosystèmes côtiers et de zonage ont été menées en 2011 et 2019. Une cartographie de la biocénose benthique et des habitats a été réalisée.
Actuellement, l’APAL est le seul organisme chargé de la gestion et de suivi de cette AMCP. Il faut signaler que l’AMCP de Tabarka ne contient pas des zones continentales, seule la partie marine est concernée par la protection. Cet espace est voué à moyen terme à être érigé en AMCP.
Abbes I., Ben Haj S., Bernard F., Delaugerre M., Ktari N., Maamouri M., Martinez A., Muracciole M., Oro D., Ouni R., Rouissi F., Tranchant Y. & Vidal P., 2008. Archipel de la Galite : recueil de notes naturalistes. Rapport mission PIM. 75 pages.
Andromede., 2010. Etude et cartographie des biocenoses marines de l’Archipel de la Galite. Rapport PIM. 132 pages.
Azouz A., 1973. Les fonds chalutables de la région nord de la Tunisie. Bull. INSTM.
Ben Mustapha et Hattour, 1992.Les herbiers de Posidonies du littoral tunisien : Le golfe de Hammamt. Bull. INSTM, Vol. 2. INSTM, Tunis : 143p.
Biotope., 2015. Actualisation du plan de gestion de l’aire marine et côtièreprotégée de l’archipel de la Galite /Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral. 209 pages.
Creocean (2001). Campagne de reconnaissance sous-marine de l’Archipel de la Galite. Rapport final. Rapport pour le compte de l’APAL. 82 pages.
Delaugerre M. &Ouni R., 2009. Archipel de la Galite : notes herpétologiques. Rapport PIM. 21 pages.
Delaugerre M. &Ouni R., 2008. Archipel de la Galite : notes herpétologiques 2008. Rapport PIM. 21 pages.
Delaugerre M. &Ouni R., (2007. Observations herpétologiques et naturalistes sur les îles et îlots du Nord de la Tunisie réalisées en mai-juin 2007. Rapport PIM. 30 pages.
GEOIDD. 2002, Plan de gestion de la Galite / Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral. Phase 86 pages, phase2 : 117 pages
Médail F., Chaieb M., Domina G. & El Mokni R. 2020. Plantes vasculaires nouvelles ou rares pour la Tunisie présentes sur les îles (Galite, Zembra, Kuriat, Monastir, Kerkennah, Kneiss, Djerba). Flora Mediterranea 30:87-112.
Pavon D. & Abbes I. (201). Observations malacologiques sur l’île de la Galite. Foliaconchyliologica 26 : 9-18.
Ramos-Espla &Azzouna A., 1999. Prospections, Etudes et Mise en place du projet de réhabilitation des trois îles : la Galite, Zembra et Kerkennah. Rapport Galite 1997-1999 (milieu marin).
Soldati F., 2005. Distribution, taxonomy and lectotypedesignations of Asida Latreille, 1802 (Insecta : Coleoptera: Tenebrionidae) from Algeria and Tunisia. Annales Zoologici 2005, 55: 625-632.
Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin
NOM DES ILES
ET ILOTS |
NOM DE L’ARCHIPEL | surface (ha) | Altitude max (mètre) | Linéaire côtier (mètre) | Distance à la côte (mile nautique) | Coordonnées géographiques | Propriété | Iles avec au moins un statut de protection | Présence d’un gestionnaire | |
Latitude | Longitude | |||||||||
Inconnu | Galite-Tabarka | 0,15 | 150 | 0,03 | 36,95583344 | 8,673055649 | Etat (100%) | S/O | ||
Inconnu | 0,14 | 50 | 0,07 | 36,95750046 | 8,676388741 | Etat (100%) | S/O | |||
Inconnu | 0,13 | 110 | 0,04 | 36,95722198 | 8,676944733 | Etat (100%) | S/O | |||
Inconnu | 0,1 | 100 | 0,04 | 36,9630274 | 8,6850805 | Etat (100%) | S/O | |||
Gros rocher | 0,1 | 65 | 0,1 | 36,9714698 | 8,7401917 | Etat (100%) | S/O | |||
le Galiton, Galiton de l’ouest | 29 | 2700 | 22 | 37,497386 | 8,875057 | Etat (100%) | Agence de protection et d’aménagement du Littoral APAL | |||
la Fauchelle | 13 | 137 | 2200 | 21 | 37,494501 | 8,881718 | Etat (100%) | Agence de protection et d’aménagement du Littoral APAL | ||
La Galite, Jalita, Jazirat, Jalitah, Jalta Island | 732 | 361 | 15000 | 20 | 37,5288887 | 8,931944847 | Etat (100%) | Agence de protection et d’aménagement du Littoral APAL | ||
Gallina, Ilots des Chiens – Canis, Galitons de l’Est | 4 | 770 | 22 | 37,551915 | 8,948751 | Etat (100%) | Agence de protection et d’aménagement du Littoral APAL | |||
Pollastro, Ilots des Chiens – Canis, Galitons de l’Est | 0,3 | 20 | 300 | 22 | 37,554671 | 8,953474 | Etat (100%) | Agence de protection et d’aménagement du Littoral APAL | ||
Gallo,I lots des Chiens – Canis, Galitons de l’Est | 9 | 119 | 1400 | 22 | 37,557666 | 8,956399 | Etat (100%) | Agence de protection et d’aménagement du Littoral APAL |