ISSN 2970-2321

Cette fiche a été rédigée dans le cadre du projet d’Atlas encyclopédique des Petites Iles de Méditerranée, porté par le Conservatoire du Littoral, l’Initiative PIM, et leurs nombreux partenaires.
This sheet has been written as part of the encyclopedic Atlas of the Small Mediterranean Islands project, carried out by the Conservatoire du Littoral, the PIM Initiative and their numerous partners.
(https://pimatlas.org)

CLUSTER

Cluster Djerba

Rédigé par : Sami Ben Haj

Date de création : 23 mars 2022

Pour citer cette version : BEN HAJ, S.  (2022). Fiche cluster : Djerba. Atlas of Small Mediterranean Islands. https://pimatlas.org/explorer-atlas/clusters/djerba/

Composition du cluster : îles 10
Composition du cluster : archipels 1
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection national 0
Nombre d’îles avec au moins un statut de protection international 0
Nombre d’îles avec au moins un gestionnaire 0

Description générale


L’île de Djerba, d’une superficie de 514 km², a la forme d’une molaire géante, dont la couronne est dirigée vers le nord et les racines plongent au sud dans la mer de Bou Ghrara. Djerba se caractérise par la platitude remarquable de sa topographie : le nom de galette lui a souvent été attribué. Ras Rmel (« le cap des sables ») se situe sur la côte nord de l’île ; c’est une flèche dunaire en pleine évolution de 10 km de longueur et de 3 km de largeur à sa base, qui protège une zone lagunaire comprenant des vasières qui émergent à marée basse.

L’île est soumise à un climat de type sahariens corrigé par l’influence de la mer. L’humidité de l’air est toujours importante (brises marines fréquentes). Les températures restent modérées même en été et en plein hiver. L’hiver, doux et très court, permet aux amandiers de fleurir en Janvier.

L’île de Djerba se présente comme un caillou plat posé sur la mer. Le relief est formé d’oligoéléments NW-SE de dômes de croûte villafranchienne ; entre ces alignements on trouve des sols plus profonds formés sur un sable d’origine tyrrhénienne.

Plusieurs îlots de l’archipel ont fait l’objet d’études scientifiques pour la caractérisation de la faune et la flore terrestre (Gataia el Bahria, Gataia el Gueblia, Dzira, Jlij1, 2 et 3) ce qui témoigne leur importance écologique et leur rôle dans la protection de la biodiversité dans la région.

Quant aux écosystèmes marins dans les alentours de l’archipel de Djerba, ils sont très diversifiés et constitués principalement d’habitats à phanérogames marines à Posidoniaoceanica et Cymodoceanodosa ainsi que des vastes prairies d’algues. Il est important de signaler que certains îlots de l’archipel de Djerba sont situés à proximité de sites RAMSAR caractérisés par une richesse spécifique marine et côtière remarquable.

Sur la plupart des grands îlots, il existe jusqu’à nos jours des vestiges qui témoignent du passage de l’homme depuis l’époque romaine. Plusieurs ruines et tombes ainsi que des traces d’organisation de l’espace agricole sont bien visibles l’îlot d’El Gataïa el Gueblia. 

Connaissances


Un grand intérêt pour les connaissances sur la juxtaposition de la biodiversité saharienne et méditerranéenne, ici Stenodactylus deserti (R.Ouni, 2015)

Comme indiqué dans la section précédente, plusieurs îlots de l’archipel de Djerba ont fait l’objet d’études scientifiques pour la caractérisation du couvert végétal, l’avifaune ainsi que l’herpétofaune. D’autres îlots sont situés à proximité de sites RAMSAR.

Le couvert végétal terrestre varie d’un îlot à un autre et il est représenté par plusieurs espèces avec un degré de dominance variable : 

  • Ammosperma cinereum (Desf.) Baill. – Ammosperme cendré (Brassicaceae)

Plante annuelle atteignant d’après les flores 30 centimètres de hauteur, elle peut dépasser 40 centimètres sur les sites insulaires tunisiens. Endémique nord-africaine, principalement saharienne (Hauts-plateaux et Nord du Sahara), l’espèce est connue avec certitude de l’Algérie à la Lybie mais n’est pas confirmée au Maroc. D’après Bonnet & Barratte (1896) et Pottier-Alapetite (1979), l’espèce existe en Tunisie centrale (Kairouan & Sidi Bouzid), ainsi que dans les marges sahariennes de la Tunisie méridionale, soit au niveau du Nefzaoua et du Djérid, et à Tozeur. 

Au niveau des écosystèmes insulaires de la Tunisie orientale, cette espèce n’est pas signalée dans l’archipel des Kerkennah. Les prospections des îles satellites de Djerba ont permis en plus de constater que l’espèce était aussi rare ou très rare à Gataia el Bahria, Gataia el Gueblia et Jlij (Médail & al. 2020).

  • Astragalus pseudosinaicus Gazer & Podlech – Astragale du Sinaï (Fabaceae)

Décrite du Sahara algérien (Batna, Biskra, Laghouat, Ouargla, Saïda) où elle est la plus abondante, cet astragale se caractérise par des tiges couvertes de poils blancs, des feuilles sessiles ayant 6-11 paires de folioles elliptiques ou obovales, des fleurs sessiles avec un calice campanulé de couleur jaunâtre, et des gousses de 10-12 mm couvertes de poils de poils apprimés courts (ca. 0,1 mm) et de poils étalés-dressés longs (1-1,3 mm) naissant en partie de petits tubercules (Podlech & Zarre 2013). Cette astragale saharienne a été inventoriée sur trois îles satellites de Djerba: Gataia el Bahria, Jlij et Gataia el Gueblia où elle est assez commune (Médail & al., obs. pers. 07-09.IV.2015), mais elle est à rechercher sur l’île principale de Djerba.

  • Phenopus divaricatus subsp. permicranthus (Hausskn.) H. Scholz – Sphénope divariqué (Poaceae)

La susbsp. permicranthus est un taxon à distribution centrée sur le sud-est de la Méditerranée mais il existe une localité mentionnée au sud de l’Espagne, dans la province d’Almeria (Scholz 1990). Plus méridionale que le type, cette sous-espèce est en effet distribuée en Syrie, Palestine, Chypre, Egypte, Libye, Tunisie et Algérie. Contrairement à l’indication de Le Floc’h & al. (2010), ce taxon n’est donc pas endémique de Libye-Tunisie. Sa présence en Tunisie a été mise en évidence par Lambinon (2000) sur la base de matériel provenant de Djerba. L’espèce a été retrouvée sur l’île principale lors de la mission d’avril 2015, et recensée sur les trois grandes îles satellites (Gataia el Bahria, Gataia el Gueblia, Jlij) où elle détermine une communauté particulière avec Filago mareotica Delile, bien représentée à Gataia el Gueblia.

  • Sphenopus ehrenbergii Hausskn. – Sphénope d’Ehrenberg (Poaceae)

Cette petite graminée annuelle se distingue de Sphenopus divaricatus par sa panicule moins étalée avec des pédicelles plus renflés, des glumes inégales (l’inférieure ovale-lancéolée aiguë, la supérieure aiguë atteignant 1,5 mm) (Maire, 1955). Il s’agit d’une espèce sub-halophile à distribution mondiale restreinte, puisqu’endémique tuniso-libyenne.

L’espèce a été aussi recensée par Vanden Berghen (1981) sur l’île de Djerba et évaluée comme assez commune au sein des “dépressions humides dans les dunes littorales, lisières des terres salées“.

Elle présente la même écologie sur les îles satellites des Kerkennah, à Lazdad, Gharsa et Jeblia où elle semble rare (Médail & al. 2015b) tout comme sur les plus grandes îles satellites de Djerba (Gataia el Bahria, Gataia el Gueblia et Jlij) (Médail & al. 2020).

Pour la faune terrestre des îlots satellites de Djerba, l’état de connaissance est relativement faible vu la rareté des études scientifiques réalisées. 

Un inventaire de la faune herpétologique des îles satellites a été réalisé par Rivière & Lo Cascio en 2016 et qui a permis d’actualiser la liste des reptiles et amphibiens qui colonisent ces îlots tout en se référant à la bibliographie existante.

Au total, 7 espèces de reptiles ont été cités dans la bibliographie sur les 4 îlots satellites de Djerba (Gataia el Bahria, Gataia el Gueblia et Jlij 1): Tarentola cf. Mauritanica, Stenodactylus Sthenodactylus, Chalcides ocellatus, Eremias guttulata / Mesalina Olivieri, Acanthodactylus boskianus, Malpolon monspessulanus / Malpolon insignitus, Caretta caretta. Pour les îlots Jlij 1 et 2, aucune espèce n’a été rencontrée.

Le cluster de Djerba renferme 3 sites classés RAMSAR : Djerba Guellela, Djerba Ras Rmel et Djerba Bin El Ouedian. Ces sites sont caractérisés par une avifaune spécifique représentée par plusieurs espèces typiques. Etant donné que les îlots satellites de Djerba sont très proches de ces sites RAMSAR, ils constituent une zone de passage, de nourriture et même de nidification pour certaines espèces d’oiseaux migrateurs.

Le site Bin El Ouedian abrite, habituellement ≥ 1% des individus de la population biogéographique des espèces ou sous-espèces d’oiseau d’eau, en l’occurrence du flamant rose Phoenicopterus (ruber) roseus (hivernage de 500 à 3000 individus ; seuil 1.000) et de spatule blanche Platalea leucorodia. D’autres espèces de limicoles y trouvent un point d’arrêt essentiel aux cours de leurs migrations entre l’Afrique et l’Europe (bécasseaux, chevaliers) ; enfin, certaines espèces (parmi elles l’aigrette garzette Egretta garzetta, le chevalier gambette Tringa totanus, le goéland leucophée Larus michahellis, et les sternes pierre-garin Sterna hirundo et naine S. albifrons) y trouvent un lieu de nidification en été. Toutes ces espèces parcourent les différents îlots satellites à la recherche de la nourriture et pour se reposer.

Pour la végétation marine, identifiée dans les alentours des îlots, elle est représentée principales espèces de phanérogames marine : la posidonie (Posidonia oceanica), la cymodocée (Cymodocea nodosa). Ce sont les deux principaux écosystèmes qui fournissent la richesse spécifique pour tout le cluster en constituant une nurserie et frayères pour les différentes espèces de poisson exploitables dans la région.

Pour le macrofaune benthique, dans les alentours des îlots Jlij, les herbiers de phanérogames marins abritent une faune de Modiolus barbatus et de Ruditapes decussatus, des gastéropodes endémiques Gibbula umbilicaris, G. barbara et Jujubinus unidentatus

Les principales espèces de poissons dans cette zone sont représentés par des Sparidés, des petits Serranidés et des Mugilidés.

Intérêts


Dépôt de gargoulette sur l’îlot de Dzira
(©V.Rivière – 2016)

Au niveau de tout le cluster de Djerba, la pêche est exercée dans les eaux marines peu profondes à l’usage de petites embarcations qui partent de la digue entre El Kantara et le littoral continental. Il s’agit d’une pêche plutôt artisanale exercée par les habitants locaux, car les eaux sont trop peu profondes pour permettre l’accès des grands chalutiers.

Le cluster de Djerba est caractérisé par les pratiques de pêche côtière artisanale.

 L’îlot de Dzira est régulièrement utilisé par les pêcheurs locaux du fait de sa proximité du rivage de Djerba, comme en témoignent les accumulations de gargoulettes, urnes spécifiques utilisées pour la pêche aux poulpes.

Le site d’El Gataïa el Bahria est particulièrement réputé localement pour la pêche à pied des bivalves d’intérêt commercial. Dans son rapport de DEA, A. Neb (2012) rapporte que plusieurs dizaines voire centaines de pêcheurs à pied parcourent les fonds sablo vaseux du pourtour de l’île tous les jours.

L’intérêt touristique n’est pas très prononcé pour les îlots de l’archipel. L’activité touristique se limite uniquement à quelques visites pédestres de groupe de touristes qui visitent les îlots du sud durant la saison estivale et pendant les marées basses. Aucune installation touristique n’est construite sur l’un des îlots satellites. 

Le cluster a une importante valeur sociale et culturelle pour la population locale vu qu’il abrite plusieurs vestiges et ruines qui témoignent le passage de plusieurs civilisations. 

Pour le couvert végétal marin, le cluster est caractérisé par la présence d’une espèce de phanérogame à haute valeur patrimoniale et écologique : P oceanica. C’est une espèce endémique de la Méditerranée d’une grande valeur écologique et économique. Elle est bio-indicatrice de la bonne qualité des eaux et elle contribue au renouvellement des stocks exploitables.

Les îlots du cluster de Djerba constituent un support favorable pour l’installation et le passage de plusieurs espèces d’oiseaux marins. En effet, le cluster abrite des sites caractérisés par une spécificité faunistique qui leur a permis d’être classé comme site Ramsar.

Pressions


Un relief plat, des sols friables et meubles, vulnérabilité très importante à l’élévation du niveau de la mer : érosion/submersion et salinisation des sols : (R. Ouni, 2015)

Le cluster de l’archipel de Djerba est constitué par un ensemble d’îlots satellites qui sont très proches de l’île principale et donc subissent les effets des différentes activités exercées. 

La pollution d’origine continentale est une menace directe qui résulte principalement des rejets des différentes unités touristiques implantées sur le littoral de l’île principale. En effet, le service touristique à Djerba est connu par les centres de thalassothérapie qui pompent des grandes quantités d’eau de mer puis les rejettent en mer. Ces eaux constituent une menace sérieuse pour les écosystèmes marins, formés principalement par les herbiers de posidonie, qui sont très fragiles à ce type de rejets.

Certains îlots du cluster sont fréquentés par les touristes pendant la saison estivale ce qui constitue un facteur de déséquilibre des écosystèmes terrestres qui les caractérisent ainsi que les populations d’oiseaux qui y habitent.

Les îlot Jlij sont localisés dans la lagune de Boughrara qui est soumise à une forte pollution provenant des activités locales et dans les alentours (pêche, aquaculture, station de dessalement Guellala, abattoir de Guellala, station de décharge d’Aghir, …). Le faible dynamisme des eaux de cette lagune et les faibles profondeurs constituent des facteurs qui peuvent aggraver encore la situation de ces îlots.

La pêche illicite est une autre menace pour les espèces exploitables capturées dans les alentours des îlots satellites de Djerba. La non-conformité avec les normes de pêches et le non-respect de périodes de capture pour les espèces ciblées rend ces dernières en danger d’extinction ou de diminution du stock.

Le changement climatique est, à son tour, une menace très sérieuse pour les îlots satellites de Djerba et tous les écosystèmes qu’ils abritent. En effet, l’augmentation de la température des eaux de surface ainsi que l’élévation du niveau de la mer vont engendrer un changement global dans la morphologie des îlots. Vu que leurs altitudes sont faibles et vu l’absence de reliefs terrestres, les îlots se trouvent menacés par l’immersion et donc peuvent disparaître à moyen ou long terme. 

L’élévation de la température des eaux de surface, en plus des faibles profondeurs autour des îlots, peut avoir un impact direct sur la composition des populations de poissons et d’invertébrés qui habitent les écosystèmes côtiers dans les alentours. De même, ça peut influencer les cycles de pente et de reproduction chez les poissons qui dépendent directement de ce facteur.

Les espèces végétales terrestres sont aussi menacées par le changement climatique suite à l’augmentation de la température et la réduction de la pluviométrie nécessaire pour leur développement.

A tous ces risques, s’ajoute le phénomène de marnage qui caractérise tout le cluster de Djerba. En effet, les marées à Djerba dépassent les 150cm induisant ainsi une érosion côtière très prononcée au niveau des îlots de cluster.

Gestion / conservation


Sur le plan législatif, la gestion des îlots du cluster de Djerba est assurée par l’agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL). Sur le plan pratique, aucune équipe de gestion n’est installée officiellement pour assurer la gestion et la surveillance des îlots. Les actions de suivi et de gestion sont limitées aux activités des ONG locales qui exercent plusieurs actions de sensibilisation en partenariat avec l’APAL. Les îlots de Jlij sont les plus concernés par ce type d’actions. Des ONGs établies à Jerba effectuent régulièrement et indépendamment  des actions pertinentes sur ces îlots.

Le cluster de Djerba ne fait pas l’objet d’un statut de protection spécifique. Par contre, il renferme quelques sites classés Ramsar : Bin El Ouedian, Ras Rmel et Djerba Guellela.

Principales ressources bibliographiques


  1. Bonnet, E. & Barratte, G. 1896 : Catalogue raisonné des plantes vasculaires de la Tunisie. – Paris.

  2. Lambinon, J. 2000: Additions et corrections à la liste des plantes vasculaires de l’île de Djerba (Tunisie méridionale). – Bull. Soc. Echange Pl. Vasc. Europe Bassin Médit. 28: 127-143.

  3. Le Floc’h, E., Boulos, L. & Véla, E. 2010: Catalogue synonymique commenté de la Flore de Tunisie, ed. 2. – Tunis.

  4. Maire, R. 1955: Flore de l’Afrique du Nord, 3. – Paris.

  5. Médail F., Charrier, M., Charrier, L. & Chaieb, M. 2020 : Flore et végétation vasculaires des petites îles et îlots satellites de Djerba (Tunisie sud-orientale). – Note naturaliste PIM, Marseille.

  6. Médail F., Charrier, L., Charrier, M., Doxa, A., Pasta, S. & Chaïeb, M. 2015a: Vulnérabilité de la biodiversité végétale face à l’élévation du niveau marin: le cas des petites îles et îlots de Tunisie orientale. – Pp. 227-236 in: Beltrando, G., Dahech, S., Daoud, A. & Etienne, L. (Eds), Vulnérabilité des littoraux méditerranéens face aux changements environnementaux contemporains. Actes du symposium international, Kerkennah (Tunisie) du 20 au 24 octobre 2015 – Sfax.

  7. Médail F., Pasta, S. & Chaieb, M. 2015b: Flore et végétation des îles et îlots satellites de l’archipel des Kerkennah (Tunisie orientale). Bilan de la biodiversité végétale terrestre, impacts environnementaux et recommandations de gestion. – Note naturaliste PIM, Aix-en-Provence.

  8. Neb A., 2012. Etude de la nidification du Goéland leucophée Larus michahellis dans la lagune de Boughrara. Faculté des sciences de Gabès, 42 p.

  9. Podlech, D. & Zarre, S. 2013: A taxonomic revision of the genus Astragalus L. (Leguminosae) in the Old World, 1. – Wien.

  10. Pottier-Alapetite, G. 1979-198 : Flore de la Tunisie. Publications scientifiques tunisiennes. Programme flore et végétation tunisiennes, 1. – Tunis.

  11. Scholz, H. 1990: Neue und wenig bekannte mediterrane Gramineen-Taxa (New and little-known Mediterranean Gramineae-taxa). – Willdenowia 19: 405-412.

  12. Rivière V., LO Cascio P., 2016. Inventaire herpétologique des îlots satellites de Djerba et de l’archipel des îles Kneiss ; Tunisie ; Compte-rendu de prospections ; préconisations de gestion. Version définitive du 06/06/2016. Initiative PIM, 32 p.

  13. Vanden Berghen, C. 1981: Liste commentée des plantes vasculaires observées dans l’île de Djerba (Tunisie méridionale). – Lejeunia 105: 1-38.

Tableau récapitulatif des clusters et îles du sous-bassin


NOM DES ILES

ET ILOTS

NOM DE L’ARCHIPEL surface (ha) Altitude max (mètre) Linéaire côtier (mètre) Distance à la côte (mile nautique) Coordonnées géographiques Propriété Iles avec au moins un statut de protection Présence d’un gestionnaire
Latitude Longitude
Gataa el Bahria, Guettaiet el Baharia, Ilot Cattaya Archipel Djerba

72.81 2 4639 1.62 33.69138718 10.77388859 publique X
El Gataïa el Bahria,Guettaiet el Baharia,Ilot Cattaya 153.21 5 9200 1.06 33.73222351 10.71527767 publique X
Ilot de Borj Jilidj,Dzira 2.44 3 906 12.087 33.87497 10.73973 publique X
Ilot Est d’El Ghala 0.1102 1 164 14.74 33.90089 10.79914 publique X
Ilot de Sidi Salem 0.0286 119 14.882 33.89938 10.81134 Publique X
Lella Hadhria Nord 0.5 3 345 11.22 33.790329 11.060915 Publique X
Lella Hadhria Sud 0.31 1 271.5 11.11 33.788723 11.062066 Publique X
Jlij,Ilot Djellidji 149.29 1 5830 2.42 33.59638977 10.86722183 Publique X
Ilot Jlij Centre 1.43 2 621.96 3.14 33.579093 10.868933 Publique X
Ilot Jlij Sud 0.288 2 218.7 3.27 33.57732 10.869666 Publique X

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